Collection des mémoires relatifs à la Révolution française, Volume 14Baudouin frères, 1825 - France |
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10 août arrêté avaient Bault bonté c'était cabinet Capet château Chaumette citoyen Cléry commissaires des comptes commune concierge Conciergerie conseil général Convention nationale coucher décret demanda dépenses députation descendit Dieu dîner dit-il donner douleur Éclaircissemens enfans Extrait du registre famille royale femme fenêtres firent Firmont frère homme Huë j'ai j'avais j'étais jeune Prince jour l'appartement l'Assemblée laisser Lamballe larmes lendemain livres Louis XVI madame Élisabeth madame Royale main Majesté Malesherbes manda matin mémoires ment mère ministre momens monsieur le Dauphin mort municipaux n'avait nommé Note des nouveaux nouveaux éditeurs officiers municipaux palais du Temple papier parens parler passer pendant père personnes Pétion peuple pièce porte pouvait princesse de Lamballe Princesses prison refusa Reine répondit reste rien salle Santerre serait service servir seul six heures soin soir sort souper tante et moi tion Tison tour du Temple Tourzel Tronchet trouvé Tuileries Turgy valet de chambre vint
Popular passages
Page 115 - ... de tous les soins et les peines qu'elle se donne pour eux, et en mémoire de moi, je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère.
Page 116 - ... de trouble et d'effervescence on n'est pas le maître de soi ; et je prie mon fils, s'il en trouve l'occasion, de ne songer qu'à leur malheur. » Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m'ont montré un attachement véritable et désintéressé. D'un côté si j'ai été sensiblement touché de l'ingratitude et de la déloyauté de gens à qui je n'avais jamais témoigné que des...
Page 262 - Messieurs," dit alors le roi, "je suis venu ici pour éviter un grand crime, et je pense que je ne saurais être plus en sûreté qu'au milieu de vous.
Page 98 - Mais j'ai été appelé deux fois au conseil de celui qui fut mon maître, dans le temps que cette fonction était ambitionnée par tout le monde; je lui dois le même service, lorsque c'est une fonction que bien des gens trouvent dangereuse.
Page 112 - Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d'après ses mérites , mais par ceux de Nôtre-Seigneur Jésus-Christ , qui s'est offert en sacrifice à Dieu son Père pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.
Page 117 - Hue , quq leur véritable attachement pour moi avait portés à s'enfermer avec moi dans ce triste séjour , et qui ont pensé en être les malheureuses victimes. Je lui recommande aussi Cléry, des soins duquel j'ai! eu tout lieu de me louer depuis qu'il est avec moi...
Page 267 - L'âme navrée de douleur la famille royale arriva au Temple. Santerre fut la première personne qui se présenta dans la cour où l'on descendit. Il fit aux officiers municipaux un signe que dans le moment je ne pus interpréter. Depuis que j'ai connu les localités du Temple, j'ai jugé que l'objet de ce signe était de conduire dès l'instant de son arrivée le Roi dans la tour. Un mouvement de tête, de la part des officiers municipaux , annonça qu'il n'était pas encore temps.
Page 133 - La convention nationale déclare nul l'acte de Louis Capet, apporté à la barre par ses conseils , qualifié d'appel à la nation du jugement contre lui rendu par la convention ; défend à qui que ce soit d'y donner aucune suite , à peine d'être poursuivi et puni comme coupable d'attentat contre la sûreté générale de la république.
Page 113 - Je n'ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d'expliquer les dogmes qui déchirent l'Eglise de Jésus-Christ; mais je m'en suis rapporté et rapporterai toujours, si Dieu m'accorde vie, aux décisions que les supérieurs ecclésiastiques, unis à la sainte Église catholique, donnent et donneront, conformément à la discipline de l'Eglise, suivie depuis JésusChrist.
Page 286 - En vous parlant peut-être pour la dernière fois , je vous déclare que ma conscience ne me reproche' rien, et que mes défenseurs ne vous ont dit que la vérité. Je n'ai jamais craint que ma conduite fût examinée publiquement; mais mon cœur est déchiré de trouver dans l'acte d'accusation , l'imputation d'avoir voulu faire répandre le sang du peuple, et sur-tout que les malheurs du...