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Tuyau en fonte éxistant

1100

sion de l'eau sur la lame de caoutchouc, correspond à une traction de 109 kg sur la chaîne de support; le flotteur pèse à peu près le même poids (95 kgs) et le contrepoids 160 kgs. Par suite le contrepoids tend à soulever un peu le flotteur au-dessus

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Appareil automatique d'alimentation installé à la 6e écluse du Canal
Saint-Denis.

de sa position normale. La force qui tend à baisser le déversoir peut atteindre par déjaugeage du flotteur :

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et celle qui tend à le soulever par mise en flottaison complète

du flotteur :

160

109 51 kgs.

309

952

530

200

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100

Appareil automatique d'alimentation installé à la 6° écluse du Canal
Saint-Denis.

C'est largement suffisant.

L'ensemble de l'appareil est en tôle galvanisée par pulvérisation (procédé Schoop). Il a été monté à la 6o écluse du canal Saint-Denis dans les puits dont M. Mesnager avait déjà profité pour installer le siphon décrit ci-dessus, ce qui l'expose à toutes les fluctuations tumultueuses de l'eau dans les galeries au moment de chaque éclusée, c'est-à-dire d'une façon presque inin

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300

100

terrompue pendant le jour. Bien que le mécanisme ne paraisse pas souffrir de cette circonstance, on verrouille l'appareil pendant la journée pour en éviter l'usure prématurée. Comme les éclusiers manœuvrent continuellement les portes et les vannes, ils n'ont, pendant ce temps, aucune difficulté à surveiller la tenue des plans d'eau. On le déverrouille au contraire pendant la nuit.

Le débit de l'appareil, pour une surélévation du bief amont de o m. 10, est de 200 litres par seconde et, pour une surélévation de o m. 25, de près de 800 litres par seconde.

Si l'on suppose le bief amont à son niveau normal, des abaissements du bief aval de 0,10 et de 0,25 provoquent les mêmes déversements que ci-dessus. Aussi a-t-il paru suffisant de limiter à 0,25 la course du cylindre mobile.

En ce qui concerne la sensibilité de l'appareil, on peut observer qu'un déjaugeage de o m. 05 du flotteur produit un supplément de traction de 32 kilogs sur la chaîne de support. C'est un effort notablement plus fort que celui qui suffit à actionner l'appareil. La sensibilité de celui-ci est donc suffisante pour la pratique.

On peut également se demander si, quand le cylindre mobile s'abaisse et que la poche de caoutchouc se creuse, le poids du cylindre n'augmente pas dans une trop notable proportion. Il est facile de comprendre que la pression verticale de l'eau sur la poche de caoutchouc est égale à la surface de l'anneau circulaire limité en plan par les cercles d'attache de la poche, multipliée par la hauteur d'eau sur le fond de la poche. La moitié de cette pression est supportée par l'attache fixe. D'après cela, pour un abaissement du cylindre de 0,25 la traction de la poche sur le cylindre varie de 7 kilogs correspondant à un enfoncement du flotteur de o m. or. C'est insignifiant.

L'essai réalisé à la 6e écluse ayant donné satisfaction, nous comptons le généraliser aux autres écluses de ce canal, à l'exception des écluses extrêmes dont la situation est spéciale. Le flotteur, dont le diamètre sera porté à 1 mètre, sera établi dans un refouillement du bajoyer à l'aval de la porte d'aval de façon à le soustraire aux agitations tumultueuses des courants dans la

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galerie de vidange. Cela permettra également de réduire notablement l'encombrement de la superstructure pour laquelle la disposition des ouvrages utilisés à la 6e écluse avait nécessité des dimensions trop grandes.

Paris, le 5 janvier 1922.

t.

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N° 3

REVÊTEMENT DES CHAUSSÉES

NOTE

SUR

l'emploi du silicate de soude comme liant.

Par M. GUELLE,

Ingénieur des Ponts et Chaussées.

Au début de juillet 1922, M. Simonin, Conseiller général du Doubs, a appelé notre attention sur un procédé de confection de revêtement de chaussée employé en Suisse depuis quelques années et utilisant comme liant du silicate de soude. Le 18 juillet, nous nous sommes rendus au Locle avec M. Simonin, et avons vu exécuter un rechargement avec ce genre de liant. D'après les renseignements recueillis sur place, une portion de chaussée construite entre la ville du Locle et la gare de cette localité, exécutée au silicate de soude il y a trois années, ne présentait aucune flache. Cette chaussée supporte une circulation relativement forte : 80 camions, 200 automobiles de tourisme et 400 voitures hippomobiles par jour.

M. Ponnaz, Ingénieur, Directeur des travaux publics du Locle, nous a fort aimablement exposé les avantages de ce genre de revêtement, employé au Locle et dans les environs depuis 1918. D'après cet ingénieur, le silicate de soude triple au moins la durée des chaussées macadamisées construites avec les procédés ordinaires. Le procédé au silicate de soude peut être employé en tout temps, sauf en hiver, durant les gelées, et réussit quelle que soit la nature du sous-sol. Les usagers sont unanimes à louer le nou

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