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de même date dans les 48 ans observés où la température maxima s'est trouvée dans les limites t'。 + F t'o étant la valeur moyenne

2

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de la température maxima à cette date. Alors N (t) = M (t + m) et N (7) se déduira du tableau (1) par interpolation. Les courbes représentant N (T) avec τ pour abscisse se raidissent pour positif en hiver et pour 7 négatif en été.

L'auteur exprime les fréquences N () par l'intégrale

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dont le calcul est donné par la méthode des moindres carrés.

Il considère la dispersion probable de la température comme un facteur important pour la définition du climat.

G.

Engineering (27 septembre 1918). Pression du vent sur les hautes cheminées. A l'occasion de l'érection d'une cheminée hardie à Saganoski, par la Weber Chimney Co de Chicago (haut. 194 pieds), le célèbre professeur Omori a fait d'intéressantes observations sur le mouvement du sommet de l'édifice sous la pression du vent. L'article donne des détails sur le mode de construction sur le dispositif seismographique installé au sommet de la cheminée. Omori a fait deux séries d'expériences analogues à Skegawa et à Tokio (hauteur 100 pieds). La conclusion est que sur une haute cheminée les oscillations dues au vent peuvent être aussi dangereuses que celles d'un tremblement de terre, et Omori recommande une distribution de la matière n'élevant pas le centre de gravité plus haut que le 1/4 de la hauteur totale.

II. MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS GÉNÉRAUX DE CONSTRUCTION.

Le Génie civil (30 novembre 1918). Francis SCHMITT: Machine allemande pour le creusement des tunnels et des galeries de mines. Le principe de cette machine est le suivant un outil foreur O (fig. 1) avance, en tournant, dans le terrain; il est fixé à l'extrémité d'un arbre, qui lui imprime ses deux mouvements de translation et de rotation, et qui les reçoit lui-même d'un mécanisme M assujetti à l'arrière. Sur l'arbre A est soudée une vis d'Archimède V assurant l'évacuation des déblais. D'un côté, l'arbre tourne et glisse dans les paliers fixes P du mécanisme, de l'autre, il tourne dans les deux croisillons-butées B qu'il entraîne, et qui sont fixés à l'intérieur d'un Ann. des P. et Ch. MÉMOIRES, 1918-VI.

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tube de tête T. Celui-ci, portant contre un épaulement E, ménagé à l'avant de la colonne des tubes de revêtement T, pousse donc celleci au fur et à mesure de l'avancement de l'arbre, et par conséquent de l'outil foreur.

M

T

Fig. 1. Schéma de la machine pour le creusement des galeries.

Ce dispositif produit ainsi à la fois le forage par la rotation et l'avancement du foret, l'évacuation automatique et continue des déblais par le mouvement de la vis, enfin le revêtement simultané par entraînement de la colonne de tubes.

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(Paris le 7 décembre 1918).-L. PERRIN: Nouveaux procédés pour la construction de pylônes en béton armé. Ces pylônes sont formés par l'assemblage d'éléments moulés à l'avance, de 0 m. 25 de hauteur, et du poids de 10 kilogr. au maximum. Ces éléments présentent des vides qui permettent la pose des armatures de liaison, et qui sont ensuite remplis de mortier. Chaque pylône est formé de deux ou plusieurs montants ainsi constitués, réunis de place en place par des pièces spéciales.

J.

Zeitschr. des Oesterr. Ingenieur und Architekten Vereines (26 juillet 1918). – P. FILLUNGER : Observation sur l'épreuve au choc par barreaux entaillés. On détermine le rapport du travail au choc, A, au volume V du barreau d'épreuve qu'on appellera résistance spécifique au choc. Si nous admettons que jusqu'à la rupture, la matière suive la loi de Hook, nous pouvons égaler le travail consommé à la déformation élastique et nous écrirons dans les cas simples

A == = 6.2 V K

。 étant la tension maxima dans le barreau, V le volume, K un coeffi

cient numérique. Sous la forme

A

V

K on voit que le premier

membre est formé de grandeurs mesurables dans l'épreuve et le second membre un produit de valeurs numériques dépendant de la matière du barreau mais non de sa forme et de sa grandeur. Ce ne serait pas le cas pour une éprouvette sollicitée par exemple à la

torsion.

Si le corps ne se déforme pas suivant la loi de Hook, on peut

A

encore considérer comme exprimant une propriété de la matière mais avec la restriction qu'on ne prendra ce rapport que pour des barreaux géométriquement semblables, par exemple des dés cubiques. On s'appuie ainsi sur la loi expérimentale appelée par Kick loi des résistances proportionnelles, suivant laquelle les corps semblables de même matière exigent pour des déformations semblables des sommes de travail proportionnelles à leurs volumes respectifs.

Dans la pratique de l'épreuve par barreaux entaillés, des errements un peu différents se sont établis chez les métallurgistes et les consommateurs d'acier. On divise le travail A correspondant au choc, non plus par V, mais par la section de rupture F, ce qui donne kg un rapport sur quoi E. Heyn fait observer « qu'on ne saurait

cm

compter que des barreaux proportionnels donnent des rapports égaux rapportés à une section unitaire. Ce serait plus vraisemblable pour A

le rapport v désignant la partie du volume qui emmagasine par

sa déformation le travail dynamique ».

Si b désigne la largeur, h la hauteur de la section de rupture, on est porté à poser la proportionnalité de A au produit b f (h).

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En discutant le travail de déformation du barreau l'auteur obtient par approximation pour f (h) une formule binôme en het h

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ou yo est la distance du centre de la section de rupture au centre de l'entaille circulaire.

I produit dans un tableau numérique les résultats d'essais sur barreaux entaillés ayant pour objet d'améliorer la méthode par l'in'troduction de la grandeur yo, ces essais portèrent sur du fer doux et une variété d'acier.

Il ressort de ses chiffres que l'erreur moyenne par rapport à la règle usuelle est sensiblement diminuée.

L'exactitude de l'épreuve par barreaux entaillés demeure bieu inférieure à celle des épreuves à la traction sur barreaux tordus. La

présence d'un défaut infime vers la section de rupture produit une réduction notable de la résistance.

L'auteur rapproche ses résultats de ceux qui ont été publiés par Schüle et Brunner en 1909 au congrès international de Copenhague et qui faisaient ressortir le rapport du travail de choc au volume déformé d'une manière permanente.

III. ROUTES. PONTS ET VIADUCS.

G.

Le Génie civil (7 décembre 1918). Pont basculant de 42 mètres de portée à l'entrée du port de la Seyne (rade de Toulon). Dans son Étude sur les ponts mobiles publiée dans les Annales de janvierfévrier 1916, M. Batard-Razelière a déjà signalé la construction de ce pont et donné quelques indications générales sur sa constitution. et son mode de fonctionnement.

L'article mentionné du Génie civil est une description détaillée de cet ouvrage avec de nombreuses figures; il contient aussi une grande planche hors texte permettant d'en bien comprendre tous les élé

ments.

- (14 décembre 1918). Les proportions économiques des ponts en arc en acier. Cette étude résume et commente un mémoire de M.J.A.L. Waddell dans lequel cet ingénieur a entrepris de résoudre les diverses questions relatives à la détermination des proportions des arcs en acier. M. Waddell donne une série de règles pour la fixation de ces proportions dans divers cas. Un tableau des dimensions des principaux ponts métalliques en arc complète cette étude.

IV. NAVIGATION INTÉRIEURE.

J.

Alf. BIJLS: Calculs concer-
Cette étude résume des

Le Génie civil (9 novembre 1918). nant les améliorations des rivières. expériences faites aux Pays-Bas, et qui ont permis de formuler les règles suivantes :

1o Ne faire les calculs que pour des sections de 10 à 20 kilomètres; 2o Ne pas déduire le coefficient de vitesse des formules empiriques, mais d'observations directes sur ces longues sections;

3o Exécuter le plus possible de jaugeages à toutes hauteurs d'eau et en déduire une relation entre débit et hauteur d'eau ;

4 Examiner si, pour les cas où aux hautes eaux le lit majeur est submergé, les formules du lit mineur sont applicables.

J.

V. TRAVAUX MARITIMES.

Engineer (18 et 25 janvier 1918). - Les ports de l'empire britannique. Une étude d'ensemble a été faite sur la situation actuelle des ports de l'empire britannique et sur les travaux qui seraient nécessaires pour les rendre accessibles aux navires d'un tirant d'eau de 11 m. 58.

Dans le port de Londres, les bassins ne peuvent recevoir des bâtiments dont les dimensions dépassent 9 m. 90 de tirant d'eau, 199 m. 64 de longueur et 23 m. 62 de largeur. L'achèvement des améliorations en cours réalisera, jusqu'au Royal Albert Dock, un chenal d'environ 14 mètres en morte eau; et, lorsque le nouveau South Albert Dock sera terminé, on disposera de 4 kilomètres de quais présentant une profondeur d'eau de 11 m. 58. L'écluse d'entrée a une longueur de 243 m. 84 et une largeur de 30 m. 48, avec une hauteur d'eau de 12 m. 70 en morte eau. Le nouveau bassin de radoub en construction au Royal Albert Dock aura une longueur de 228 m. 60, une largeur de 30 m. 48 et une hauteur d'eau de 10 m. 97 au-dessus du seuil.

Le chenal de Liverpool présente une profondeur minima de 15 m. 09 en haute mer de morte eau. Le nouveau Gladstone Dock en cours de construction a une écluse d'entrée dont la longueur est de 326 m. 13 et la largeur de 39 m. 62, avec une hauteur d'eau de 13 m. 41 sur le seuil en morte eau; quatre quais sont disposés pour recevoir des bâtiments de 305 mètres de longueur et de 12 m. 80 de tirant d'eau. Le bassin de radoub Gladstone, qui est déjà terminé, a une longueur de 306 m. 32, une largeur de 36 m. 57 et une hauteur d'eau de 11 m. 89 sur le seuil.

Pour Manchester, on est tenu par les dimensions du Ship Canal. L'écluse d'entrée a une longueur de 182 m. 88 et une largeur de 24 m. 38, avec une hauteur d'eau de 9 m. 14 sur le seuil. Il ne serait pas possible d'obtenir sans dépenses excessives l'accès des navires de 11 m. 58.

Southampton peut recevoir les bâtiments du plus grand tirant d'eau. Le chenal d'entrée a une profondeur minima de 13 m. 56 en haute mer de morte eau et de 12 m. 19 en basse mer de vive

eau.

De grands travaux sont à l'étude pour l'amélioration du port de Glasgow. On prévoit cinq bassins de marée, dont l'un aurait une profondeur de 12 m. 19.

Jusqu'au port de Hull, on dispose d'une profondeur minima de 14 m. 02 en morte eau.

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