1. Immeubles. 276 78 37 82 10 48 La maison conventuelle, le jardin et l'enclos.... 1.600 II. Charges. Entretien des immeubles et gages des domestiques 27 12.10 119 5 136 16 30 468 8 2.917 9 Honoraires du directeur de la maison... Desserte de nos fondations.. Rentes seigneuriales.. Décimes et capitation.. 490 332 70 10 74 13 15 972 3 III. Meubles. A la sacristie un soleil, un ciboire, deux calices, un encensoir, deux orseaux et un plateau, une grande patène pour la communion, six chapes, 18 chasubles, 10 dalmatiques et tuniques, 26 aubes, 46 amicts, 30 nappes, un drap mortuaire, un bénitier en cuivre, 16 chandeliers en bois, etc.... A la communauté: 32 lits de religieuses, 30 lits de pensionnaires, 8 lits de domestiques, 20 couverts d'argent, une cuillère à potage, 18 cuillères à café, 29 grandes armoires, 53 petites armoires ou buffets, 63 coffres, 467 draps, 98 douzaines de serviettes, 133 nappes, 107 chaises de paille, etc... et environ 300 volumes d'ouvrages de piété.. A l'écurie trois chevaux, deux boeufs, onze vaches, deux charettes, et les outils pour travailler la terre. Signé Sœur Marie-Madeleine, supérieure. » (L. 787.) Au 14 novembre 1790, la communauté comprenait : 17 sœurs de chœur. Constance-Vincente Morice, Marie-Madeleine, supér. 64 ans. Marie-Joseph Le Guernalec, de Sainte-Angèle, 47 ans. Gillonne Houssin, Marie-Céleste, 40 ans. Jeanne-Franç. Houssin, de Ste-Rose, 26 ans, morte en 1839. Marie-Anne Cathelinai, de Sainte-Élisabeth, 32 ans. 7 sœurs converses. Jeanne-Hélène Le Hénau, Sainte-Marthe, 66 ans. Jeanne Le Gallo, Saint-Maurice, 51 ans. Jeanne Traouen, Saint-Joachim, 41 ans. Laurence Le Calvé, Sainte-Julie, 26 ans. (L. 780). Toutes ces religieuses déclarèrent vouloir continuer la vie commune. II. REVOLUTION. Au moment de la Révolution, le Faouet avait été choisi comme chef-lieu de district. Les administrateurs composant le directoire du district étaient dans les idées avancées, et partisans de l'Eglise constitutionnelle. Les Ursulines ne pouvaient pas leur plaire. Voici la lettre qu'ils écrivirent, le 12 janvier 1792, à leur sujet, aux administrateurs du département, à Vannes : « Messieurs, par notre lettre et notre arrêté du 30 juillet 1791, nous vous avons instruits du refus des religieuses Ursulines du Faouet de se conformer à la loi du 15 avril dernier, qui exige d'elles le serment prescrit par les lois des 26 décembre 1790 et 22 mars 1791. Cette communauté est une pépinière d'aristocratie, dont le venin se répand dans plusieurs paroisses, et même sur quelques ecclésiastiques assermentés de notre ressort. Elles tâchent, guidées sans doute par le prêtre qui les dirige, de porter ces derniers à la rétractation, et emploient tous les moyens possibles pour y parvenir. « Nous vous prions, Messieurs, de nous délivrer de ces furieuses le plus tôt possible, ou de nous autoriser à leur faire sommation de sortir de leur communauté, et à les faire transférer dans une autre, si sous trois jours, à compter du jour de la sommation, elles n'ont point satisfait aux dispositions des lois susdatées. Les administrateurs composant le directoire du district du Faouet : Voici la réponse des administrateurs du département : Vannes, le 16 janvier 1792. « Nous voyons avec peine, Messieurs, que les religieuses Ursulines du Faouet, ennemies déclarées de la Constitution, font de perfides efforts pour propager leurs principes daugereux, et nous vous seconderons en tout ce qui dépendra de nous pour les ramener à la soumission à la loi. |