Les communautés de femmes dans la région d'Évreux aux XVIIe et XVIIIe siècles

Front Cover

From inside the book

Common terms and phrases

Popular passages

Page 53 - Chancellerie, et de notre grâce spéciale, pleine puissance et autorité royale, Nous avons approuvé et confirmé, et par ces présentes signées de notre main , approuvons et confirmons lesdits statuts.
Page 55 - Charité, pleinement, paisiblement et perpétuellement, cessant et faisant cesser tous troubles et empêchements à ce contraires; car tel est Notre plaisir et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, Nous avons fait mettre Notre sceau à cesdites présentes.
Page 11 - ... possèdent la meilleure partie des terres et des revenus, qu'en d'autres elles subsistent avec peine , pour n'avoir été suffisamment dotées, et qu'aucunes se sont vues réduites à la nécessité d'abandonner leurs maisons à la poursuite de leurs créanciers, au grand scandale de l'église , et au préjudice des personnes qui étaient entrées dans lesdites communautés , et de leurs familles qui s'en sont trouvées surchargées ; et...
Page 10 - ... garder lesdites ordonnances; ce qui a fait que le nombre s'en est augmenté de manière qu'en beaucoup de lieux les communautés tiennent et possèdent la meilleure partie des terres et des revenus, qu'en d'autres elles subsistent avec peine , pour n'avoir été suffisamment dotées, et qu'aucunes se sont vues réduites à la nécessité d'abandonner leurs maisons à la poursuite de leurs créanciers, au grand scandale de...
Page 85 - Paris, sous notre seing, le sceau de nos armes, et le contre-seing du Secrétaire général de notre Archevêché, le 30 janvier 1856.
Page 11 - Renouvelant, en tant que besoin, les défenses portées par les ordonnances des rois nos prédécesseurs, voulons qu'il ne puisse être fait aucun nouvel établissement de chapitres, collèges, séminaires, maisons ou communautés religieuses, même sous prétexte d'hospices, congrégations, confréries,, hôpitaux ou autres corps...
Page 56 - ... selon les • diverses conditions auxquelles il plaira à la « divine providence les appeler et réussiront à • un très-grand bien. « En conséquence, il autorisa l'établissement à Gisors d'une communauté de filles et femmes veuves et leur permit de se construire une maison, d'acquérir des biens et de recevoir des legs (1). Cependant, la communauté ne fut instituée définitivement qu'en 1621. Trois Ursulines de Pontoise vinrent alors (1) Arch.
Page 112 - ... privilège pour les Ursulines W. Les décimes sont un impôt constant, facile à prévoir. Tel n'est pas le caractère de l'amortissement et c'est ce qui en fit la charge la plus gênante pour les communautés. On en connaît le principe : l'amortissement était dû pour chaque acquisition faite par ces religieuses ; mais elles omettaient souvent de le payer et le Roi de le réclamer immédiatement. Il en résultait que, dans les moments de pénurie, lorsqu'on poursuivait tous ces contrats irréguliers,...
Page 56 - par la bonne nourriture et éducation, espandront, vives après , des « fruicts de bonne odeur en tous endroicts selon les diverses conditions « auxquelles il plaira à la divine providence les appeler et réussiront
Page 113 - L'amortissement des biens acquis ou « augmentés » depuis 1641 fut exigé de tous les couvents. Le tarif en était ainsi fixé : pour les fiefs relevant du roi : fiefs nobles, 1/3 du capital ; fiefs roturiers, l/5<*>; et pour les flefs relevant d'un seigneur : fiefs nobles, 1/5; fiefs roturiers, 1/6 <5>.

Bibliographic information