Copies des lettres originales et dépèches des généraux, ministres, grands officiers d'état, etc: écrites de Paris à Buonaparte pendant son séjour à Dresde, ainsi qu'une correspondance de divers personnages de cette même famille entr'eux; interceptées par les avant-postes des Alliés dans le nord de l'Allemagne

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Chez les Marchands de Nouveautés, 1814 - Europe - 298 pages
 

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Page 134 - NAPOLÉON, Empereur des Français, roi d'Italie, protecteur de la Confédération du Rhin, médiateur de la Confédération suisse, etc., etc., etc.
Page xix - J'en prévins le duc de Valmy et l'engageai à faire passer par Cassel sa 34e colonne de marche forte de 3,200 hommes, en lui observant que, si mes craintes n'étaient pas fondées, cette colonne ne perdrait qu'un jour de marche et que, s'il en arrivait autrement, elle servirait soit à repousser l'ennemi de Cassel où j'étais décidé à l'attendre, soit à assurer ma retraite en cas de nécessité. Le 26, le général Bastineller qui observait dans le Harz les mouvements de l'ennemi m'annonça...
Page xix - Pendant ce temps, 400 chevaux avaient passé la Fulde à gué et venaient par la porte de Francfort. Le moment était critique, je me mis à la tête de mes gardes du corps, de deux escadrons de hussards, je fis longer la rivière à mes grenadiers de la garde pour s'emparer du gué. Je sortis par la porte de Francfort. A peine avais-je fait deux cents pas qu'un peloton d'avant-garde m'annonça que l'ennemi était en bataille devant lui. Je m'avançai de suite...
Page xix - Eschwege, et le général Zandt qui était en position à Gœttingen me rendit compte en même temps que l'ennemi était entré en force dans Brunswick. Cependant, comptant sur l'arrivée de la colonne française que j'avais demandée au duc de Valmy, je fis mes dispositions de défense. Je donnai ordre au général Bastineller d'appuyer sa gauche à Witzenhausen et sa droite à Melsungen afin que l'ennemi ne put intercepter la route de Francfort en passant le gué qui est près de ce dernier endroit.
Page xix - Quel fut mon étonnement en recevant à 10 heures du soir, par le retour de mon courrier, une lettre en réponse à la mienne, par laquelle le duc de Valmy m'annonce ne pouvoir prendre sur lui une pareille mesure. Dans cet état de choses, il ne me restait d'autre parti à prendre, ne pouvant point tenir chez moi ni compter sur des secours, que de me retirer vers Coblentz, mais je ne passerai point le Rhin avant de connaître les intentions de Votre Majesté.
Page xix - Le moment était critique, je me mis à la tête de mes gardes du corps, de deux escadrons de hussards, je fis longer la rivière à mes grenadiers de la garde pour s'emparer du gué. Je sortis par la porte de Francfort. A peine avais-je fait deux cents pas qu'un • peloton d'avant-garde m'annonça que l'ennemi était en bataille devant lui. Je m'avançai de suite au galop pour le reconnaître, mais le brouillard était si épais que je me trouvais au milieu de lui à pouvoir faire le coup de sabre;...
Page 90 - Je suis avec le plus profond respect, « Monseigneur, « De Votre Excellence, € Le très humble et très obéissant serviteur, « M.-G. PANGALO. «Zéa, le 3 août 1816.
Page xix - ... et sa droite à Melsungen , afin que l'ennemi ne pût intercepter la route de Francfort, en passant le gué qui est près de ce dernier endroit. Le général Bastineller ne put exécuter assez promptement ce mouvement, l'ennemi étant en force devant lui. Il me rendit compte que 800 chevaux et 4 pièces de canon étaient parvenus à tourner sa droite et se hâtaient d'arriver sur Cassel. Le 27 , je lui donnai l'ordre de prendre position en avant de Cassel. Le même ordre fut donné au général...
Page xix - Pendant ce tems je faisais barricader le pont qui communique du fauxbourg à la ville. A peine cette opération fut achevée que l'ennemi enfonça les portes à coups de canon, et vint braquer une pièce visà-vis du pont, ouvrit la prison d'état qui en est près, et fit sortir tous les prisonniers. Je perdis sur ce point beaucoup de monde; une partie de mes hussards ne sachant point encore monter à cheval et n'étant point équipée, me demanda des fusils, et défendit ce pont, ma dernière ressource.
Page 33 - Je suis avec un profond respect, Sire, de Votre Majesté Impériale et Royale, le très obéissant, très dévoué et très fidèle serviteur et sujet.

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