De la douleur

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C. Poussielgue, 1901 - Immortality - 315 pages
 

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Popular passages

Page 12 - sur la terre tout ce qui fut bon , vertueux , sensible ! « Homme, tu n'es qu'un songe rapide , un rêve dou«loureux; tu n'existes que par le malheur; tu n'es « quelque chose que par la tristesse de ton âme et « l'éternelle mélancolie de ta pensée ! » Ces réflexions m'occupèrent toute la nuit.
Page 150 - Oh ! Pauline, comment veux-tu que je n'aime pas Dieu? Comment veux-tu que je ne sois pas transportée quand je pense à lui? Comment veux-tu que j'aie à cela du mérite, même celui de la foi, quand je pense au miracle qu'il a fait dans mon âme, quand je sens qu'après avoir tant aimé et désiré le bonheur de la terre, l'avoir eu, l'avoir perdu et avoir été au comble du désespoir, j'ai aujourd'hui l'âme si transformée et si remplie de bonheur, que tout...
Page 61 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 158 - Je suis né dans un siècle impie, et j'ai beaucoup à expier. Pauvre fils de Dieu qu'on oublie, on ne m'a pas appris à t'aimer. Je ne t'ai jamais cherché dans les temples; mais, grâce au Ciel, là où je te trouve, je n'ai pas encore appris à ne pas trembler.
Page 93 - N'est-ce pas pour que nous ne cherchions pas d'autre tête que la tête sanglante de notre Sauveur, pas d'autres yeux que ses yeux, pas d'autres lèvres que ses lèvres, pas d'autres épaules où nous reposer que ses épaules sillonnées par les fouets, pas d'autres mains et d'autres pieds à baiser que ses mains et ses pieds percés de clous pour notre amour, pas d'autres plaies à soigner doucement que ses plaies divines et toujours saignantes?
Page 216 - Pour moi, qui étois privé de le voir depuis tant d'années , je lui parle , je lui ouvre mon cœur , je crois le trouver devant Dieu ; et , quoique je l'aie pleuré amèrement , je ne puis croire que je l'aie- perdu. O qu'il ya de réalité dans cette société intime et invisible où les enfants de Dieu se retrouvent ! LETTRE CXXXVII.
Page 245 - Soyez comme l'oiseau, posé pour un instant Sur des rameaux trop frêles, Qui sent ployer la branche et qui chante pourtant, Sachant qu'il a des ailes!
Page 91 - Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de toutes vos forces et de tout votre esprit , et votre prochain comme vous-même.
Page 216 - Unissons-nous de cœur à celui que nous regrettons. Il nous voit , il nous aime , il est touché de nos besoins , il prie pour nous. Il vous dit encore d'une voix...
Page 150 - ... jette-toi donc dans la pensée que tout ce qui nous « plaît tant sur terre, n'est absolument qu'une ombre, et que la vérité de « tout cela est au ciel. Et aimer, aimer, après tout, n'est-ce pas, sur terre, ce « qu'il ya de plus doux? Je te demande s'il n'est pas facile de concevoir

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