moyen de voyager dans l'intérieur du royaume, et qu'il se flatte que, la paix se faisant avant qu'il ne soit embarqué, il pourra revenir à Naples, dont on dit que le séjour lui plaît beaucoup. Je ne suis pas informé que le comte de Mier ait fait aucune demande. Le rapport sur la situation des finances à la fin d'août ne pourra être prêt que vers le 22 ou le 23 de ce mois, à cause des états qu'il faut attendre des provinces. J'aurai l'honneur de l'adresser à V. M. par le premier courrier. La santé de la reine paraît, depuis quelques jours, assez bonne; celle des princes et des princesses continue d'être excellente. Je suis avec le plus profond respect, Sire, De Votre Majesté, Le très-fidèle et très-dévoué serviteur et sujet, Comte de MOSBOURG. Naples, le 18 septembre 1813. y a affiché des placards qui portaient une censure amère des bulletins de l'armée, et déclaraient qu'ils n'étaient destinés qu'à tromper les gens crédules sur les événemens de la guerre. On doit s'atténdre à des mouvemens dans l'ancien état romain, si une force imposante ou des nouvelles heureuses n'y contiennent pas une population mécontente et fanatique. Les Siciliens sont dans une grande agitation; ils sont remplis d'exaspération contre les Anglais ceux-ci n'ont pas à se louer du parlement qu'ils ont créé. Cẻ parlement ingrat se prononce avec énergie, et quelquefois avec violence, soit contre eux, soit contre tout ce qui leur est dévoué. Le prince d'Esterhazy a demandé d'être autorisé, , pour sortir du royaume, à se rendre à Brindisi, où il frètera, dit-il, un bâtiment afin de se rendre dans un port de l'Albanie, et de là passer en Hongrie. Je crois qu'il veut se ménager par là un moyen de voyager dans l'intérieur du royaume, et qu'il se flatte que, la paix se faisant avant qu'il ne soit embarqué, il pourra revenir à Naples, dont on dit que le séjour lui plaît beaucoup. Je ne suis pas informé que le comte de Mier ait fait aucune demande. Le rapport sur la situation des finances à la fin d'août ne pourra être prêt que vers le 22 ou le 23 de ce mois, à cause des états qu'il faut attendre des provinces. J'aurai l'honneur de l'adresser à V. M. par le premier courrier. La santé de la reine paraît, depuis quelques jours, assez bonne; celle des princes et des princesses continue d'être excellente. Je suis avec le plus profond respect, Sire De Votre Majesté, Le très-fidèle et très-dévoué serviteur et sujet, Comte de MOSBOURG. Naples, le 18 septembre 1813. N. X. L'Archi-Chancelier de l'Empire à S. M. l'Empereur et Roi. SIRE, Les Ministres de V. M. se sont réunis aujourd'hui au palais de Saint-Cloud, en présence de S. M. l'Impératrice Reine et Régente. Cette séance n'a présenté rien de bien remarquable. Je vais rendre un compte sommaire à V. M. des rapports les plus importans. Le Grand-juge continue à présenter les candidats pour les places de juges auditeurs dans le ressort des Cours impériales. S. M. l'Impératrice a signé les premiers décrets et signera ceux qui seront remis aujourd'hui. Il est question de pourvoir à plusieurs places de maires et d'adjoints, qui sont devenues vacantes depuis quelques mois. Le Ministre de l'intérieur propose une liste de candidats. L'ordre de service n'ayant pas déterminé si les nominations seraient faites par la Régente, nous avons estimé qu'il était à propos de réserver pour V. M. la disposition de la mairie des bonnes villes, et par exception, celles de quelques autres villes, telles que Versailles qui est une résidence impériale, et Liège qui, sous divers rapports, peut être de quelque importance. Dans les rapports du Ministre de la guerre, il y a pour la signature de S. M. l'Impératrice des objets généraux, des soldes de retraite, et des objets personnels. Dans les objets généraux, nous avons renvoyé au Conseil d'état la proposition de modifier le décret du 16 juin dernier sur le dépôt des bouches à feu que les armateurs sont tenus de faire dans les arsenaux de terre et de mer. f Parmi les soldes de retraite, il s'en est trouvé trois pour des colonels qui, n'ayant point été réglées par des décret |
