La philosophie française |
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abstraites Auguste Comte Bayle Bonald Buffon c'est-à-dire cartésien causes causes finales chap choses claires et distinctes Comte conception Condillac connaissance conscience considération constituer corps d'idées définir déisme démocratie Descartes déterminer développement Diderot Dieu dire divine dix-huitième siècle doctrine doit effet éléments espèces esprit essentiellement expériences façon faculté Fontenelle géométrie gouvernement hommes humaine idées claires infini intel intelligence intelligible juger l'âme l'esprit l'Esprit des Lois l'état l'étendue l'existence l'expérience l'homme l'idée Lamarck Leibniz liberté Locke lois lui-même Maine de Biran Malebranche mathématiques matière mécanisme ment métaphysique méthode monde Montesquieu morale mouvement nature naturelle nécessaire notion objets particulier Pascal pensée perception phénomènes philosophie française physique politique positive pouvoir principe problème propre puissance raison rapport rationalisme réalité religion reste Rousseau Saint-Simon sance science scientifique Section sens sensations sentiment sera seulement simple sique sociale société sorte Spinoza spirituelle système tence théisme théorie tion tique universelle vérité vertu Victor Delbos volonté générale Voltaire vrai
Popular passages
Page 169 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 78 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 83 - Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur; c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement qui n'ya point de part essaye de les combattre.
Page 88 - Tous les corps, le firmament, les étoiles, la terre et ses royaumes, ne valent pas le moindre des esprits ; car il connaît tout cela, et soi ; et les corps, rien.
Page 238 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 183 - Si elle était jointe à la puissance législative, le pouvoir sur la vie et la liberté des citoyens serait arbitraire; car le juge serait législateur. Si elle était jointe à la puissance exécutrice, le juge pourrait avoir la force d'un oppresseur. Tout serait perdu si le même homme, ou le même corps des principaux, ou des nobles, ou du peuple, exerçait ces trois pouvoirs: celui de faire des lois, celui d'exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends...
Page 237 - Je suppose les hommes parvenus à ce point où les obstacles qui nuisent à leur conservation dans l'état de nature l'emportent, par leur résistance, sur les forces que chaque individu peut employer pour se maintenir dans cet état.
Page 183 - Lorsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement.
Page 181 - II est vrai que dans les démocraties, le peuple paraît faire ce qu'il veut; mais la liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut. Dans un état, c'est-à-dire dans une société où il ya des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir.
Page 57 - Ceux que nous appelons anciens étaient véritablement nouveaux en toutes choses, et formaient l'enfance des hommes proprement; et comme nous avons joint à leurs connaissances l'expérience des siècles qui les ont suivis, c'est en nous que l'on peut trou-ver cette antiquité que nous révérons dans les autres.