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fixæ : unde cum omissió recitationis unius non habeat continuationem cum omissione alterius, dicendum est quamcunque omissionem, licet sæpius repetitam, nunquam omissionem gravem inferre, quia quælibet omissio, quamvis materiæ totius, fuit tamen omissio levis.

- « Il y a de bons théologiens qui croient avec Pontas, v. VOEU, cas IX, que quand on omet toute la matière d'un vou, quelque lé– gère qu'elle soit, on pèche mortellement. Quoique je sois d'une opinion fort différente, je ne conseillerais pas à la personne dont il s'agit de regarder une faute aussi souvent multipliée que la sienne comme sûrement vénielle. Car, 1° il peut très-bien se trouver dans des négligences si souvent réitérées, uné espèce de volonté interprétative de les continuer. Or, est-il bien sûr que si je voulais manquer pendant un mois à réciter sept Pater et Ave, que je dois par vœu tous les jours, je ne fisse qu'une faute fort légère ? En manquant une fois ou deux un psaume assez court de mon office, je ne pécherais pas mortellement. En serait-il de même si je me proposais virtuellement de recommencer tous les jours? 2° Si j'avais fait vœu de donner tous le jours un sou à tel pauvre, et que j'y manquasse pendant deux mois, je soustrairais une masse considérable à l'honneur de Dieu. N'est-il pas vrai que je fais quelque chose de semblable, quand, sur la totalité des prières que j'ai promises en gros, je lui en enlève une partie ? Mais quand on supposerait que tout cela n'est que douteux, au moins faudrait-il en revenir à la règle : In dubio pars tutior tenenda. Au reste, notre casuiste reconnaît, pag. 205, qu'une personne qui aurait fait vou simul et semel de réciter cent Ave, pécherait mortellement, si elle y manquait absolument.»>

CASUS X. pag. 203. Octavius vovit jejunare singulis annis in festo sanctæ Apolloniæ, sed cum hoc quandoque incidat in diem dominicam, dubitat an hac die vel antecedente sabbato jejunare teneatur. Q. dubii solu

tio.

R. Cum ex D. Thoma, 2-2, q. 141, art. 5, jejunium duplex sit, aliud afflictionis ad macerandum corpus, ut subdatur spiritui; aliud exsultationis, ut jejunans magis contemplationi vacet, et magis ad spirituale gaudium ac festi celebrationem disponatur, videndum est an Octavius in jejunii voto primum finem intenderit, an secundum. Si primum, debet jejunare in sabbato præcedenti, juxta morem universalis Ecclesiæ. Si secundum, videtur quod debeat jejunare die dominica. Ratio est quia votum de re licita obligat. Atqui jejunare die dominica licitum est, uti constat ex SS. Hieronymo epist. ad Lucinium, Thoma cit. loc., Antonino, part. u, tit. 11, cap. 2, et aliis apud Sayrum, lib. vi, cap. 8. Neque obstat quod can. fin., dist. 30, jejunium dominica die prohibeatur: id enim intelligendum, quando jejunatur ex contemptu dominicæ diei, vel ex superstitione aut errore hæreticorum cæteroqui enim id licitum est. In praxi tamen, et universalius lo

quendo, in dubio de præfata intentione, licet possit jejunare die dominica, regulariter consulendum est, quod se conformet spiritui Ecclesiæ ad vitandam singularita

tem.

- « Je ferais précisément tout le contraire de ce que décide ici l'auteur, dont, pour le, répéter en passant, les citations sont très-peu justes. Voyez Pontas, v. VOEU, cas VI.»

CASUS X. pag. 224. Quæritur an qui vovit non amplius concumbere cum femina, possit sine dispensatione matrimonium contrahere. R. De hoc dictum supra v. MATRIMONIUM, cas V.

CASUS XI. Pag. 110. Juvenis annos 20 natus vovit, si ex gravi quo correptus erat morbo convalesceret, se toto vitæ decursu huic infirmorum xenodochio deserviturum. Q. an recuperata valetudine possit per aliquod tempus, et quantum, voti sui exsecutionem differre.

R. Posse, sed ad modicum tempus. Quod possit, hinc colligere est quod obligatio votum statim, seu quamprimum adimplendi, juxta communem prudentum sententiam, semper aliquam dilationem admittit, sicut et aliæ obligationes sub dictis particulis enuntiatæ. Quod autem, nisi subsit rationabilis causa differendi ad notabile tempus exsecutionem voti, exsecutio hæc diu nequeat differri, liquet ex his Deuter. verbis cap. xxxin: Cum volum voveris Domino Deo tuo, non tardabis reddere; et si moratus fueris, reputabitur tibi in peccatum. Cum autem juvenis noster perfecte jam convaluerit, et attenta ejus annorum 20 ætate idoneus sit qui xenodochio de præsenti inserviat, nulla apparet rationabilis causa cur voti ejus exsecutio ad longum tempus differatur: idque eo verius est, quod tanto minus de voto suo quod perpetuum est, reddet Deo, quanto plus ipsius exsecutionem protrahet. Unde ultra spatium quatuor vel quinque mensium voti hujus exsecutionem differre non debet.

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Votum sub conditione. CASUS XII. pag. 93. Vovit Joannes se pauperibus julios sex largiturum, si Deus per mensem eum a gravi, in quod incidere solebat, peccato præservet. At ne promissum implere teneatur, ultima mensis die peccatum illud de industria committit. Q. an ad eamdem eleemosynam obligari continuet.

R. Negat. Ratio est quia conditionate vovens, per se loquendo, ad voli exsecutionem non tenetur conditione non impleta, cum nonnisi sub prædicta conditione sese obligare voluerit, quamvis quod dicta conditio nog ponatur in esse, ex culpa ipsius contingat.

1317

mensem

TABLE DES MATIERES.

Cum igitur Joannes votum suum emiserit sub conditione, quod Deus eum a gravi culpa per mensem præservet; quod idem est ac dicere, si ipse vovens, adjuvante Deo, per culpa gravi abstineat; licet ex pravo ipsius fine factum sit ut conditio non fuerit impleta, adeoque gravius peccaverit, idem scelus deliberate committendo; non est obligandus ad sex julios in eleemosynam erogandos.

Dixi, per se loquendo, quia si vovens intendisset se ad prædictam eleemosynam obligare, in casu quo per seipsum præcise staret, ne apposita conditio impleretur, tunc contrarium dicendum esset. Ita Suarez, lib. Iv, de Voto, cap. 17, n. 20.

1318

« Le droit romain paraît raisonner
mieux que certains casuistes: Quicunque,
dit-il, leg. 85, ff. de Verb. oblig., sub conditione
minus obligatur. Au fond, un homme qui
obligatus, curavit ne conditio existeret, nihilo-
fait vœu de la fin s'oblige par une suite né-
cessaire à n'y pas mettre des obstacles de
propos délibéré. Du reste, un sage confesseur
ne manquera jamais à donner par pénitence
ce qu'un mauvais chrétien aura voulu ména-
ger par une conduite très - frauduleuse.
Voyez sur cette question et une autre plus
difficile, le peu que j'en ai dit, part. n, de
Religione, cap. 6, de Voto, art. 4, reg. 5,

n. 133. »

TABLE DES MATIÈRES.

au nombre du cas, ou à la On se contentera, pour ne pas faire une Table trop longue, de citer la page où commence l'article, ensuite le nombre du cas où se trouve la décision, et on le citera en chiffre commun. Lorsque la décision se trouvera dans l'espèce de petit Dictionnaire latin qui finit le second volume, on ajoutera une

tête, quand ils en seront tous tirés. Comme le premier tome va depuis A jusqu'à J, et le second depuis la suite du I jusqu'à la fin, on verra tout d'un coup lequel des deux il faudra ouvrir, pour trouver ce dont on aura besoin. Le Dictionnaire latin est tout entier dans le second tome. J'avertis une fois pour toutes qu'il sera toujours fort bon de lire les notions préliminaires, surtout dans les matières qui ne sont que de droit positif.

A

ABANDON. Il y en a de cinq sortes, page 13. ABBAYE. Lieu érigé en prélature, page 15. ABB, page 15. Un savant vaut-il mieux, pour la conduite d'un monastère, qu'un homme bien régulier, mais dépourvu de lumières ? 1.

Un religieux étranger ne peut, sans dispense, être fait abbé dans un autre ordre, 2.

Un abbé peut-il déposer de son chef un prieur conventuel? 3.

Peut-il nommer à une cure sans le consentement du chapitre de son monastère ? 4. Ou recevoir un novice malgré tous ses religieux? 5. Que dire en cas que les voix soient partagées? ibid. Cas où l'abbé aurait un privilége ad hoc, 6.

L'abbé peut-il absoudre son religieux qui a donné un soufflet à un ecclésiastique séculier ? 7.

Peut-il disposer en maître de ce qui lui reste après avoir fo urni aux besoins de ses frères? 8.

Un abbé donne quelquefois la tonsure et les mineurs, 9. Il ne doit pas quitter son monastère pour faire sa licence, 10.

Celui qui est pourvu d'une abbaye en commende doit-il recevoir la prêtrise dans l'année ? 11. Est-il privé de son abbaye s'il y manque ? 12.

Un prieur conventuel qui manque à se faire ordonner prêtre, fait-il les fruits siens? 13.

ABBESSE, page 21. Une fille illégitime ne peut être élue abbesse, 6. Une abbesse ne peut donner le voile ni à une novice, avant que d'avoir pris possession de son abbaye, 1; ni à une fille qu'elle sait être forcée par ses parents à se faire religieuse, 9.

Peut-elle donner une partie de la dot d'une fille qu'on destine au cloître, en cas que celle-ci ne fasse pas profession? 8.

Doit-elle introduire le scrutin dans un monastère où il n'est pas en usage? 2.

Elle ne peut recevoir seule à la grille les visites de ses parents, 3.

Elle ne peut ni user de suspense, 4; ni se choisir un confesseur non approuvé, 5.

Quand elle est transférée dans une maison réformée, elle doit en embrasser la réforme, 7.

ABEILLES, page 23. Le propriétaire d'un essaim d'abeilles
a droit de le suivre partout, et de le reprendre où il se
trouve.

ABLUTION. Voyez MESSE, cas 1, 2, 3, etc.
ABOMINATION, page 28. Considérée comme action, est
tantôt morale, tantôt religieuse.

ABONNEMENT, page 29. Convention entre le producteur
ou le marchand et le consommateur d'un objet quelconque.
ABORDAGE, page 30. Choc de deux vaisseaux qui entraîne
des dommages plus ou moins considérables: par qui et
comment ces dommages sont supportés.

ABREUVOIRS, page 31. Ceux qui y conduisent des bestiaux atteints de maladies contagieuses sont obligés à restitution.

ABROGATION, DEROGATION, page 31. L'abrogation est expresse ou tacite.

ABSENCE, ABSENT, pages 52, 33. Quand une personne à cessé de paraître à son domicile depuis quatre ans, le tribunal civil déclare son absence; mais la déclaration d'absence ne peut être prononcée qu'après dix ans révolus depuis la disparition ou les dernières nouvelles de la per

sonne.

ABSENCE DES PASTEURS, page 35. D'après le concile de Trente, un évêque ne peut s'absenter de son diocèse plus de deux ou trois mois, à moins de cause majeure. La même obligation est imposée aux curés et aux autres titulaires ayant charge d'àines.

ABSOLUTION, page 25. ABSOLUTIO, page 1013. Propositions de morale relâchée flétries sur cette matière, p. 41. Que penser d'une absolution, ou déprécative, ou donnée par ces seuls mots: Absolvo te, 1 et 2.

Un hérétique public privé de son bénéfice, un excommunié dénoncé, un prêtre suspens, interdit ou excommunié occulte, peuvent-ils absoudre validement ? 32, 33 et 34.

Peut-on donner l'absolution à un paysan qui ne sait ni Pater ni Credo? 6.

Faut-il faire répéter des confessions à celui qui les a faites dans un temps où il ignorait les principaux mystères de la foi? 3.

Peut-on donner l'absolution à un vieux pécheur, qui a perdu l'usage de la parole et de la raison, mais qui avait 4. Quid s'il n'en avait demandé un confesseur? 3, et point demandé ? 4. Ou qu'étant ivre il eût fait une chute mortelle? 1. Ou qu'il fût tombé d'un arbre en volant des fruits? 2.

Peut-on absoudre un moribond sous condition? 5.

On ne peut absoudre celui qu'on juge n'avoir point de douleur surnaturelle, 6 et 7. Mais bien une personne qui, ayant perdu la mémoire, ne s'accuse qu'en gros de ses péchés, 8.

Il faut refuser l'absolution à une personne qui ne s'ac cuse que de péchés véniels, et y retombe aussitôt, 9.

Les simples imperfections ne sont pas matière d'absolution, 10.

Peut-on absondre un étranger qui ne peut s'accuser que par signes? 11. Serait-il obligé de se confesser par interprète, s'il en trouvait un ? ibid.

L'absolution donnée à des pestiférés qu'on ne voit pas est valable, 12.

On ne peut absoudre un pénitent, par cela seul qu'il assure qu'il déteste son péché, 15. Plusieurs cas où il faut refuser on dillerer l'absolution, ibid. La faut-il refuser à un catholique qui a un valet huguenot? 14. Ou à un homme qui pèche avec une femme qu'il ne peut congédier sans

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beaucoup d'inconvénients ? 15 et 16. 11. Ou à une fille qui pèche avec un domestique qu'elle ne peut renvoyer? 17.

Cas de celui qui voit une personne avec qui il a longtemps péché, mais avec qui il ne pèche plus depuis longtemps, 18. Cas de celui qui retient une personne avec qui il n'a péché que deux fois, 19 et 22. Ou qui, depuis deux mois, n'est pas tombé, 23. Ou qui s'est beaucoup corrigé, 24 et 30.

Une mission suffit-elle pour faire donner l'absolution à un pécheur qui est dans l'occasion, et qui promet de la quitter? 20 et 23. Peut-on l'accorder à un fiancé qui pèche avec sa fiancée, et continue à la voir pour ne pas perdre sa fortune? 21. 15.

Un homme qui n'a pas jeûné le carême, quoiqu'il l'eût pu absolument, peut-il quelquefois être absous ? 26.

Peut-on absoudre un homme qui promet de restituer avant qu'il l'ait fait ? 27. Ou un usurier dans le même cas? 28. Ou celui qui, étant dans une longue habitude de mollesse, fait un fong pèlerinage par esprit de pénitence? 29. Peut-on refuser l'absolution à un juge qui a déclaré nuls des mariages de plusieurs enfants de famille, parce qu'ils étaient contractés sans le consentement de leurs parents? 31.

Doit-on toujours refuser l'absolution à une personne qui a grièvement péché dix fois dans un mois, 9. Ou à elui qui va aux assemblées du carnaval, et s'expose à des mouvements impurs? 13. Ou à un gentilhomme qui donne à jouer, quoiqu'il sache que cela doane occasion d'offenser Dieu ? 14.

Un confesseur peut-il faire jurer un pénitent qu'il quittera une occasion prochaine de pécher? 16. Peut-il absoudre un moribond qui a encore chez lui une concubine? 17. Doit-il refuser l'absolution à un contrebandier? 18. Peut-il la donner à un pénitent qui est déjà hors du tribunal, et qu'il a oublié d'absoudre ?** 20.

L'absolution donnée à u pénitent lié d'une excommunication qu'il a oubliée est-elle valable? 21. Le serait-elle, si le prêtre n'avait dit que Absolvo le a peccatis? 22. Pourrait-on la refuser soit à un vieillard qui a encouru une censure réservée au saint-siége, mais qui De peut y recourir à cause de ses infirmités?* 93. Soit à une femme qui, ayant quitté son mari, parce qu'elle en était maltraitée, ne veut pas retourner à lui ?

24.

Que dire d'un confesseur qui, hors l'article de la mort, a absous son complice, ne sachant pas par sa faute que cela lui était défendu sous peine de censure? * 25. Une complice n'osant révéler sa turpitude à un autre qu'à celui avec qui elle a péché, attend exprès qu'elle soit sur le point de mourir pour se confesser à lui; l'absolution qu'elle en reçoit est-elle bonne? * 26.

Que dire d'un prêtre qui, sans intention d'absoudre, prononce les paroles de l'absolution sur ceux à qui il lá refuse, de peur qu'on ne s'aperçoive qu'il ne les absout pas?* 27.

ABSTINENCE, pag. 57 et suiv. La loi de l'abstinence établie par l'Eglise oblige, sous peine de péché mortel, tous ceux qui ont atteint l'âge de discrétion, de s'abstenir d'aliments gras les vendredis, samedis et certains jours du carême et de l'année. Ils n'en sont exemptés que par des raisons légitimes ou une dispense de leurs supérieurs.

ACCAPAREMENT, page 63. Crime que la loi punit d'un emprisonnement de deux mois au moins et de deux ans au plus, et d'une amende de 1,000 à 20,000 fr.

ACCEPTATION, page 64. Action de recevoir, d'agréer une chose offerte ou remise. Considérée dans l'ordre du droit, elle est toujours la formation d'un contrat. Selon le Code, toutes personnes peuvent recevoir par donation entre-vifs ou par testament, excepté ceux que la loi en déclare incapables.

ACCEPTION DE PERSONNES, page 67. Pèche-t-on par acception de personues, quand on fait plus d'honneur à un riche qu'à un pauvre? 1. Ou qu'on donne un bénéfice à quelqu'un parce qu'il est noble? 2.

Que penser, soit d'un général d'armée qui, dans une distribution de récompenses, donne plus à ceux qu'il aime davantage? 3. Soit d'un supérieur qui accorde à une personne de qualité une dispense qu'il refuse à une personne de médiocre condition? 4.

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n'a pas eu de part dans le moment, mais indirectement dans la cause.

- ACCOUCHEMENT, page 73. Peu-on, pour sauver la mère, tirer par force de son sein son enfant, à qui cele opération donnera la mort?

Voyez AVORTEMENT.

ACCROISSEMENT, page 73. D'après le code civil, il y a lien à accroissement au profit des légataires dans le cas où le legs est fait à plusieurs conjointement, i. e. quand une chose non susceptible de division a été donnée par le mème acte à plusieurs personnes, même séparément.

ACCUSATEUR, page 75. Cas où un homme est ou n'est pas tenu d'en accuser un autre, 1. Doit-on toujours employer la correction fraternelle avant que d'accuser un coupable? 2.

Que doit faire celui qui, pendant la procédure, reconnaît qu'il a accusé mal à propos? 3. A quoi doit être condamné un faux accusateur? 4. Celui qui voit un accusateur près de succomber faute de preuves, doit-il prouver que son accusation est juste? 5. Un inférieur peut-il accuser son supérieur? 7. Le juge peut-il admettre un accusateur notoirement excommunié, noté d'infamie ou accusé luimême d'un grand crime? 6.

Voyez ACCUSE, CRIMINEL, TÉMOIN.

Accusé, page 75. Un accusé peut-il nier un crime capital pour sauver sa vie? 1. A-t-il péché mortellement en sauvant sa vie par ce moyen? 2. Peut-on l'absoudre, s'il continue à soutenir contre un seul témoin qu'il est innocent? 3. Doit-il confesser son crime après son arrêt de mort? ibid. Peut-il s'avouer coupable quand il est innocent? 8.

Peut-on pourvoir d'une dignité ecclésiastique ou y élire un homme accusé de vol et d'adultère ? 4.

Un homme condamné à mort par contumace, peut-il se défendre contre les archers qui veulent s'en saisir ? 5.

Un sous-diacre décrété d'ajournement personnel peutil, sur le simple aveu qu'il fait de sa faute, être condamné par l'official? 6.

Une femme coupable et accusée d'adultère, doit-elle l'avouer au juge? 7.

Celui qui n'est point appelé en témoignage doit-il travailler à la justification d'un innocent qui est injustement accusé ? 9.

ACHAT, pag. 79 el suiv. EMPTIO, page 1175. Si une chose achetée, et non livrée faute de payement du prix convenu, se détériore, la perte en tombe sur l'acheteur, 1. Exceptions, ibid.

Un cheval qui périt après une vente purement verbale, périt-il pour l'acheteur? 2.

Un marchand peut acheter du blé pour le garder jusqu'à un temps où il sera plus cher, 3. Peut-il acheter du drap à plus bas prix, parce qu'il le paye d'avance ? 4, et * 1.

Celui qui achète un de deux chevaux, sans spécifier lequel, ne peut exiger le plus beau, 5. Quid, si le moins beau était mort, ou qu'ils fussent morts tous deux avant que d'être livrés ? ibid.

Un homme qui peut se faire payer aisément peut-il acheter un contrat à plus bas prix qu'il n'est constitué ? 6, 14 et 15. 6, page 1178.

Celui qui achete une maison ne peut en déloger le locataire, ni lui faire un bail plus fort, 7.

Celui qui vend la vigne, vend tacitement les échalas, 9. L'acheteur d'un bien volé doit le rendre à son maître, et ne peut en répéter le prix, 10. Mais il n'est pas tenu d'en rendre la valeur, si ce bien a péri entre ses mains, ou qu'il l'ait donné, 11. Peut-il le rendre au voleur et en retirer son argent? 12 et 13. Dans le doute, si la chose est volée, doit-il faire ses diligences pour s'en instruire? 5. Celui qui a acheté de bonne foi un vrai diamant pour un faux, doit-il rompre le contrat quand il vient à connaltre le prix de la chose? 3. Peut-on acheter un diamant au-dessous de son prix, quand ce prix a été taxé par des gens habiles? 4.

Un commissionnaire peut-il grossir ses mémoires pour se dédommager de ses pertes? 17.

Un tailleur qui achète beaucoup chez un marchand peut-il se faire paver de ses pratiques plus qu'il n'a payé lui-même, sous prétexte que le drapier lui fait une re

mise? 18.

Celui qui a fait saisir réellement la maison de son débiteur peut-il, quand elle est vendue par décret, la prendre beaucoup au-dessous de sa juste valeur ? 19.

Un orfévre ne peut-il payer qu'au poids un calice où il y a beaucoup de façon? 20. Peut-on acheter une maison sous condition de la rendre quand on voudra, en rendant le prix ??.

Voyez MONOPOLE, VENTE, USURE.

ACTE, page 89. Tout acte ou contrat doit être revêtu

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ACTE AUTHENTIQue, page 89.
ACTE SOUS SEING PRIVÉ, ibid.

ACTE NOTARIÉ, page 91. Doit être reçu par deux notaires
ou par un notaire assisté de deux témoins, à peine de
nullité.

ACTES DE FOI, D'ESPÉRANCE ET DE CHARITÉ, ibid. Tout
chrétien est obligé d'en faire de temps en temps, sinon
explicitement, au moins implicitement.

ADJURATION, page 93. Invocation des saints et des choses
saintes.

ADJURATIO, page 1059. Un faux mendiant qui conjure
au nom de J.-C. et de ses plaies les passants de lui donner
l'aumône, pèche-t-il mortellement ? ibid.

ADOPTION, page 93. Alliance ou aflinité légale. L'adoption
est dé endue aux prêtres par les lois de l'Eglise.

1

ADOPT.O, 105). Un fils adoptif peut-il, après la mort de
celui qui l'a adopté, épouser sa veuve ou sa fille? ibid.
Voy. EMP CHEMENTS, empêchement de la parenté légale.

ADORATION, page 95. Nous sommes tous obligés, sous
peine de damuation, d'adorer Dien en esprit et en vérité.
ADULTÈRE, page 99. ADULTERIUM, page 1059. Un mari
qui sait que sa femme est tombée en adultère, peut-il se
séparer d'elle quant au lit? 1. Sa femme peut-elle la même
chose en semblable cas? 2.

Le mari, dont le crime est secret, peut-il demander le
devoir? 4. Peut-il se séparer, quant au lit, de sa femme
adultère, quand il est coupable du même crime? 3. 22
et 23. S'il avait été séparé d'elle par sentence du juge
pour ce même crime, et qu'il y tombat après, serait-il
obligé de retourner à elle ? 23.* 2.

Une femme peut-elle se séparer quoad thorum de son

mari, quand il n'a péché avec une autre que parce qu'elle

Jui refusait le devoir? 5. Un mari peut-il le refuser à sa

femme quand elle n'a péché que de son aveu? 6 et 7.

Que dire encore si elle n'a cédé que pour éviter la

mort 8. Ou qu'elle ait été opprimée ? 9. Le mari pour-

rait-il en ce cas demander un dédommagement à l'oppres-

seur? 1.

Un mari, qui a contracté un mal contagieux par ses

débauches, s'étant bien converti, sa femme doit-elle re-

venir à lui? 10.

Si le mari et la femme sont tombés tous deux, et que

le premier se corrige, peut-il enfin se séparer de l'autre

qui continue dans le désordre? 11. Si la femme a demandé

ou rendu le devoir à son mari adultère, peut-elle ensuite

le lui refuser? 12. Le mari, à qui la femme a pardonné

sou crime, peut-il ne lui pas pardonner celui qu'elle com-

met dans la suite? 13. Peut-il se séparer d'elle pour un

adultère commis depuis dix ans ? 14. Peut-on en croire

un homme qui déclare qu'il a commis l'adultère avec la

femme d'un autre 15.

Un homme peut-il, de son chef, se séparer, même quant

à l'habitation, de sa femme adulère? 16. Est-il tenu de

s'en séparer dans le cas d'un désordre public? 17 et 18.

Eu est-il de la fe me comme du mari? 19. De violentes

présomptions suffiseut-elles pour obtenir une sentence de

divorce? 20.

Une femme qui a passé un grand nombre d'années avec

so mari sans avoir d'enfants, et qui en a eu un depuis

sou mauvais commerce avec un autre homme, doit-elle

regarder cet enfant comme né d'adultère ? 23.

Que dire d'un mari qui tue sa femme en flagrant dé-

lit? 24.

ADULTÈRE, CAUse de restitutioN, page 109. Une femme

qui a eu un en ant adultérin est-elle obligée de déclarer

son péché à son mari, a son enfant ou à tout autre? 1.

Dans le doute où l'enfant est légitime ou adultérin, ceux

qui out commis le crime sont-ils obligés à restituer? 2.

ADULTERINS (Enfants), page 111. Un enfaut adultérin qui

a reçu de son père, par douation entre vifs, une somme

d'argent, est-il obligé de la restituer? 1.

Un fils est-il tenu de croire sa mère qui le déclare il-

légitime? 2.

Voyez Accusé, cas 7; DEVOIR CONJUGAL, Divorce,

RESTITUTION, cas Constantine et les suivants.

ADVERTANCE, page 97. Attention par laquelle on remar-

L'advertance est

que la qualité morale d'une action.

actuelle, virtuelle ou interprétative.

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-

ANTICHRÈSE, page 133. En quoi consiste l'antichrèse ?
Est-elle usuraire?

ANTIDATE, ibid. Un héritier peut-il se pourvoir contre
un testament, en prouvant qu'il est antidate? 1. Louis XV,
dans son ordonnance du mois d'août 1735, article 38, pres-
crit que tous testaments concernant la date des jours, mois
et an, en outre qu'ils fussent olographes, etc.

Peut-on antidater un billet dont le créancier a fait
transport à un autre, et le dater du jour qu'on a fait pro-
messe verbale de le payer? Court-on quelque risque en
le faisant, surtout quand il est survenu une saisie faite
entre les mains de celui qui a fait le transport? 2.

APOSTASIE et A. OSTAT, page 135. Un religieux qui quitte
pour toujours son couvent saus quitter son habit, tombe-
t-il dans l'apostasie? Voyez RELIGIEUX, cas 22. Ceux qui
frappent un lerc apostat encourent-ils l'excommunica-
tion? Voyez EXCOMMUN CATION, 46

Est-on suspens quand, avant d'être relevé de l'aposta-
sie, on reçoit les saints ordres? Voyez SUSPENS, 27.
Par qui peut être relevée une religieuse qui a aposta-
sié? Voyez ExCOMMUNICATION, 48.

APOTHICAIRE. Voyez PHARMACIEN.

APPEL, page 135. Un coupable, justement condamné,

peut-il appeler à un juge supérieur? 1. Peut-on appeler

pour tirer les affaires en lo..gueur? 7. Un droit probable

contre un plus probable donne-t-il droit d'appeler? 4

Peut-on appeler d'une sentence qui n'est abusive que

sur un seul chef? 10.

Que dire d'un appel interjeté au pape omisso medio?

Remarques sur ce point, 11.

Un religieux peut-il appeler à l'évêque de la sentence

de son supérieur ? 3. Peut-il toujours appeler à son supé-
rieur majeur? 2.

Peut-on appeler après trois sentences conformes ? 16.
Un appel, mêine njuste, avant la sentence d'excommuni-
cation, en suspend-il l'effet? 9. Est-il aussi suspensif de la
censure, quand elle est déjà portée? 13. Peut-on appeler
des censures portées par le droit ? 15. Un appel interjeté
pour la préséance dans les processions est-il suspens:f?
ibid. Peut-on appeler de l'ordonnance d'un évêque en fait
de visite et de correction de mœurs? 14.

Peut-on appeler d'un juge chrétien à un juge infidèle
supérieur? 8.

L'appel interjeté rend-il un criminel capable de tester

ou de succéder? Voyez HÉRITIER, 10. Quand il y a appe.

d'une excommunication au métropolitain, son suffragant

qui l'a portée peut-il la lever? Voy. Excommunication, 63.

APPRENTI, APPRENTISSAGE, page 145.

APPROBATION, ibid. Les absolu ions données par un prê-
tre non approuvé sont nulles, 1. Le sont-elles quand elles
sont données par des curés voisins que le propre curó ap-
pelle dans sa paroisse ? 2. Ou par des curés primitifs? 3.

42

Ou par des prêtres qui confessent sans l'aveu du curé ?
4 et 5.

Un prêtre non approuvé peut absoudre un homme à
l'article de la mort, 6. Peut-il absoudre quand le terme
de ses pouvoirs est expiré ? 7. Ou qu'il n'est approuvé
que pour un certain lieu ou un certain genre de person-
nes? 10.

Que dire de celui qui confesse avant que l'exprès qu'il a

envoyé pour faire renouveler ses pouvoirs soit arrivé ? 9.

Une approbation présumée par un prêtre très-ami de

l'évêque suffit-elle ? 8. Le silence de l'évêque, qui voit un

prêtre non approuvé confesser, n'est-il pas une approba-

tion tacite? 11.

Un prêtre non approuvé ne peut absoudre, même des

péchés véniels, 12.

Quan un chapitre est en possession d'approuver, son

approbation suttit. Les prêtres que l'évêque seul approuve

peuvent-ils alors confesser dans les églises soumises à ce

chapitre? 13.

Un official cu un archidiacre ne peuvent confesser sans

approbation, 14. Un religieux peut, sans être approuvé de
Lévêque, confesser ses confrères, les postulants et même
les séculiers attachés à la maison, 15 et 16. Peut-il encore
confesser, quand il est approuvé par l'évêque, mais inter-
dit par son supérieur ? 17 et 18.

Un prêtre séculier peut-il confesser une religieuse qui
l'en a prié, avec la permission de son supérieur? 19.

Un religieux docteur a-t-il besoin de l'approbation de
l'évêque pour confesser les séculiers? 20. Peut-il absou-
dre à Meaux un habitant de Paris qui y va exprès pour se
confesser à lui? 21.

Peut-il, quand il est approuvé par l'évêque pour con-
fesser les séculiers, confesser les religieuses de son ordre,
et quand il est approuvé pour les religieuses d'un monastère,
l'est-il pour tous les autres? 22.

Le visiteur d'un monastère exempt a-t-il besoin de
l'approbation de l'ordinaire pour confesser et célébrer?
Voyez MONASTERE, 8.

Les Réguliers peuvent-ils prêcher dans les maisons de

leur ordre sans approbation de l'ordinaire? Voyez PRÉCHER,

7. Les docteurs séculiers ont-ils besoin de la même appro-

bation pour prêcher? ibid. 2.

ARBITRAGE, ARBITRE, page 155. Quel est le pouvoir des

arbitres Peuvent-ils punir celui qui les trompe? 6. Sont-
ils obligés de juger selon la rigueur des lois ? 1. Un reli-
gieux, un mineur ou des femmes peuvent-ils être arbi-
tres? 9 et 11.

Peut-on se désister de la qualité d'arbitre quand on l'a

acceptée? 10. Quand il y a trois arbitres, le sentiment de

deux doit prévaloir, 4. A moins que le troisième n'ait été

absent, ibid.

La partie lésée peut ne s'en pas tenir à la sentence ar-

bitrale, en payant la peine dont on est d'abord convenu, 2.

A-t-on besoin de l'autorité du juge pour exécuter une

sentence d'arbitrage qu'on a prononcée ? 3.

Peut-on rendre ou réformer une sentence arbitrale

après le temps de l'arbitrage expiré? A quoi sont alors

obligés les arbitres ? 7 et 8.

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ASSIGNATS, page 167.
ASSOCIATION, ibid.

ASSURANCE, page 169.

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sponso an sunt peccata lethalia? 1. lidem factus inter con-
juges an sunt mortiferi ? 2. Quid de osculis? 5.
AUBAINE, page 181.

AUBE, ibid. Ornement sacerdotal.

AUBERGISTE, ibi. Peut-il donner à souper les jours de
jeune à ceux qui lui en demandent, et qu'il sait être en
état de jeûner? Voyez JEONE, 19, et CABARET.

Un aubergiste pèche-t-il grièvement en donnant du

vin à deux hommes qu'il sait ne venir chez lui que pour

s'enivrer? 1.

Peut-il, les jours d'al stinence, donner de la viande aux

voyageurs qui lui en demandent, et même à ceux qui ne

lui en demandent pas? 2.

S'il permet à ceux qui viennent chez lui de chanter des

chansons ou de tenir des propos impies ou dissolus, peut-

il se plaindre que son confesseur refuse de l'absoudre, lui

et sa femme? 3.

AUGUR, page 185. Voyez SUPERSTITION, 7.

AUMONE, ibid. L'aumône est d'obligation stricte, 1.

Vaius prétextes sous lesquels on s'en dispense, 2. On pa

peut absoudre un homme qui s'en autorise, 3. Peut-on
déterminer le superflu pour régler ses aumônes, 4. Celui
qui a beaucoup de superflu doit-il donner l'aumône à tons
les pauvres? 5. Faut-il la faire à des pauvres déréglés? 8.
Ou à de vrais fainéants? 10.

Un homme riche, qui ne connaît point de pauvres dans
son canton, doit-il en chercher ailleurs? 6. Doit-il préférer
son parent à un étranger? 9. Un confesseur peut-il pré-
férer son pénitent à un autre ? 7.

Un fils, un domestique, une femme mariée peuvent-ils
faire l'aumône, l'un du bien de son père, l'autre du bien
de son maître ? 11 et 12. Un religieux la doit-il faire à un
pauvre qui est dans l'extrême nécessité? 13. Peut-on la
faire d'un bien mal acquis ou qui vient d'usure? 14 et 15.
Une femme dont la pauvreté n'est pas connue, peut-elle
s'appliquer une aumône dont on l'a chargée? 16. Est-il
permis de faire l'aumône à un excommunié dénoncé, ou
de la recevoir de lui ? Voyez ExcoMMUNICATION, 45. Ou de
la faire pour réussir dans une affaire temporelle? Voyez

SIMONIE, 73. Qui mérite plus de celui qui la fait de grand

coeur, ou avec une répugnance qu'il 'surmonte ? Voyez

MÉRITER, 3.

AUMÔNIER DU ROI, page 190. Voyez SIMONIE, cas 43.

Aumônier d'évêque, ibid. Voyez Evèque, cas 7, 8, 11.
AUTEL, page 195. ALTARE, page 1061. Peut-on dire
la messe à un autel où il n'y a point de reliques? 1. La
peut-on dire un jour de Noël sur une pierre non consa-
crée? 2. Que penser d'une pierre où il n'y a ni cro x ni

reliques? 3. Peut-on célébrer sur un autel tout de bois? 4.

Un curé, dont l'église est démolie, a-t-il pu dresser un

autel dans le cimetière, et y célébrer? 5.

Quand une grande pierre d'autel est séparée de sa base,

l'autel perd-il sa consécration, et la recouvre-t-il quand

on y a célébré? 6. Peut-on célébrer sur une pierre d'au-

tel dont le sceau est rompu et les reliques perdues ? 7.

Toute fracture d'une pierre d'autel n'empêche pas qu'on

n'y puisse célébrer, 8. Un autel privilégié, pourvu qu'on

y dise chaque jour au moins cinq messes, perd-il son pri-

vilége quand on y en dit moins? 1. Un prêtre chargé

de célébrer à un autel privilégié peut-il y dire par dévo-

tion une messe de Beata ? 2.

AVAL, page 175. Quand et comment un mari peut-il

avantager sa femme, et une femme son mari? 1 et 2. Les

futurs époux peuvent-ils s'avantager par des actes parti-

culiers faits après le contrat et avant la célébration du

mariage? ibid. Comment et sous quelles conditions les

pères et mères des futurs époux les peuvent avantager? 4.

Une femme prête à mourir peut-elle avantager son mari

en vendant des terres, dont il s'attribuera l'argent comme

propre ? 3.

Un père, mariant un de ses trois enfants, a-t-il pu lai

donner plus qu'il ne pourra donner aux deux autres? 6. Un

garçon, dont l'éducation a bien plus coûté que celle de sa

sœur, est-il tenu à la dédommager? 7.

AVARICE, page 177. Celui qui met tout en œuvre pour
amasser de grands biens, mais par des voies licites, est-il
coupable d'une avarice niortelle ? 1. En est-il de même
d'un homme qui conserve avec attachement une grosse
somme ? 2.

AVENTURE (Grosse), page 179.

AVOCAT, page 190. Est-il coupable quand, par ignorance,

il entreprend une cause injuste? 1. Doit-il renoncer quand,

en l'examinant, il reconnait qu'elle est mauvaise? 2. Quel

conseil doit-il alors donner à son client? 5. Peut-il diffamer

la partie adverse? 4. Est-il tenu de plaider gratuitement
pour un pauvre ? 5.

Doit-on à un avocat le solaire convenu en cas de gain
ou de perte du procès, quand on s'accommode avec sa
partie? 6. Si celle-ci perd par la faute, même légère, de

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