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longitudinales; à section égale les poutres avec tiges infléchies supportent une charge sensiblement plus considérable que celles dont toutes les tiges sont droites; l'inflexion des tiges à 45° correspond généralement (sauf pour une série) à une limite de résistance plus élevée que l'inflexion à 30o.

Le tableau avec diagrammes que nous donnons ci-joint résume les résultats les plus intéressants; nous y avons ajouté pour la comparaison ceux qui concernent trois poutres de la 1re série (nos 18, 20, 21) à armatures droites.

Les efforts unitaires dans le béton et dans le fer ont été calculés conformément aux prescriptions ministérielles; les maxima ressortent :

pour le béton (compression) à 222 kg. 3 par centimètre carré ;
pour le métal (tension) à 3.223 kg. par centimètre carré.

La résistance moyenne du béton à l'écrasement observée sur des cubes de 0,30 était de 242 kg.

Les flexions élastiques et les flexions permanentes furent enfin mesurées en divers points des poutres. Il est à remarquer que les diagrammes représentatifs se rapprochent de plus en plus d'une ligne droite en partant des appuis, à mesure que les charges se rapprochent du maximum.

Il est intéressant de rapprocher les résultats qui précèdent de ceux qu'ont donnés les essais poursuivis par MM. Streiff et Jacobs dans le laboratoire du Professeur Vander Kloes et qui sont relatés dans De Ingenieur 30 décembre 1911.

A. GOUPIL.

N° 9

COMPTE RENDU DES PÉRIODIQUES

Périodiques français par MM. F. LAUNAY, Inspecteur Général, Inspecteur de l'Ecole des Ponts et Chaussées et GOUPIL, Ingénieur en Chef. Périodiques allemands, autrichiens, italiens, hollandais, suédois et suisses, par M. A. GOUPIL, Ingénieur en Chef. Périodiques américains et anglais, par M. THEron, Ingénieur. Électricité appliquée, par M. BLONDEL, Ingénieur en Chef.

I. SCIENCES APPLIQUÉES.

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Zentralblatt der Bauverwaltung (Berlin, 17 janvier 1912). H. ENGELS: Sur les nouvelles formules de vitesse pour les eaux courantes. L'auteur compare les résultats des formules de vitesses proposées par Lindboe et Matakiewicz (Voir Annales 1910, p. 174, 219) avec celle de Hermanek, donnant :

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= 30,7 √J pour (profondeur moyenne) 1,5

v = 343/4√ J pour 1,5 <t <6

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qui contient le rayon moyen du profil mouillé et un coefficient variable d'aspérité des parois.

Il estime que c'est dans les formules de Lindboe qu'on doit avoir le plus de confiance, après viennent celles de Hermanek, la formule de Matakiewicz donne généralement des vitesses trop élevées.

Comme emploi pratique, les formules de Hermanek seraient les plus commodes.

A la formule de Bazin il reproche l'inconvénient commun des formules analogues à coefficient variable de laisser sur le coefficient d'aspérité une incertitude qui ne peut être levée que par une connaissance assez exacte de l'allure des eaux considérées.

Annali della S.tà degli Ingegneri ed Architetti (Rome, 16 octobre 1911). ERBERTO FAIRMAN: Démonstration géométrique d'un théorème fondamental de la théorie de l'élasticité. Il s'agit du théorème connu de Betti énoncé par lui dans les termes suivants : « Si dans un solide élastique homogène, deux systèmes de déplacements font équilibre à deux systèmes de forces agissant sur la surface, la somme des produits des composantes des forces du premier système par les composantes des déplacements du second est égale à la somme des produits des composantes des forces du second par les composantes des déplacements du premier.

L'auteur obtient une démonstration simple en appliquant les procédés du calcul vectoriel aux vecteurs représentant les forces et les déplacements et en admettant que pour trois directions orthogonales (directions principales) les composantes des forces donnent lieu à des déplacements de même direction, qui leur sont proportionnels suivant la loi de Hooke.

Teknisk Tidskrift (Stockholm, 20 décembre 1911). CARL BENEDIKS: Sur la congélation des eaux consécutives à une surfusion. (Comptes rendus de l'Institut Physique, Ecole supérieure de Stockholm). - L'article résume d'abord la description précise donnée par le médecin Magnus, Gabriel, Block d'une embâcle singulière observée par lui du 7 au 11 décembre 1706 sur le courant de Motala : Le temps extraordinairement doux jusque-là se refroidit exceptionnellement, après l'apparition d'une tourmente neigeuse avec vent du O.-N.-O. et le courant de Motala se ralentit et s'arrêta à peu près complètement jusqu'à Fiskeby vers Norrkoeping.

La glace qui remplissait le lit avait une structure confuse composée d'une infinité de lamelles se pénétrant les unes les autres dans tous les sens. Cette structure reçoit dans le pays le nom de Krafis et l'auteur emploie pour caractériser sa formation l'expression issörpning (1); il s'attache à démontrer que son apparition est consécutive à la surfusion de l'eau. L'explication théorique de Benediks procède du point de vue exposé par Tamman et Oswald pour le passage des liquides à l'état solide selon Tamman, les cristaux sont seuls des corps à l'état solide, la substance des corps amorphes étant à l'état d'inorganisation complète, tous les corps amorphes sont des liquides surfondus.

Les physiciens précités ont reconnu que la vitesse de cristallisation augmente d'abord avec la surfusion, puis reste constante entre des limites

(1) Paraît signifier glace ayant l'apparence de l'eau de son.

de température assez étendues, et qu'elle diminue ensuite. Le nombre n de noyaux ou centres de cristallisation (répondant aux noyaux de condensation observés pour les vapeurs) qui se forment spontanément dans un volume donné pendant un temps donné détermine le pouvoir de cristallisation. Cette grandeur croît d'abord en même temps que la surfusion et atteint un maximum pour diminuer ensuite rapidement.

M. Benediks déduit de là, que si la température des eaux naturelles est maintenue un certain temps au voisinage du zéro, il s'y prépare des centres de cristallisation qui pourront la provoquer lorsque l'abaissement de température franchira le point de solidification, mais s'il y a un léger relèvement, ces centres disparaissent et avec un nouvel abaissement un peu rapide, le liquide restera surfondu, parce qu'il n'existe plus de centres de cristallisation et qu'ils ne peuvent se reformer qu'avec une certaine lenteur.

Comme application de cette théorie, l'auteur estime qu'on pourra prévoir l'apparition de la surfusion et consécutivement de l'issòrpning dans les eaux courantes par les circonstances suivantes :

1° Température d'abord donce, 2o arrivée soudaine d'un grand froid, 3o chute de neige. C'est la succession qui ressort de la relation donnée par Block du l'embâcle de 1706.

Il y aurait lieu de réunir des observations aussi nombreuses que possible sur le phénomène en question, par la collaboration du Service Hydrographique et des usines hydrauliques du Norrland. Pratiquement il serait utile d'approfondir dans les maigres le lit des cours d'eau de manière à réduire la surface liquide subissant directement l'action du froid et d'organiser des postes d'observation à l'amont des chutes d'eau utilisées pour observer l'approche des états de surfusion.

II.

MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS GÉNÉRAUX DE CONSTRUCTION

A. BIDAULT

Le Génie Civil (Paris, 27 janvier et 3 février 1912). DES CHAUMES: Le percement de la rue des Italiens à Paris. Groupe immobilier de la Compagnie Urbaine- Vie. Derricks conjugues pour le montage des charpentes. La rue des Italiens est une rue privée, ménagée par la Compagnie l'Urbaine-Vie dans un groupe d'immeubles qu'elle fait construire entre le boulevard des Italiens et la rue Taitbout (figure 1).

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Tout l'immeuble d'un ilot sera d'abord édifié sous la forme d'une immense carcasse, à cinq ou six étages, suivant les endroits, et deux étages de sous-sols; carcasse dont le squelette est constitué par une charpente en fer (non apparente) montant des fondations aux combles, et dont le

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