864. DOURDAN.-Viennet, de l'Académie française (1777-1868). -L. a. s. à Jacques Laffitte; val Saint-Germain, près Dourdan, 22 novembre 1828, 1/2 p. in-8°. - (Revue des Autogr., no 208).

865. 2 1. a. s. du marquis de Verteillac a son père, à Dourdan; 1773, 6 p. in-4o, cachet à ses armes. 15 fr.

Il lui donne son avis sur la manière de célébrer la naissance du duc de Valois (Louis-Philippe, né le 6 octobre 1773); il lui conseille de faire allumer quelques lampions et tirer quelques fusées; les journaux répèteront qu'il a fait tirer un feu d'artifice; « ces sortes de détails sont toujours beaux sur le papier, où l'on convertit une fusée en feu d'artifice et une chandelle en illumination ». Il parle aussi de Mlle de Simiane, de la princesse de Rochefort, de Mmo de Saint-Gilles. (Revue des Autogr., no 142).

866.

Mlle de la Briche, comtesse Molé, femme de lettres, m. en 1845 (elle avait épousé le comte Molé en 1798). 20 lettres autographes signées au comte de Pastoret (1816-1825); 33 p. in-12 et in-8°. 15 fr.

Correspondance intéressante, toute intime et littéraire. Plusieurs de ces lettres sont datées du château du Marais (canton de Dourdan), et il y est fréquemment question des représentations données sur le théâtre de ce château par la société de Mme Molé. La correspondance de cette femme d'esprit est d'une lecture fort agréable. (Catal. Voisin, 1899, no 32,539).

867. DRAVEIL. Jean le Bon, roi de France, alors duc de Normandie et Guyenne, comte de Poitiers, d'Anjou et du Maine. - Pièce sur vélin ; le Vivier-en-Brie, février 1346 (1347); in-4o obl. Lettres-patentes adressées à Marguerite de la Noe, veuve de Sagon de la Noe, écuyer de cuisine du roi Philippe VI, epueшap l'amortissement, en faveur de l'église qu'elle choisira, de terres et prés sis à Champrouvre-Bacelin (Champrosay, com. de Draveil). — (Revue des Autogr., no 174).

868. Pièce sur vélin; 11 février 1489 (1490), in-fol. obl. 6 fr. Prise à bail par Simon Chantereau, demeurant à Serbonnes-en-Brie (Yonne), de maisons et terres appartenant aux religieuses de Saint-Louis de Poissy et sises à Draveil. (Revue des Autogr., no 207.

869. ÉCOUEN. 15 lettres signées de Lacépède, grand chancelier de la Légion d'Honneur, adressées de 1808 à 1812, à Mlle Mélanie de Boileau (femme de lettres, née à Abbeville, vers 1772). 8 fr.

Mlle Boileau sollicitait un emploi dans la Maison de la Légion-d'Honneur, à Ecouen; c'est l'objet de ses lettres au grand chancelier. Elle y fut admise en 1811, et s'occupa dès lors de la composition d'ouvrages classiques destinés aux élèves d'Ecouen. (Catal. Voisin, 1897, no 24,703).

870. Madame Genet Campan, lectrice de Marie-Antoinette, auteur de Mémoires, sur cette princesse, directrice de la maison d'Ecouen, née en 1752, morte en 1822. Pièce sig. St-Germain, an IV, 1 p. in-4°. Belle pièce. 5 fr. (Revue des Autogr., no 224).

871.

Mme Campan. 4 p. in-4°. 20 fr.

L. a. s. à une dame; 13 août 1814,

Superbe lettre sur les désastres qui ont atteint l'établissement d'Ecouen, dont elle était directrice. Elle parle longuement des bontés de la reine Marie-Antoinette à son égard et des services qu'elle avait rendus à la famille royale pendant la Révolution. (Revue des Autogr., no 197).

872.

Album in-fol. élégamment relié, contenant :

I. Quatre portraits de Mme Campan.

II. Une notice biographique manuscrite.
III. Une notice biographique imprimée.

IV. Carte de contentement (dessinée par Mme T. B. de Balzac) délivrée par Mine Campan, à Mlle Biaunié « première à l'ordre ».

V. 21 lettres autogr. signées, ou signées de Mme Campan, plus une quittance signée (an VIII-1821), formant 45 p. in-4° et in-fol.

VI. Lettres du beau-père de Mme Campan, secrétaire du cabinet de Marie-Antoinette, qui fut mêlé à l'affaire du Collier; il était originaire de la vallée de Campan dans les Pyrénées, il s'appelait en réalité Berthollet et était parent du chimiste de ce nom.

6 lettres ou quittances aut. sig., 1779 à 1789, 7 p. in-8° et in-4°. Elles visent les compagnies d'assurances sur les navires, la loge du comte d'Artois au théâtre de Versailles, des étoffes pour la suite de Marie-Antoinette, etc. 300 fr.

(16 août 1800). - Recommandation pour Mademoiselle Caroline Edes et Mademoiselle de Beaumont.

(25 août 1803). - A M. de Mackau, au sujet de la représentation d'Esther à Ecouen (M. Campan voulait imiter Mme de Maintenon). (23 mars 1807). Mile Cochelet).

Allusion aux bienfaits de la reine Hortense (lettre à

(29 septembre 1807). (A la même). — « Mandez-moi si des chaises à porteur, telles qu'il y en avoit à Versailles, sont établies aux pieds des grands escaliers (de Fontainebleau). Cela étoit bien utile. » Il faut que la reine Hortense aide M. de Lacépède à rédiger le règlement d'Ecouen.

Dans les lettres suivantes, il est encore parlé de la reine Hortense, d'un lustre donné par elle à Mmo Campan, de pièces de théâtres composées par Madame Campan, de M. de Talleyrand.

(13 septembre 1813). - (A la même). Au sujet de brouilles entre la reine Catherine, princesse de Wurtemberg et le roi de Westphalie, Jérôme Bonaparte; elle espère ses soins et son empressement dissiper le chagrin de la reine; «< nous n'en reparlerons que pour empêcher les douloureux souvenirs ou les balancer par la résignation». «Elle ne se plaint point de la lettre reçue à 3 heures de la nuit et qui pouvait la tuer. Elle ne vous l'attribue pas; elle sait que le ministre était lui-même troublé, mais lire cela au clair de sa bougie de nuit !... >>

Quelques-unes des lettres suivantes sont postérieures à la Restauration ; Mme Campan, retirée à Mantes, parle surtout de sa santé et de celle de son fils; d'autres missives se rapportent à l'administration d'Ecouen (maison impériale Napoléon); Ecouen, 26 mai 1811; Au grand chancelier de la Légion

d'honneur. Pour exciter les grandes élèves à la couture du linge, elle a promis un dîner à toutes celles qui auroient fait trois chemises ou deux chemises et deux jupons. » Elle a obtenu ainsi 18 douzaines de chemises et 50 jupons; la reine Hortense, en manière de satisfaction, a envoyé 10 mannes de pâtisserie pour ce dîner. (Revue des Autogr., no 221).

873. Edouard Frère, peintre de genre (1819-1886. L. a. s.; Ecouen, 1856, 1 p. in-8°. Curieuse. 6 fr. Revue des Autogr., no 225).

874. ENGHIEN. Ch. Combaud, baron d'Auteuil, gouverneur du duc d'Enghien, dont Tallemant des Réaux fait un curieux portrait dans ses Historiettes, mort en 1670.- L. a. s. à Chavigny; Montrond (18 avril 1651), 3 p. in-4°. 25 fr.

Belle et intéressante lettre. Son élève, le duc d'Enghien (Henri-Jules de Bourbon fils du grand Condé), est revenu à la santé ; il a reçu la visite d'un lieutenant des gardes du duc de Bouillon. «Il est tout à fait hors de hazard, hors de fièvre mesmes, et il ne demande plus qu'à manger et à jouer. » Il est « sans flatterie, la merveille des enfans bien plus avancez que luy; et joly comme estoit le petit M. d'Argelès. » Il lui a appris les obligations que sa mère, Clémence de Maillé-Brézé, avait envers Mae de Bouthillier, mère de Chavigny; les princes se sont raccommodés avec la reine Anne d'Autriche; il félicite Chavigny de son retour en grâce et lui demande de le recommander au prince de Condé. (Revue des Autogr., no 139).

par

875. Rapport fait par MM. les Commissaires nommés la Faculté de Médecine pour l'examen des Eaux d'Enghien. (Paris, 1785), in-12, 24 pp., br. 1 fr. 5o. (Catal. Dumont, no 82).

876. ERMENONville. Ermenonville ancien et moderne, par E. Lemarié. Dammartin, 1897, petit in-12, fig. br. 1 fr. 50. Rempli de détails intéressants sur les anciens seigneurs d'Ermenonville. nonville au XVIIIe siècle. Séjour de J.-J. Rousseau. moderne. (Catal. Voisin, 1897, no 26,357).

1

1

ErmeErmenonville

877. ESTOUCHES. 2 Mémoires judiciaires publiés en 1755. Pour le comte et la comtesse de Selve, seigneur et dame de Villiers. Contre le marquis de Selve, seigneur d'Audeville, et autres. — Ensemble 2 pièces in-fol. formant 24 p. 3 fr.

Procès relatif à la Terre et Seigneurie d'Étouches.

n° 30,269).

(Catal. Voisin, 1898,

878. ETAMPES. Notice hist. sur le château féodal d'Étampes. Paris et Étampes, 1867, in-8°, fig. et plan, br. n. c. 3 fr. - Catal. Dumont, no 82).

879. Léon Marquis.

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Notice hist. sur le château d'Étampes.

Etampes, 1885, petit in-8°, fig., br. n. c. 1 fr. 50.- (Cat. Dumont,

n° 82).

880. Max. Legrand.

L'Église Saint-Martin d'Étampes et ses pierres tombales. Orléans, 1892, in-8°, 1 eau forte, br. n. c. 2 fr. (Catal. Dumont, no 82).

-

881. Anthyme Saint-Paul. - Notre-Dame d'Étampes. Paris, 1884, in-4°, 15 pages, 3 pl., br. 2 fr. (Catal. Dumont, no 82).

882. L'abbé Alliot.

Cartulaire de Notre-Dame d'Étampes.

Paris, 1888, 1 vol. in-8°, br. 5 fr. — (Catal. Dumont, no 82).

883. L. Legrand. La chapelle et la fontaine de SaintSymphorien à Étampes. Étampes, 1896, in-8°, 8 p. br. 1 fr. (Catal. Dumont, no 82).

884. 22 actes et pièces sur parchemin, datées de 1560 à 1574. 15 fr.

Tous ces contrats sont relatifs à de nombreux achats de terres, faits par Denis Pinchon, curé de Saint-Gilles d'Etampes; lesdits biens situés à Bonvilliers. - (Catal. Voisin, 1867, n° 23,082).

885. Le Guerre d'Estampes en 1652, par René Hémard, relation inédite annotée et publiée par Paul Pinson. Paris, 1884, br. in-8° de 36 p. 2 fr.

Tiré à 100 exemplaires.

886. Certificat délivré par les administrateurs de l'HôtelDieu de Paris, le 6 mars 1709, constatant que Jeanne Martinet, femme de François Legrain, huissier royal à Étampes, a fait l'apprentissage de sage-femme audit Hôtel-Dieu pendant trois mois. Au dos se trouve un certificat délivré par la maîtresse sage-femme dudit Hôtel-Dieu. Document original sur parch., avec signature et cachet (curieux). 3 fr. 5o. (Catal. Voisin, 1896, no 22,753).

887. Un excentrique au XVIIIe siècle. — Étude biographique sur l'abbé Desforges, chanoine de l'église collégiale de Sainte-Croix d'Étampes (1723-1792), d'après les documents inédits, dont une lettre reproduite en fac-simile. Étampes, 1897, in-12, titre rouge et noir, broché non coupé. 8 fr.

Tiré à 50 exemplaires numérotés dont 5 sur papier Wathman et 45 sur vergé ancien. Exemplaire sur papier vergé.

L'abbé Desforges est connu par un ouvrage très rare sur le mariage des prêtres qui le fit mettre à la Bastille, et par l'invention de la gondole volante avec laquelle il faillit se tuer. - (Catal. Voisin, 1898. no 28,870).

888. Arrest du Parlement portant règlement pour le Collège d'Étampes et les maîtres de pension de ladite ville. Paris, 1770, in-4o, 12 pages. — (Catal. Dumont, no 82).

889.

Arrest du Parlement portant homologation d'une sen tence du siège de police d'Étampes, concernant l'ordre et la tranquilité publiques. Paris, 1780, in-4°, 19 pages. 2 fr. (Catal. Dumont, no 82).

890.Vieux souvenir Étampois. - Le journal d'une bonne femme d'Étampes pendant la Révolution (publié par M. Legrand). Étampes, 1895, br. in-12 de 23 p. (curieuse). 1 fr. 25. — Voisin, 1898, no 30,383).

(Catal.

891. Loi relative au maire d'Étampes, donnée à Paris, le 21 Mars 1792. Paris, 1792, in-4o de 3 p. Loi qui ordonne une cérémonie nationale pour honorer la mémoire du maire d'Étampes. Paris, 1792, in-4o de 3 p. Voisin, 1899, no 32,284).

Ensemble 2 pièces. 2 fr.

(Catal.

892. Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, célèbre naturaliste, né à Étampes (1772-1844). L. a. s. à son ami, le naturaliste Doyère, 25 septembre 1835, 5 p. pl. petit in-4° (curieuse). 8 fr.

Lettre fort intéressante. Geoffroy Saint-Hilaire se plaint amèrement de son gendre et de sa conduite scandaleuse à son égard. « Je suis le père le plus infortuné, il nous tuera tous, sa femme d'abord... » — (Cat. Voisin, 1899, no 32,852).

893.

- Geoffroy Saint-Hilaire.

L. a. s. à Buloz, le directeur de la Revue des Deux-Mondes. Paris, 6 octobre 1835; 2 p. 1/2 in-8° (très intéressante). 8 fr.

Superbe lettre scientifique; il propose à Buloz un travail pour la Revue, et lui en explique la composition. Il parle, en passant, de son excellent ami Alfred de Musset. On y a joint une notice de Dubois (d'Amiens) sur les travaux de Geoffroy Saint-Hilaire.. Catal. Voisin, 1898, n° 30116).

894. - Statue de Geoffroy-Saint-Hilaire à Étampes. (Inauguration, discours, pièces justificatives). Paris, 1857, in-4°, br. 2 fr. 50. (Catal. Dumont, no 82).

895. Abel Dufresne, littérateur et moraliste, né à Estampes en 1788, mort en 1862. 13 juin 1859; 2 pag. in-8°. 3 f.

Lettre humoristique sur le changement du goût littéraire. — (Catal. Voisin, 1899, n° 29,406).

896. Louise Abbema, célèbre femme peintre contemporaine, née à Étampes en 1855. Pièce aut. sig. en tête (1887), 5 p. 1/4 in-18. Papier avec sa devise: Je veux. 8 fr.

Curieuse pièce. C'est sa biographie écrite par elle-même et la liste de ses œuvres. On remarque parmi ses portraits ceux de Sarah Bernhardt, Jeanne Samary, Mme Doche, Madeleine Brohan, le prince de Galles, etc. - (Revue des Autog. n° 194).