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N° 28

ERRATA A L'ARTICLE No 13

NOTE SUR LA QUADRATURE D'AIRES LIMITÉES PAR DES ARCS DE PARABOLE

Page 306, ligne 20

y

au lieu de :

=

· f(x) + — kx (x2 —à ̧2) (x —à ̧2)... (a2 — ap2)

lire :

y = f(x) + k x (x2 — a ̧2) (x2 — a ̧2)....... (x2 — ap2)... (x2 —a2)

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et corriger de même l'expression de A, ligne 9, la somme après

réductions devient, ligne 11.

S=

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h

h

h ( 1/2 + y + ... + Yn − 1 + 1/2) + 1⁄2 (y ;' — y.) + (y'. — yn)

et les ordonnées extrêmes corrigées

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6

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3

N° 29

COMPTE RENDU DES PÉRIODIQUES

Périodiques français, par MM. JACQUINOT, Ingénieur en Chef, Inspecteur de l'École des Ponts et Chaussées, et A. GOUPIL, Ingénieur en Chef. Périodiques étrangers, par MM. A. GOUPIL et THERON, Ingénieurs en Chef. - Électricité appliquée, par M. BLONDEL, Ingénieur en Chef.

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Le Génie civil (Paris, 2 novembre 1918). J. MAGNEL: Lignes d'influence pour une poutre Vierendeel. La poutre Vierendeel, appelée encore poutre à arcades, présente, d'après le professeur belge Vierendeel, l'avantage fondamental de se prêter à un calcul plus exact que la poutre triangulée ordinaire.

On n'est cependant pas universellement d'accord avec M. Vierendeel à ce sujet, certains ingénieurs faisant observer qu'il y a bien des éléments d'incertitude dans le calcul de la poutre à arcades.

M. Magnel s'est proposé, dans cette importante étude, de montrer qu'il est possible de tracer toutes les lignes d'influence nécessaires pour l'étude des tensions sous charges mobiles, en faisant des calculs très simples.

(7 décembre 1918). L. ROBERT DE LA MAHOTIÈRE : Méthode simple et rapide pour tracer la méridienne en un point sans connaître sa latitude. Dans un lever topographique, les plans doivent être assez exactement orientés. Sous ce rapport la boussole ne suffit pas; il faut avoir recours à des observations astronomiques simples, faites sur le soleil pendant le jour, ou sur les étoiles pendant la nuit. Dans tous les cas, il est indispensable, pour effectuer les calculs, de connaître assez exactement la latitude du lieu où l'on opère. En outre, si l'astre observé est le soleil, il faut connaître l'heure exacte de l'observation. Or, il peut se présenter des cas, comme par

exemple dans les colonies, où ces données ne sont pas connues avec une suffisance approximation. On pourra alors avoir recours à la méthode simple et intéressante que décrit l'auteur et qui, d'ailleurs, peut être employée avantageusement dans tous les cas. Elle permet, non seulement de déterminer rapidement la méridienne, mais aussi la latitude quand celle-ci n'est pas connue.

J.

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Proceedings of the Royal Society of Edinburgh (vol. XXVII). — D' JOHN AITKEN: Sur des noyaux de condensation nuageuse. Les études de l'auteur sur les vésicules des nuages remontent à 1880; il reconnut alors la nécessité des noyaux (nuclei) pour la condensation de la vapeur d'eau. Wilson aborda la mesure de la condensation nuageuse. Les communications du Dr Aitken faites en 1893 et en 1912 montrèrent que certains noyaux avaient la propriété de condenser la vapeur d'eau même dans un air non saturé en raison de l'avidité de leur substance pour l'eau. Sa communication actuelle se rapporte aux noyaux ou particules de la forme la plus commune n'ayant que peu ou point d'affinité chimique pour l'eau et à ceux qui ont besoin de sursaturation pour provoquer la condensation. Il est établi que le plus grand nombre ne sont pas des particules de poussière mais seulement des ions ou des groupements d'ions. L'auteur décrit 'un appareil nouveau permettant de reconnaître dans une certaine mesure la grosseur des particules dans l'atmosphère d'après leur pouvoir condensateur ou d'après le degré de sursaturation nécessaire pour les rendre actives, lequel variera à l'inverse de leur grosseur. Ses études ont porté successivement sur les noyaux produits par décharge électrique, par étincelle, par l'action de la lumière solaire sur l'acide sulfureux, par un air plus ou moins vicié, par la chaleur des tubes de platine, de porcelaine, par le phosphore, l'aluminium, le zinc, le plomb et d'autres métaux sur lesquels ses recherches se couvrent avec celles du professeur Wilson.

Il conclut son exposé en faisant d'abord remarquer qu'un malentendu grave s'est glissé entre les auteurs dont quelques-uns associent les fines particules ou nuclei avec la poussière soulevée par le vent. Quoique une parcelle de cette dernière soit plus pesante que des milliers des premières, leur nombre reste négligeable.

Prenous l'expérience faite sur

1

2.000

de grain de fil de fer chauffé

à une température sensiblement au-dessous du rouge.

De la surface attaquée s'échappent des milliers de particules capables de provoquer la condensation avec une très faible sursatu

ration, bien que la perte de poids ne puisse être décélée que par une balance extrêmement précise. L'hydrogène pur brûlé dans un air sans poussière ne produit pas de ces particules, mais si on y fait passer un mince filament de coton il en produit aussitôt des milliers, ce qui montre bien la proportion extrêmement faible de matière qui se trouve dans les noyaux de condensation.

L'auteur a fait jadis un calcul de la grandeur des particules e2 σπhr4

en égalant leur tension électrique 2k2 -

27

superficielle T=

r

et leur tension

et il a trouvé approximativement r = 108

mais il exprime des doutes: il est généralement admis qu'à la surface de tout solide est condensée une pellicule de gaz ou de vapeur qui doit introduire un élément perturbateur dans ce calcul. C'est le cas notamment pour le phosphore dont l'aptitude à produire une quantité de noyaux doit dépendre de sa faculté de condenser la vapeur d'eau. Les particules dans ce cas doivent être extrêmement

tenues.

On a vu d'ailleurs qu'il n'existe aucune preuve que les ions seuls soient capables de former des noyaux suffisants pour produire la condensation avec une sursaturation faible. L'air contenant les particules les plus nombreuses, ou ce qu'on appelle les gros ions, se rencontre dans les districts pollués, dans les centres manufacturiers où on brûle beaucoup de houille. Ceux qui ont étudié les gros ions au moyen du champ électrique semblent admettre la nécessité d'un noyau auquel un ion est associé et lui transmet sa charge. Dans une solution colloïdale en suspension il y a des particules analogues animées de mouvements browniens, mobiles dans un champ électrique; on ne les appelle pas des ions, pourquoi dénommer ainsi les parcelles dans les gaz. Leur mouvement, avec une faible différence, correspond à la cataphorèse dans les liquides. La différence porte surtout sur leur différente stabilité, les particules dans les liquides restent isolées tandis que celles des gaz tendent à s'agglomérer,

(juin-septembre 1918). Sir Th. MUIR: Note sur la construction d'un orthogonant. L'auteur expose dans divers cas particuliers le mode de formation et diverses propriétés des déterminants appelés orthogonants par Cayley et qui lient les coefficients de variables reliées par une substitution orthogonale.

Cayley était arrivé dès 1846 à la formation d'une substitution orthogonale reliant les variables x, y, z, w et §, n∞ comme fonc

tions d'un troisième système 0,, 0, 0, 0,, de telle manière que le déterminant des coefficients soit d'une part

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(juillet 1917). — L. BECKER : La moyenne arithmétique et la valeur moyenne de certaines observations météorologiques. L'auteur s'est proposé de montrer que la moyenne arithmétique d'observations météorologiques similaires ne peut pas toujours être considérée comme représentant leur valeur moyenne.

Ses recherches se rapportent aux maxima de température à l'ombre relevés à l'Observatoire de Glasgow de 1868 à 1916. Il a calculé la moyenne arithmétique de 240 maxima pour chacune des 73 périodes de 5 jours et la température maxima moyenne to a été interpolée de ces moyennes pour chaque jour de l'année. Il a dressé un tableau no 1 donnant pour 1.000 jours les valeurs de M (t), c'està-dire le nombre de jours de même date où la température maxima s'est trouvée comprise dans les limites fo+I degré.

1
2

Les valeurs individuelles étant supposées groupées au voisinage de la moyenne arithmétique suivant la loi des Erreurs, la probabilité Þ (7) d'un écart t± ↑ par rapport à la moyenne arithmétique est exprimée par

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S'il n'y a qu'une seule cause constante d'écart, la moyenne arithmétique coïncidera avec la valeur moyenne, c'est-à-dire avec la valeur occupant la position moyenne dans un groupement des chiffres par ordre de grandeur. Or les résultats du tableau 1 ne s'accordent pas avec cette déduction, les chiffres d'une colonne peuvent être repiésentés approximativement par deux courbes théoriques d'erreurs dont les zéros ne coïncident pas. La meilleure valeur représentative de pareilles données est la valeur moyenne t'o, soit l'o to+m. Le zéro à partir duquel est compté devra être changé de m, de manière à donner des sommes égales de chaque côté du zéro.

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Quant au groupement des températures individuelles par rapport à la température moyenne, désignons par N (t) le nombre de jours

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