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inondées n'ont pas de débit longitudinal. Mais on arrive aux mêmes conclusions quand ce dernier débit n'est pas négligeable, q étant alors le débit total, o la partie de section du lit où il y a un débit longitudinal, l'équation (1) étant encore valable. Dans ce cas, avons-nous dit, p. est plus faible en valeur absolue, mais il a les mêmes propriétés au point de vue des signes. De plus, ici, l'instant to du maximum de hauteur précède un peu l'instant '2 du maximum de section w; lorsque t1, on a t, < t2 < t'2,

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=

0: est alors du signe de .. De même, à l'instant

δω
δι

4, du minimum de débit, et p sonto. Avec les mêmes

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δι

notations on conclut encore que l'on

a qı

+ 4)ds

<o pour le maximum et > o pour le minimum. Les conséquences pratiques déduites aux numéros III et IV subsistent, notamment pour l'influence de la rapidité de la crue dans le cas des maxima, laquelle tend à accentuer la différence t' - t.

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VI. Les considérations précédentes me semblent plus simples, et, notamment pour les minima, plus rigoureuses que celles développées par Kleitz (Annales des Ponts et Chaussées, 1877, 2€ semestre) qui, d'ailleurs, n'a soumis au calcul que le cas des maxima, avec p = o, cas plutôt assez exceptionnel (1).

p.

Une équation de même forme que l'équation (1) a été donnée par M. Boussinesq (Essai sur la théorie des eaux courantes, Additions, Mém. des Savants étrangers, t. 24, p. 57, éq. (403 bis)), p. tenant compte de l'évaporation et des infiltrations, en supposant qu'il n'y ait pas de débordements. On peut encore remarquer que, dans les pays chauds, par exemple dans le bassin du Nil, l'évaporation n'est pas toujours négligeable.

(1) Ainsi, depuis le mémoire de Kleitz, les idées sur la circulation souterraine des eaux au voisinage des rivières ont fait de notables progrès. Il me suffira de mentionner les études de Sainjon sur le Loiret (sur la Loire, le Loiret et les courants souterrains du Val d'Orléans, autographie) et une observation relative aux puits de Venette, près Compiègne (voir ma note du Bull. société math. sur les systèmes de réservoirs, t. 33, 1905, p. 131).

Enfin je joins ci-contre à ma note, sous forme de graphiques, les résultats précités, particulièrement remarquables, des jaugeages

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Fig. 1. Seine au pont de Mantes. 1" crue de Janvier-Février 1910

(jaugeages journaliers).

effectués sur la Seine au pont de Mantes pendant les crues exceptionnelles de janvier à mars 1910 par M. Willemin, sous la direction de M. Mahieu (voir en outre, planche 2, les tableaux

Débits

et graphiques dréssés par M. Willemin lui-même et contenant
diverses indications complémentaires).

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Fig. 2.

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co

6

6,2
Hauteurs h

6,4

6,6

6.8

7

Seine au pont de Mantes. Crues de Février-Mars 1910.

Il peut être utile au sujet de ces crues d'ajouter les renseignements suivants :

Le niveau stationnaire du 14 février est dû à la fusion à Mantes, par influence de l'Oise, d'un maximum des 12-13 février et d'un minimum du 15 février, ne différant que de 0 m. 05, de la Seine à Bezons.

La vitesse moyenne horaire de propagation du maximum de la crue extraordinaire de janvier-février 1910 a été de 1090 ms entre Paris (pont de la Tournelle) et le confluent de l'Oise, et de 3700 ms environ à l'aval.

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Il semble que les débits aient été peu différents à la montée et à la descente dans la période du 1er maximum, et même, sauf une anomalie (15 février) du second, qui se présente d'ailleurs avec des conditions spéciales; pour le 3o (4 mars), on ne peut se prononcer, car il n'y a pas eu de jeaugeages les 2, 3, 5 et 6 mars. Le même résultat apparaît, mais moins nettement, pour les périodes des minima.

Observons enfin que, pour ces crues de la Seine, les débits maxima semblent s'être à peu près conservés ou légèrement renforcés du confluent de l'Oise à celui de l'Eure, sur une longueur de 82 km. 5, tandis que les débits minima auraient eu une tendance plus nette à augmenter.

Ces résultats, conformes pour les minima aux nos IV et V, paraissent constituer pour les maxima un cas limite d'application des nos III et V; les périodes d'étale des maxima étaient assez

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valeur absolue, et l'on doit tenir compte, en outre, de l'apport des petits affluents intermédiaires comme l'Epte, qui exigent une correction spéciale.

N° 23

CHRONIQUE

Amélioration du triage par la gravité et réduction
des dépenses.

Par M. GOUPIL

Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées.

Nous donnons d'abord in extenso la traduction de l'art. de Frölich, paru sous ce titre dans la Zeitung der Ver. deutscher Eisenbahnverwaltungen (13 juillet 1918). L'expérience de la guerre a fait ressortir l'importance des services que peut rendre une gare de triage bien exploitée. Deux fonctions principales lui incombent 1° celles d'une gare proprement dite en tant que groupement du personnel et du matériel de traction, formation et décomposition de trains; 20 les opérations propres de triage dont l'outillage comprend en première ligne les voies de gravité avec les voies attenantes de débranchement et de distribution. De ces deux séries d'opérations, celle pour laquelle elle est le moins largement dotée entraîne la limitation de son rendement. Mais tandis que l'on peut toujours faire face à la première par les agrandissements, les accroissements du parc, des effectifs, etc., l'augmentation du triage rencontre de sérieuses difficultés quand elle tient au rendement d'un dos d'âne unique qui ne peut être en général doublé d'une installation parallèle et qui doit dès lors débiter le plus possible par lui-même. Les améliorations constructives à envisager d'abord dans le tracé des voies, la manœuvre des aiguilles, le service des sabots-freins ou sabots d'enrayement, des locomotives de poussage font l'objet des retouches locales reconnues nécessaires.

Des mesures moins pressantes au début mais à la longue, d'une nécessité coûteuse, viennent s'imposer ensuite locomotives de secours pour le poussage des wagons restés en panne, allocations de primes, augmentation numérique du personnel, notamment des

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