agir en sens contraire de ses protesta- | service ordinaire; baron Delaire, baron tions de tribune. Nous sommes donc sûrs | Tupinier, Martineau-des-Chenetz, Genty de Bussy, Boursy, Gréterin, Cordier, conseillers d'état en service extraordinaire; 3° rapporteurs: Maîtres des requêtes, MM. Lelorgue d'Ideville, Mortimer Ternaux, Zédé, François, de Chantelou, de Vidaillan. Auditeurs : MM. de Vandeul, Eugène Dubois, Edouard Pé. rier, Letellier, Pichon, Dufour de Neuville, de Lavenay, Dumez, Briand, Bailly, Gaultbier d'Uzerche, Reverchon. Une autre ordonnance du même jour nomme substitut du procureur du roi près le tribunal de première instance de Chambon (Creuse), M. Barret Des. cheises, avocat à la cour royale de Limoges, en remplacement de M. Boissier. - L'ordonnance de convocation de la cour des pairs a soulevé un grave débat entre les journaux. Les uns considèrent la direction donnée au procès comme un outrage envers le jury, et ils se plaignent On s'accorde généralement à dire que la rectification auroit pu être faite en ter mes plus clairs, et on attend avec impa-amèrement de ce qu'on se défie des jurés tience une explication de cette énigme. Le Constitutionnel de ce matin ne paroît pas très disposé à dissiper les ténèbres ; voici comment il s'exprime : « En reproduisant cette note, nous ajouterons, pour notre part, que si nous sommes souvent en mesure de puiser à des sources officielles nos renseignemens sur les faits que nous rapportons, le jugement que nous exprimons sur ces faits ne nous appartient pas moins tout entier. Dans l'appréciation des événemens, c'est notre pensée scule que nous exprimons avec une complète indépendance. du Pas-de-Calais, après qu'un bon nombre, dans les rangs de la garde nationale, a tant contribué à réprimer la coupable tentative du prince Louis. Les autres, au contraire, applaudissent à la mesure prise, afin, disent-ils, d'éviter le renouvellement du scandale de Strasbourg. Le Journal des Débats va plus loin, et soutient que si le ministère eût renvoyé le prince Louis et ses complices devant le jury du Pas-de-Calais, il auroit violé la charte. La charte, ajoute cette feuille, a prévu qu'il y auroit des crimes dont la répression, intéressant la sûreté même de l'état tout entier, ne pourroit être remise au simple patriotisme de douze citoyens que leur isolement effraieroit Une ordonnane cdu 9 désigne pour délibérer pendant les mois de septembre et d'octobre sur les affaires administratives soumises au conseil d'état, et qui doi-peut-être. Elle a senti que, dans des cauvent, en raison de leur urgence, recevoir une solution immédiate: 1" viceprésident, le vicomte Siméon, pair de France; 2° conseillers d'état : MM. Ta boureau, vicomte de Janzé, comte d'Aure, Vitet, comte d'flaubersaert, Tournouer, Rivet, conseillers d'état en ses où la souveraineté même pourroit être en question, il seroit téméraire de s'eu rapporter à douze hommes n'ayant d'autre appui que leur conscience, d'autre force que leur courage, d'autres lois que leurs préjugés ou leurs lumières. Elle a voulu que, dans ces cas-là, le juge fût trop au-dessus du criminel, quel qu'il | val; Ornano, ex-officier au 13° de dra pût être, pour le craindre, trop éclairé pour se laisser éblouir, trop nombreux pour succomber sous une responsabilité partagée.. gons; Bataille, se disant ingénieur; le docteur Conneau, médecin du prince; de Persigny, attaché au prince Napoléon; Dalembert (Alfred), secrétaire du prince; Bellier, valet-de-chambre du prince; Meurisse, cuisinier du prince: Duhom (Hubert), valet-de-pied du prince; Hippen meger, valet-de-pied du prince; Brunet (Jean-Maric), domestique du prince; Liétot (Jean-Louis), domestique du prince, sergent; Piaony (André), italien, courrier du prince; Lambert (Hubert Louis), suisse, employé chez le prince; Ancelle (Polycarpe), ex-sergentmajor de l'ex-garde impériale; Buro (Pierre-Jean-François), commis régociant, sergent; Masselin (Louis), domes. tique, sergent; Télange (Charles), four - Louis Bonaparte a subi, ainsi que ses co-accusés, de longs interrogatoires devant les magistrats de Boulogne. Il avoue que c'est lui qui a tiré un coup de pistolet dans la caserne, mais il repousserier; Balelet (Noël-Michel), domestique, Tidée d'avoir eu l'intention de donner la mort au capitaine: il vouloit déterminer une lutte qui pût entraîner ses partisans. Louis Bonaparte a été transféré hier de Ham à Paris, et écroué à la Concier gerie. Le prince Louis Bonaparte; le général | Montholon; Bouffet-Montauban, se disant général, arrêté avec les épau'ettes de colonel; Voisin (Jean-Baptiste), colonel de lanciers en retraite, a reçu trois coups de feu peu dangereux, est à l'hôpital Laborde, lieutenant-colonel en retraite, ex-commandant de la place de Cambrai; Charles Parquin, chef d'escadron démissionnaire; Maisonnot, chef d'escadron d'état-major en retraite ; Galvany, sous-intendant militaire; Faure, sous intendant militaire, mort; Alexandre (Prosper), dit Desjardin, né à Paris, capitaine en retraite, porteur d'un passeport délivré à Paris le 8 juillet 1840, arrêté à Marquise; Lambert, lieutenant et officier du prince; Aldenise, lieutenant de voltigeurs au 42° de ligne; Corsy, lieutenant de la garde nationale à che sergent; Craitigny (Henri), domestique, caporal; Desfrançais (Henri), domestique, caporal; Gresièrc (Jean-François), caporal; Bernard (Joseph), domestique, caporal; Guillemand (Pierre-Joseph), maître d'armes; Vervood (Félix); Orvinoski, polonais; Vinque (Paul), polonais, à l'hôpital; Peffer (Bernard), domestique du colonel Montauban; Prnd'homme (Marie-Joseph), cocher de M. Faure; Egger (Jean), valet de-chambre du colonel Wasme; Sellier (Pierre), cordonnier à Boulogne; Martel (JeanMarie), dit Lamarre, maçon à Boulogne; Richard (Omer), porteur de journaux à Boulogne; Bachon (Pierre-Paui), écuyer établi à Paris; Jardin (Stanislais-Désiré), domestique; Brigeot (Nicolas), domestique; Sieraskeroski (Xavier), réfugié polonais, domestique; Thevon (BenjaminEugène), cocher au service de M. de l'Epée; Guépard (François), domestique; Hewang (Jean-Georges), cuisinier. Un mort a été apporté nu à l'hôpital. D'après plusieurs journaux, les arrestations faites à Paris s'élèvent à trentesept. La diligence du grand bureau, de Paris à Nantes, a versé samedi matin dans le faubourg Bannier, à Orléans. Plusieurs voyageurs ont été légèrement blessés. Le bruit s'est répandu le 8, à Niort (Deux-Sèvres), que le caissier d'une des recelles particulières du département avoit disparu à la suite d'un déficit de 6,000 fr., et qu'il étoit arrêté. On parle de la réorganisation prochaine de la garde nationale de plusieurs villes des départemens, et entre autres de la garde nationale de Lyon el de Châlons-sur-Saône. On annonce que la police de Lyon vient d'opérer l'arrestation de plus de trente voleurs qui, depuis quelque temps, exploitoient cette ville avec une inconce vable audace. ans, que son maître avoit mis en retenue, s'est pendu avec sa cravate. Le tribunal d'Auch a condamné le journal le Pays à 4.000 fr. de dommagesintérêts envers le préfet da Gers. Mais le Pays avoit décliné la juridiction du tribunal, et la cour de cassation est saisie de son pourvoi. EXTERIEUR. D'après le Commerce Belge, deux officiers compromis dans l'affaire de Boulogne étoient à Bruxelles il y a quelques jours, et portoient sur leur schako, l'un le no du 40°, et l'autre celui du 42' régiment d'infanterie de ligne. - Le comte de Syracuse, frère du roi de Naples, est en ce moment à Bruxelles. Le comte Werner de Merode, membre de la chambre des représentans belges, vient de mourir à son château d'Everberg, à l'âge de 43 ans. La clôture de la session du parlement anglais a dû avoir lieu hier. Les ministres se sont réunis en conseil privé pour arrêter la rédaction du discours de clôture. Le roi et la reine des Belges sont ar rivés samedi à Londres. Giotto. Ce portrait étoit caché sous une couche de plâtre. Dans sa séance du 5 août, la diete suisse s'est occupée de la question monétaire. L'introduction du système français, quoique réclamée par tous les cantons limitrophes de la France, et par une partie des cantons du centre, c'est à-dire par la majorité de la nation, n'a pu être décrétée, parce qu'elle doit réunir la maj‹ rité absolue des cantons (12 élats); et comme cette question s'est reproduite pour la quatrième fois sans amener de résultat, l'assemblée à décidé d'éliminer cet objet du recès. En revanche, les cantons disposés à adopter le système français, et parmi lesquels se trouve le plus grand et le plus important, celui de Berne, vont s'entendre entre eux pour introduire ce système par voie de concordat. Par un rescrit du 30 juillet, le roi de Prusse a accordé la concession pour la construction d'un chemin de fer de Bonn à Cologne. Un grand nombre d'étudians des universités de Lund et d'Upsal (Suède) se proposoient d'aller assister à la célébration du '200 anniversaire de la fondation de l'université du grand-duché de Finlande. Mais les consuls de Russie des Les travaux du tunnel sous la Tamise, à Londres, sont poussés avec beauports voisins ont refusé de viser leurs pascoup d'activité, et on va s'occuper sous seports, en declarant que leur gouvernepeu du creusement du puits qui servirament venoit de leur interdire de permetde descente sur les bords nord de la ri- tre à aucun étudiant suédois de se rendre vière. L'ouverture du passage pour les en Finlande. La légation de Russie à piétons se fera au commencement du Stockholm a refusé également de viser printemps prochain. des passeports pour la Finlande, qui avoient été délivrés à des étudians. Quatre individus comparoissoient, la semaine dernière, devant les assises de Les journaux de New-York-annonNottingham, sous l'accusation d'avoir en- cent que M. de Bacourt, envoyé extraor levé un électeur du borough de Newark- dinaire et ministre plénipotentiaire de on-Trent pour l'empêcher de voter, et de France, a été reçu le 3 juillet par le prélui avoir, dans le même but, administrésident des Etats-Unis, et qu'il lui a remis une potion de laudanum. Déclarés coupables, ils ont été condamnés à six, trois el deux mois de prison. Le Solerda, journal littéraire de Bologne, annonce qu'on a retrouvé dans la salle à manger du palais du podesta, le vé ritable portrait de Dante, peint par scs lettres de crédit. L'envoyé de Méhémet-Ali à Constantinople. Samy-Bey, a quitté cette ville le 19 juillet, pour retourner à Alexandrie. Sa mission, sur le résultat de laquelle rien ne transpire, semble avoir compléicment avorté. Deux petits volumes sur le même sujet et sous un titre assez semblable, nous · sont arrivés presque en même temps du Mans. | cachet de piété et d'utilité qui distingue ses écrits. est revêtu d'une approbation de M. l'évêque du Mans en date du 28 avril dernier. Le prélat recommande l'ouvrage comme étant d'une doctrine saine, plein d'intérêt et utile non-seulement aux enfans, mais encore à ceux qui doivent les préparer à la première communion. L'Année de la première communion, par L'un est le Livre de la première communion, in-18, imité de l'italien de Marconi, et publié par M. l'abbé Guillois, curé au Mans. M. Guillois rapporte dans sa préface qu'il lui tomba sous la main il y a quelque temps un volume sous ce ti-l'albé Quentin, vicaire de Notre-Dametre: Le pénitent conduit au tribunal de la de la Couture an Mans, in-18, a le même pénitence et à la table cucharistique sur les but que le précédent. L'auteur.veut facitraces de saint Louis de Gonzague, traduit liter aux enfans les moyens de faire une de l'italien de l'abbé Marconi, professeur bonne première communion, il vent au collège romain. Il le lut avec plaisir, aussi leur suggérer les moyens de persé et crut qu'il pourroit être utile d'en don- vérer dans la pratique de la religion. Il ner une nouvelle édition. Mais, dit-il, donne des prières pour sanctifier la journotre travail est encore moins une nou- née. Il explique tout ce qui regarde la velle édition qu'une imitation de l'ou- confession. Il montre l'importance de la vrage primitif, et nous pouvons dire première coinmunion, et offre un sujet avec encore plus de raison que le pre- de méditation pour la retraite qui la mier éditeur, le Père Rouband, que précède. Il traite aussi de la confirmation, nous avons fait beaucoup de retranche et indique les secours, les pratiques et mens et encore plus d'additions au livre les précautions à l'aide desquelles on de l'abbé Marconi. Le Livre de M. l'abbé pent se soutenir dans la vertu à une époGuillois est en deux parties. Dans la pre- que de la vie où les dangers se mult. mière, il conduit l'enfant au tribunal de | plient autour de nous. Ce livre annonce la pénitence. Il traite successivement du autant d'expérience que de zèle; c'est un choix du confesseur, de l'examen de bon guide et pour ceux qui vont faire conscience, de la méthode à suivre pour leur première communion, et pour ceux cet examen, de la confession générale, qui viennent de la faire. des sentimens et des actes à produire, de la contrition, de la confession et de la satisfaction. Dans la seconde partie, l'auteur guide l'enfant pour la première communion. Il lui donne des avis sur les dispositions à la communion, sur la préparation prochaine, sur les sentimens qu'il faut exciter en soi, sur les actes à produire, sur l'action de grâces, sur la consécration à la sainte Vierge, sur les moyens de persévéránce, sur la confir mation. Huit conférences ou entretiens suivent la deuxième partie; on y fait sentir le bonheur de servir Dieu et de pratiquer la vertu, Le volume est terminé par des cantiques et par des prières journalières à l'usage d'un enfant chrétien. Ce livre, où M. l'abbé Guillois a mis ce L. Gérant, Adrien Le Clere BOURSE DE PARIS DU 12 AOUT. CINQ p. 0 0. 115 tr. 20. Emprunt d'Haïti. 552 fr. 50 c. PARIS. IMPRIMERIE D'AD. LI CLERE ET C', rue Cassette, 29. |