HISTOIRE ABRÉGÉE de l'Ordre des avocats, par M. Boucher-d'Argis. 19 CHAP. 1er. Idée générale de la profession d'avocat. CHAP. 11. Origine de la profession d'avocat chez les anciens. CHAP. 111. État du barreau chez les Grecs. CHAP. IV. État du barreau chez les Romains. CHAP. V. Origine de la profession d'avocat en France. CHAP. VI. État de l'Ordre des avocats, depuis l'institution du CHAP. VII. Quelles personnes sont admises à faire la fonction d'avocat, et des formalités de la réception. CHAP. VIII. De l'habillement des avocats. CHAP. IX. Du serment que les avocats prêtent à la rentrée du CHAP. X. Du bâtonnier de l'Ordre et du tableau des Avocats. CHAP. XIII. Des causes grasses, et comment l'usage en a été aboli. 89 CHAP. XIV. De la communication que les avocats se font de leurs CHAP. XV. De la communication au parquet. Qu'autrefois les avocats du roi au parlement et autres justices royales étaient choisis parmi les avocats et continuaient à en faire les fonctions pour les parties. - Quel est à présent 96 CHAP. XVII Des avocats consultans. CHAP. XVIII. De l'honoraire de avocats. CHAP. XIX. Des priviléges anciennement attachés à la qualité CHAP. XX. De la communauté des avocats et procureurs. Pages. 102 105 CHAP. XXI. Appendice (M. Dupin aîné). CHAP. XXII. Bibliothéque des avocats (id). PASQUIER, ou Dialogue des Avocats du parlement de Paris, par Loysel. APPENDICE au Dialogue des avocats de Loysel. SECONDE DIVISION. ÉTUDES nécessaires à l'exercice de la profession d'avocat. SECT. 11. Sur l'étude du droit naturel et public, et sur celle du 112 118 123 139 147 259 265 Ib. 277 SECT. IV. Étude du droit français (4e. lettre de Camus). 314 336 SECT. VI. De l'étude du droit étranger (6. lettre de Camus, 355 SECT. VII. Sur l'étude des príncipes de l'économie sociale, et des 359 SECT. VIII. Étude du droit public (Lettre de M. Berville ). SECT. XIII. Sur l'étude et l'application du droit criminel ( M. Dupin SECT. XIV. De la libre défense des accusés (M. Dupin aîné). § 1or. De la justice. . . 11. Ne pas juger sans entendre. S. Du choix d'un conseil.. SIV. Communication de l'accusé avec son conseil. 451 453 Ib. 456 . 450 465 vi. Nouvelles observations qui achèvent de prouver combien la libre défense est nécessaire dans l'intérêt de la justice et SECT. XV. Utilité des sciences physiques (et de la médecine légale) dans l'exercice de la profession d'avocat (M A. Séguier). . . . 489 SECT. XVII. Sur la manière d'exercer les différentes parties de la Est-il vrai qu'on ne doive pas citer les auteurs vivans? (M. Dupin aîné.). SECT. XIX. De l'éloquence du barreau, comparée à celle de la TROISIÈME DIVISION. Ib. DISCIPLINE DU BARREAU dans l'exercice de la profession d'avocat. 539 L'AMOUR DE SON ÉTAT, mercuriale prononcée par M. d'Aguesseau L'INDÉPENDANCE DE L'AVOCAT, discours prononcé par M. d'Agues- DECRET IMPERIAL du 14 décembre 1810, contenant règlement sur l'exercice de la profession d'avocat et la discipline du barreau. 591 DECRET qui ordonne la perception d'un droit de 25 fr. sur chaque prestation de serment des avocats qui seront reçus à la cour DECRET qui autorise le bâtonnier de l'Ordre des avocats à accep- Lor sur les délits de la presse, du 17 mai 1819; article concernant les discours prononcés et les écrits produits devant les tribunaux. 603 ORDONNANCE du roi sur l'incompatibilité des fonctions des avocats et des avoués, et qui interdit à ceux-ci la plaidoirie. CODE D'INSTRUCTION CRIMINELLE et de procédure civile; articles RAPPORT AU BOI, par M. de Peyronnet, garde des sceaux, sur 606 sur l'exercice de la profession d'avocat et la discipline du barreau. 610 EXAMEN DE L'ORDONNANCE de 1822, par M. A. DAVIEL. . . CHAP. 1er. De l'ordre des avocats suivant le décret de 1810. CHAP. 11. De l'ordre des avocats suivant l'ordonnance. FIN DE LA TABLE DES PECES CONTENUES DANS CE VOLUME. PRONONCÉ DISCOURS A L'OUVERTURE DES CONFÉRENCES DE LA BIBLIOTHEQUE DES AVOCATS, PAR M. DUPIN AINĖ, BATONNIER DE L'ORDRE. Tout droit blessé trouvera parmi nous des défenseurs. MESSIEURS ET CHERS CONFRÈRES, MoN premier besoin, comme mon premier devoir, en ouvrant cette séance, est de renouveler ici l'expression de ma vive reconnaissance pour les anciens de l'Ordre qui m'ont honoré de leurs suffrages en me nommant Bátonnier. Loin de le dissimuler, j'aime à le redire, cet honneur de famille déféré par mes égaux, par ceux au milieu desquels j'ai passé plus de la moitié de ma vie, m'a fait éprouver la joie la plus pure. J'y ai vu la plus belle récompense de mes travaux, le prix de mon attachement inaltérable aux maximes de notre profession, et le couronnement d'une carrière entièrement consacrée, comme le sera la vôtre, à l'étude du droit de tous et à la défense du droit de chacun. Puisse, Messieurs, mon élection trouver sa ratification auprès de vous, et devenir ainsi pour moi le gage le plus éclatant de l'estime et de l'amitié de tous mes confrères. Messieurs, nous allons reprendre nos Conférences, et je dois en conserver le ton; celui de l'abandon, de la confiance et de la confraternité. J'ai à vous entretenir de notre profession, des études qu'elle exige, des devoirs qu'elle impose. Ce sujet a été maintes fois traité par des voix plus éloquentes que la mienne; mais je n'ai point à craindre d'en parler encore en présence d'un Ordre qui s'enrichit sans cesse par l'accession de nouveaux membres auxquels le devoir du bâtonpier est surtout d'expliquer nos usages et de transmettre |