Le martirologe: ou, L'histoire des martyrs de la Révolution ... |
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Common terms and phrases
accusé aristocrates assignats atrocités auroient auroit avoient avoit Barnave beau brigands Camus château chose citoyens clergé club des Jacobins comité des recherches coup coupable crier crime cruelle curés d'horreur décrets démagogues démocrates députés devoit Dieu dire disoit doute émeutes enfans esprits étoient étoit évêques excès exciter faisoit falloit fanatisme Fayette force forcenés forfaits françois fureur garde nationale gens hommes horreurs horrible inquisition insurrection jamais jour juges justice l'Assem l'Assemblée nationale l'église Lameth liberté loix long-tems Louis XVI main malheureux maniere marquis de Favras martyrs maux ment mille ministres Mirabeau monarchie Monarque mort motions multitude municipalités n'avoient n'avoit n'en n'étoit n'y avoit nation Necker noblesse pareil parler passer patriotisme périr personne peuple pouvoir prêtres public qu'à qu'un Quercy rage raison régiment de Flandre religion révolution rien royaume sang scélérats séditieux serment seroit seul sieur sorte souverain tems terrible Thuilleries tiers état tion toyens vouloit voyoit yeux
Popular passages
Page 148 - ... la justice m'a condamné, afin d'y expier des crimes que je n'ai pas commis, mais dont le peuple me croit coupable , après avoir élevé à Dieu la dernière de mes pensées dans ce moment si terrible , qui fait frémir la nature.
Page 321 - ... voir pas osé la diriger , de n'avoir pris aucune » des mesures nécessaires pour prévenir ou atté» nuer les malheurs inséparables de toute révo» lution , d'avoir toujours dissimulé ses principes » et déguisé sa conduite. » J'aurais accusé le ministre de la guerre d'avoir » donné des congés à tous les officiers qui en ont » demandé ; d'avoir souffert qu'ils quittassent leurs » régimens ; de n'avoir pas fait juger et noter » d'infamie ceux qui abandonneraient leur poste »...
Page 212 - La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même, ou elle est autre; il n'ya point de milieu. Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires; ils...
Page 147 - Saint-Paul , mon respectable pasteur, que j'ai appelé auprés de moi , dans ces moments cruels , pour calmer les sollicitudes de mon âme : dès qu'elle va être détachée de mon corps, je demande à justice de permettre que ce dernier lui soit remis , pour qu'il reçoive la sépulture de tous les catholiques, apostoliques et romains, Dieu me faisant la grâce de mourir dans les...
Page 322 - ... est le plus grand des crimes : tout peut être excusé, hormis la lâche indifférence pour la chose publique. Les mesures les plus violentes, les principes les plus exagérés sont des suites de la faillibilité de l'esprit humain : les actions peuvent être atroces et les intentions pures. Mais comment excuser ces...
Page 419 - Royaume eft celui des plus horribles attentats de la tyrannie populaire; attentats dont les autorités qui devroient les réprimer,ferendent quelquefois ouvertement complices. Chaque femaine nous apporte le récit de quelque nouveau crime en ce genre. En voici un très-récent, dont nous certifions la relation , 'd'âpres une lettre authentique d'Amiens, en date du 28 Février.
Page 147 - ... marquis de Favras, et qu'il nomma son testament. Le style en est sans doute incorrect et défectueux, mais il respire une fermeté et même une douceur d'âme admirable dans un homme qui , condamné injustement, s'apprête à marcher à la mort. ce Je plains les égaremens de la justice comme pou...
Page 144 - Dès le matin, une foule immense et une garde nombreuse de soldats, garnissaient les rues par où il devait passer. A onze heures on lui lut son jugement. Monsieur, lui dit M. Quatremère, son juge-rapporteur, votre vie est un sacrifice que vous devez à la tranquillité et à la sûreté publiques.
Page 147 - Je prie la Justice de permettre que M. le Curé de S. Paul , qui veut bien m'assister dans mes derniers momens , enlève mon corps pour qu'il reçoive la sépulture de tous les Catholiques Apostoliques et Romains , Dieu me faisant la grâce de mourir da«s tous les sentimens d'un vrai chrétien , dans ceux que je dois et que j'ai jurés à mon Roi , et d'emporter avec moi l'es-, jioir que la nouvelle Constitution Françoise rendra les Peuples de cet Empire aussi heureux que je désire.