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jeter sur les animaux domestiques; et, quoique généralement il n'attaque pas l'homme, il existe cependant de ces animaux qui, habitués au carnage, s'élancent sur les chasseurs les voyageurs et les gardiens de troupeaux. La chasse au fusil, est la seule qu'on lui fasse. (Voyez ci-après l'article loup.)

DU LOUP. De tous les animaux nuisibles, le loup est le plus dangereux, au moins dans notre pays. Aucune considération ne peut intercéder en sa faveur, et, tout, au contraire, exige qu'il soit à jamais proscrit. Aussi, est-ce contre lui que l'on a le plus imaginé de piéges. Lorsqu'il est pressé par la faim, ou enragé, il devient très à craindre pour l'homme; et, dans son état le plus ordinaire, il est un fléau pour l'agriculture dont il ruine le menu bétail, et en devient un aussi pour le gibier auquel il fait une chasse fort destructive; sa voracité le porte à manger de la chair corrompue, aussi bien que celle des victimes qu'il vient d'égorger.

A notre avis, le moyen le plus prompt comme le plus sûr de le détruire, et qui entraîne le moins d'inconvéniens, est le fusil; cependant, il en est quelques autres que l'on peut employer avec avantage; c'est surtout

ceux que nous allons faire connaître, et nous ne ferons qu'indiquer rapidement ceux dont l'usage expose à quelque danger.

Du traquenard. On fait des traquenards de trois formes différentes; voyez les pl. II, III, et IV.

Celui que représente la pl. II, est un tràquenard double à bascule, détendu. Toutes les pièces sont en fer, excepté la bascule F qui est en bois. Pour le tendre, il faut baisser les ressorts AA dont l'œil c maintient fermées les branches mobiles BB. Comme ces ressorts opposent une grande résistance, on les serre au moyen des vis nn, qui donnent la faculté de tendre le piége sans danger. Les deux ressorts baissés, les branches mobiles BB, tombent de chaque côté sur la bande de fer EE, qui forme la base du traquenard. Elles sont fixées dans les oreilles dd, au moyen de clous rivés sur lesquels elles tourneut. librement. Ces branches BB sont garnies en dedans d'une petite pièce de fer i, qui sert à les maintenir ouvertes, lorsqu'elle est engagée sous l'arrêt K qui tient de chaque côté à l'axe de la bascule F. Une fois les deux branches BB bien assujetties, et un appât convenable attaché sur la bascule avec un clou,

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