tie du legs à des établissemens d'utilité des Beni-Sala. L'armée n'a pas éprouvé publique dans la ville de Guéret, dont de résistance. J'ai fait établir une ligne téil est depuis long-temps le maire et le délégraphique entre Blidah et Medeah, qui puté. se trouvent ainsi en communication avec Alger. Le 5, le corps d'expédition est rentré dans les garnisons. A la date d'aujourd'hui, tout est tranquille dans la province d'Alger; je renvoie à Oran les bataillons que j'avois fait venir de cette Le ministre des travaux publics a visité cette semaine la nouvelle gare de Paris destinée au service des chemins de fer de Saint-Germain, Versailles et Rouen. Les travaux de cet établissement important sont poussés avec activité, et pour-province il y a deux mois. Je vous envoie ront être terminés vers le mois de sep: mes rapports par le courrier. » NOUVELLES DES PROVINCES. Une nouvelle suite de galeries a été ouverte dernièrement dans le musée de Versailles. Cette collection renferme les mille impériale, et de beaucoup de souverains et de personnages célèbres de la même époque plusieurs papes, le défunt sultan Mahmoud Khan, le shab de Perse, et beaucoup d'autres célébrités. tembre prochain. Le comte Jaubert a visité ensuite l'embranchement et la station spéciale de Saint-Cloud, dont le service public sera définitivement installé le samedi 18. — Le char funèbre destiné à transpor-portraits de tous les membres de la fater à la colonne de la Bastille les restes de ceux qui ont péri dans les journées de juillet, aura 7 mètres et demi de hau leur à partir des roues, 19 mètres de longueur et 4 mètres de largeur. Ce char aura six roues ; il sera traîné par vingt chevaux, altclés par quaire de front; on a estimé qu'avec sa charge il pèsera 15,000 kilogrammes. Ce char sera composé d'un soubassement à panneaux séparés par des colonnes, surmontés d'un sarcophage supporté par des lions couchés. Les cercueils, au nombre de 50, sont en chêne doublé de plomb, et dis-nelle de Mettray pour l'amélioration des posés pour recevoir chacun dix squelet-jeunes détenus a reçu du comte Léon les. Le service aura lieu à Saint-Ger- d'Ourches une somme de 10,000 fr. Un main-l'Auxerrois. anonyme vient encore de donner 1,000 fr. pour la même œuvre. - Pour la seconde quinzaine de juíllet, le prix du pain est fixé à 77 c. 112 les 2 kilogrammes première qualité, et à 64 c. 112 la seconde; c'est une baisse de 5 c. Les grandes caux du parc de SaintCloud joueront dimanche. - Depuis le mois de mars le port de Bone (Afrique française) a expédié pour Gigelly, Bougie, Alger et Oran, 6.000 bœufs, 1,500 moutons, 4,000 balles de foin. Des laines et des cuirs en très-grande quantité ont été envoyés en France. Le Moniteur Parisien donne ce soir la dépêche suivanté du maréchal Valée. datée de Toulon le 17, et d'Alger le 11: Le 4, j'ai fait occuper le territoire M. Camusal de Thony vient de mourir au château de Marseille (Ois), à l'âge de 84 ans. Il fut sous la restauration sous-préfet de Beauvais, puis conseiller de préfecture. Démissionnaire en 1839, il vivoit retiré dans son château et ne s'occupoit plus que de bonnes œuvres. Dernièrement, la société pater Le château de Cardonnac, commune de Noailles (Tarn), s'est écroulé dans la nuit du 18 juin, et trois personnes ont péri sous ses ruines. Toute la France retentit du bruit d'une cause célèbre dont la ville de Brives fournit les premiers élémens. Une dame Laffarge, déjà prévenue d'avoir empoisonné son mari, se trouve accusée par surcroît d'un vol de diamans qu'elle auroit commis dans une famille de la plus haute société de Paris, où elle étoit admise en quelque sorte comme enfaut de la maison. Cette affaire est un tissu d'intrigues devant M. le vice-consul de France au cap de Bonne-Espérance par les personnes échappées au naufrage; 2°, un rapport de M. le vice-consul de France sur cet événement, constatant notamment les noms des personnes qui ont péri et le lieu où elles ont été inhumées. qui participent à la fois du crimo et du | relatifs au naufrage du navire la Lisey roman. La dame Laffarge, poursuivie de Bordeaux. capitaine Lecacheux, Ces d'abord comme voleuse devant la police | documens sont, 1o la déclaration faitę correctionnelle de Brives, avant d'être poursuivie en cour d'assises comme au teur de l'empoisonnement de son mari, s'est jetée dans plusieurs systèmes de défense qui respirent tous le mensonge au même degré. Pour dernière ressource, elle a imaginé d'attaquer l'honneur de la noble famille des Nicolaï, dans l'espérance qu'ils reculeroient devant le scandale dont elle les menaçoit dans la personne de la jeune vicomtesse de Léotaud, née Nicolaï, qu'elle avoit eu l'art d'entraîner et de compromettre avant- son mariage dans une légère imprudence de jeune fille. C'est à cette dernière que les diamans ont été volés... Plusieurs avocats envoyés à Paris par la prévenue, pour essayer d'étouffer l'affaire, n'ont point réussi dans leurs demandes auprès de la famille Nicolaï. L'un d'eux y étoit arrivé avec une lettre de la dame Laffarge, qui avoit pour but d'effrayer les victimes du vol sur les suites du procès. par le rôle que l'accusée y réservoit à madame de Léotaud, ainsi qu'à ses père et mère et à son mari. Une foule de menus vols et d'actions honteuses se sont révélés dans l'instruction et les débats de cette déplorable affaire, qui a rempli la ville de Brives de scandale et de curiosité pendant les cinq preinières audiences du tribunal correctionnel. Le jugement n'étoit point encore rendu le 4 juillet. Il a dû l'être le lendemain. Mais rien ne sera fini pour cela; car laccusée a déclaré faire défaut dès le premier jour, afin dinterjeter appel, et de prolonger les incidens du procès, qui retardent d'autant sa mise en jugement devant les assises. M. de Bourmont est arrivé le 12 à Bordeaux avec son fils. Ils ont voyagé en poste depuis Toulouse jusqu'à à Agen où ils ont pris le bateau à vapeur, Le ministre de la marine vient de faire exposer au greffe du tribunal de commerce de Bordeaux, d' ux documens Le général Subervic, inspecteur général de cavalerie, est en ce moment à Libourné pour passer en revue le 5o régiment de hussards. Le dossier de l'affaire du notaire Arnaud de Fabre, accusé d'avoir fait plus de 1,200 faux, partira de Marseille pour Aix à la fin du mois. Il est décidé que des assises extraordinaires seront tenues dans cette dernière ville pour le jugement de cet immense procès.... Une société de capitalistes vient de se former et a fait les fonds nécessaires pour l'établissement d'un service quotidien de bateaux à vapeur entre Toulon et Marseille. Tout est à peu près terminé aujourd'hui, et le service sera en activité avant la fin du mois. Le premier bateau à vapeur affecté à ce service partira de Toulon à quatre heures du matin, et sera rendu à Marseille de huit à neuf heures. Il repartira de ce dernier port à quatre heures de l'après-midi pour arriver à Toulon de huit à neuf. Plus tard, il y aura deux départs et deux arrivées par jour. M. Jacqueminot, député, a été atteint aux Eaux-Bonnes d'une grave indisposition; mais, grâces aux soins des médecins, les symptômes fâcheux se sont promptement dissipés. On écrit de Perpignan le 11 qu'un grand nombre d'officiers, sous-officiers et soldats espagnols ont contracté des engagemens pour la légion étrangère d'Afrique. L'Echo de Vésone annonce que Victorine Cumon,.. condamnée aux travaux forcés à perpétuité pour empoisonnement sur son père, s'est pourvue en cassation. Léonarde Rouvet, sa complice, a refusé | constances n'étoient plus les mêmes, et de se pourvoir. - M. Michel (de Bourges) est arrivé il y a quelques jours à Limoges. Sa présence dans cette ville devoit être l'occasion d'une manifestation démocratique semblable à celles qui ont eu lieu récemment à Paris et dans les environs. EXTERIEUR. Les journaux de Bruxelles du 15 annoncent que la reine des Belges partira dimanche prochain du château de Laeken pour Neuilly. -La reine Victoire et le prince Albert doivent aller passer six jours au château de Windsor avec le duc et la duchesse de Nemours. Par suite d'une mauvaise manœu vre, le bateau à vapeur le Courrier, qui | transportoit en Angleterre le duc et la duchesse de Nemours, a manqué l'entrée du port de Douvres, et a touché au bout de la jetée du sud. Il n'en est résulté toutefois ni danger ni avarie, et un canot envoyé du port a débarqué les voyageurs. - Le parlement anglais sera probablement ajourné dans la première quinzaine du mois d'août. La chambre des lords et la chambre des communes ont, dans leur séance du 13, entendu lecture d'un message de la couronne, relatif à un bill pour la régence du royaume pendant les couches de la reinc. Le lendemain, la chambre des lords a décidé qu'une adresse en réponse à son message seroit présentée à la reine mercredi prochain. - Dans la chambre des communes du 13, lord Statford-Canning a demandé des explications à lord Palmerston sur l'occupation de Cracovie. Le ministre a répondu que le gouvernement anglais avoit toujours protesté contre cette occupation; que l'état agité où se trouvoit l'Europe après la révolution de France et la guerre de Pologne, avoit pu alors lui servir de prétexte, mais que les cir que du reste. l'Autriche avoit récem ment, sur les observations du gouvernement anglais, promis d'évacuer Cracovie aussitôt après le réglement de certaines mesures. Sir R. Peel s'est joint à lord Palmerston pour déclarer que, si la France et l'Angleterre prenoient les ar mes à chaque difficulté qui pourroit se rencontrer, la paix de l'Europe seroit péu assurée, et que la discussion qui avoit lieu actuellement, jointe aux protestations faites dans les chambres françaises, donnoit à la question l'aspect le plus satisfaisant. préjugés des Musulmans s'affoiblissent beaucoup. Mehemet-Aly, Ibrahim-Pacha, Reschid-Pacha paroissent adopter une politique moins violente, Il y a peut-êtte chez eux beaucoup d'indifférence religieuse, mais les chrétiens ne sont plus exposés aux mêmes avanics, et si les deux puissances rivales pouvoient mettre bas les armes et conclure une paix solide. on seroit fondé à espérer d'heureux changemens dans le bien-être des populations. De l'intervention européenne en Orient, et de son influence sur la civilisation des Musulmans et sur la condition sociale des chrétiens d'Asie, par M. Houry (1). On s'occupe beaucoup aujourd'hui de l'Orient et de la lutte qui s'est établie entre le vieil empire turc et la nouvelle puissance égyptienne. On cherche les moyens de prévenir une guerre dont le contre-coup se feroit peut-être sentir dans toute l'Europe. L'attention des politiques est fixée surtout sur les réformes dont le nouveau sultan a donné le signal, l'Orient par un projet de réintégration et sur l'influence qu'elles doivent avoir de la chrétienté dans la possession de la sur l'avenir du pays. Ces réformes sont si Terre-Sainte. Il ne croit pas que la réaopposées au système despotique et bar-lisation de ce projet soit aussi difficile bare qui prévaloit depuis des siècles en Turquie, ce changement subit est si prodigieux, qu'il est permis de concevoir des craintes sur ses résultats éventuels. M. Houry vient joindre ses propres considérations à celles des écrivains qui se sont occupés dans ces derniers temps de la situation des choses en Orient. Son écrit renferme six chapitres où il traite de la destinée de la Syrie, des causes de la décadence de l'empire ottoman, de la longue oppression des chrétiens d'Asie et de leur émancipation récente. Il croit que les cabinets européens ont une belle mission à remplir, celle de contribuer à améliorer l'état social et politique des peuples d'Orient, celle de faire respecter dans les raïas les droits de la justice et de l'humanité. Il paroît qu'il avoit déjà traité ce sujet daus quelques journaux belges, et qu'il a seulement donné ici plus de développement à ses idées. Mais il se place spécialement au point de vue moral, et envisagé la question sous le rapport de la civilisation. Il y a sur bien des points en Orient un progrès sensible en fait de tolérance religieuse. A Constantinople, des processions ont lieu librement. Eu Egypte, les catholiques jouissent d'une entière liberté. Les (1) Brochure in-8°. Prix ; 1 fr. 50 c., et 2 fr. de port. Au bureau de ce Jour nal.. L'auteur termine ses considérations sur qu'elle peut paroître au premier abord. Les Musulmans eux-mêmes ont reconnu les droits de la chrétienté sur Jérusalem et sur la Terre-Sainte. Les rois de France, entre autres, excrçoient depuis longtemps un droit de protection sur les saints lieux. M. Houry regarde le moment actuel comme très-favorable pour faire reconnoître et étendre ces droits. Les conjectures auxquelles il se livre à ce sujet et les raisons sur lesquelles il les appuic prouvent du moins son zèle. En général. son écrit montre qu'il a étudié la question d'Orient et qu'il est bien au courant de l'état ancien et nouveau de ce pays, théâtre de tant d'événemens et cher à la religion par tant de souvenirs." L. Gérant, Adrien Ce Clere. BOUKSE DE PARIS DU 17 JUILLET. Oblig. de la Ville de Paris. 1295 (r 00 c. Histoire de l'Eglise depuis son établis | augurer de cette entreprise, et le sement jusqu'au pontificat de Gré- premier volume de la nouvelle hisgoire XVI, par M. l'abbé Rece-toire de l'Eglise nous paroît justifier veur (1). ces espérances. L'auteur expose ainsi son plan dans sa préface: « Nous nous sommes proposé de réunir tous les faits de l'histoire de l'Eglise dans un ouvrage moins étendu que celui de Fleury, moins diffus et plus exact que celui de Berault Bercastel, plus méthodique et moins superficiel que d'autres abrégés. L'établissement et les progrès du christianisme, les résultats de son influence sur les idées et sur les mœurs de la société ; le tableau complet et détaillé du gouvernement et de l'état de l'Eglise dans les différens siècles; la vie de ses pontifes les plus illustres, les travaux de ses docteurs, les combats des martyrs, les vertus et les miracles des saints plus ou Une bonne histoire ecclésiastique est un ouvrage difficile à faire. Celle de Fleury, surtout si on la prend avec sa continuation, est beaucoup trop étendue, et s'arrête d'ailleurs à une époque déjà éloignée de nous; de plus, Fleury, imbu de l'esprit des parlemens, a trop souvent méconnu la mesure et l'équité qui conviennent à un historien de l'Église BeraultBercastel est moins long; il a profité en partie des reproches adressés à son prédécesseur; mais sa critique à lui-même n'est pas toujours très-moins connus, l'histoire des ordres relijudicieuse, et sans parler de bien d'autres défauts, il a un style peu naturel et une emphase quelquefois ridicule. La lecture de son ouvrage, il faut l'avouer, offre peu peu d'attraits, et le nombre d'éditions qui en a paru, a, malgré d'honorables efforts, laissé encore à désirer. M. Receveur a entrepris de remplir à cet égard l'attente du clergé. Une grande connoissance des matières ecclésiastiques, un esprit juste, une manière d'écrire à la fois claire, élégante et précise, devoient faire bien (1) L'ouvrage formera de six à sept volumes. Le dernier contiendra une table générale des matières. Prix du_volume in-8°, 4 fr. 50 c.; de l'in-12, 3 fr. Le tome i de chaque format paroîtra en septembre prochain. Chez MéquignonJunior, rue des Grands-Augustins, 9; et au bureau de ce Journal. L'Ami de la Religion. Tome CVI, gieux, les développemens de la discipline, les décisions des conciles, l'origine et la transformation des hérésies, en un mot, toute la succession des événemens intéressans se trouvera résumée dans notre travail; et nous aurons soin, malgré les bornes étroites du cadre où nous sommes restreint, de présenter toujours sur cette immense variété de faits, tous les détails nécessaires pour en faire saisir l'enchaînement et le véritable caractère. » c'est Ce premier volume comprend l'histoire des trois premiers siècles. On trouvera peut-être que beaucoup; mais outre que ce volume ne renferme pas moins de 642 pages, sans compter la préface qui sert d'introduction à l'ouvrage, il faut se souvenir que les premiers siècles sont ceux qui nous ont laissé le moins de monumens écrits. Les apôtres et les hommes apostoliques 9 |
