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Fig. 32. -Profil en long des conduites forcées projetées pour l'usine d'Artouste.

117 00 31,50

24,5

84,50

7500

+

0

1

2

Les résultats obtenus en pratique seront très suffisamment

exacts.

La détermination rationnelle des longueurs et des diamètres des divers tronçons au point de vue économique a donné lieu à diverses études. En général, cette détermination se fait plutôt par tâtonnements et de façon empirique.

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Conduites bifurquées. On est arrivé dans le même ordre d'idées et pour obtenir des solutions économiques, à réaliser des conduites bifurquées dans lesquelles on fait varier à mesure qu'on descend, nón seulement le diamètre, mais encore le nombre des conduites.

C'est ainsi que la maison Joya, de Grenoble, a construit les conduites de la chute de Villeneuve d'Aoste. Une première conduite de 1m. 040 de diamètre se bifurque en deux autres de 0 m. 740. Chacune de celles-ci se bifurqua encore autres, de 0 m. 540.

en deux

Je donne ci-après (fig. 33) le dessin de la bifurcation de la conduite de 1 m. 040 en deux de 0 m. 740. On y remarquera les robinets-vannes permettant d'isoler du tronc commun chacune des deux conduites inférieures, pour les cas d'arrêt ou de réparation.

Les pièces de jonction dites «< culottes » sont des pièces spéciales de chaudronnerie dont la fabrication doit être particulièrement soignée.

On remarquera que les départs des bifurcations, sur la conduite de Villeneuve d'Aoste, se font à 55°. Bien que cette installation ait donné d'excellents résultats, il faudra toujours prendre garde aux déformations qui peuvent se produire, lors de la mise en charge, dans ces assemblages obliques et à la difficulté de calculer les efforts moléculaires au voisinage des courbes d'intersection. Il semblerait préférable de réaliser ces assemblages en faisant arriver la conduite dérivée normalement à la conduite. principale, quitte à rétablir le parallélisme des conduites en redressant la conduite dérivée par une courbe de petit rayon dont la présence ne constitue pas un inconvénient sérieux. Le

calcul du coup de bélier dans ces conduites se fera comme pour les conduites à diamètre variable.

Je donne également à la page 91, à titre de renseignement, le schéma (fig. 34) des conduites étudiées pour une usine projetée à Saillens (Haute vallée de l'Ariège) pour la Compagnie des Chemins de fer du Midi.

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Les caractéristiques sont les suivantes :

Chute brute totale: 711 m.

Débit maximum total: 3.600 m.

Vitesse maximum admise : dans le tronc commun: 2 m. 93.

à la base des petites conduites:

4 m. 85.

On remarquera que l'on a à l'origine une conduite unique dont le diamètre est 1 m. 25. Quand l'épaisseur deviendrait trop forte, elle se divise en deux parties distinctes telles que le débit de l'une est la moitié de celle de l'autre. Enfin cette dernière se

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bifurque en deux équivalant chacune à celle qui s'est déjà détaillée.

Le diamètre de chaque conduite à la base est de 0 m. 560. Près de l'usine, ces trois conduites se raccordent les unes aux autres de façon à pouvoir alimenter indistinctement les groupes de 5000 poncelets sur les aubes des turbines qui constituent l'armement de l'usine.

La perte de charge prévue en régime maximum est égale à 40,14, soit 5, 7 % de la chute brute.

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Une question importante est celle du nombre et du groupement des conduites. Elle est intimement liée à la répartition du nombre et de la puissance des groupes générateurs à établir à l'usine. Cette question a donné lieu récemment à deux notes parues aux C. R. de l'Académie des Sciences et présentées par M. Baticle, Ingénieur des Ponts et Chaussées, qui a cherché, pour les installations hydrauliques, une formule analogue à celle de Thomson pour l'électricité.

La solution dépend non seulement du point de vue économique, mais encore du service que l'on veut assurer et de la sécurité que l'on veut obtenir.

Aux usines de Soulom et d'Eget de la Compagnie du Midi, qui étaient les premières et qui ont été établies à un moment où l'on ne prévoyait pas l'extension actuellement admise de la production du courant, on a établi des groupes indépendants, composés chacun d'une conduite, d'une turbine et d'un alternateur, ainsi que des accessoires correspondants. Dans chaque usine, existe un groupe semblable de réserve, de telle façon que chaque groupe peut être arrêté à tour de rôle et soumis à un entretien méthodique pour éviter les pannes et les avaries résultant d'un service trop prolongé.

A l'usine de Campocologno, dans les Grisons, chaque conduite alimente un groupe défini de turbines.

Dans la plupart des usines, les conduites sont reliées à une

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Niveau d'eau'statique (1967.00)

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Fig. 34. Profil en long des conduites forcées projetées pour l'usine de Saillens.

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