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22 juillet. Dommages causés aux fontaines de Liége par les houillères.

23 juillet. Taillart demande l'autorisation d'ériger un moulin à Châtelet au profit du chapitre.

28 juillet. Touchant les droits des évêques de Liége et des ducs de Brabant à Maestricht.

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1 août. J. de Streel élu abbé de Flône.

- Ch. Van der Eycken en appelle à la chambre impériale d'une sentence portée par le conseil d'Etat, malgré les priviléges du pays.

6 août. Ch. de Duras demande la reunion de plusieurs bourses en une seule.

13 août. Touchant le fondeur de cloches à Liers.

-L'écolâtre se plaint des habitants de Xanten qui, pendant son absence et au mépris de la juridiction du chapitre, se sont emparés des revenus de sa prébende.

20 aout. Députés pour rétablir la paix entre les seigneurs de Waroux et de Furnemont.

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Impiétés commises envers la statue de la Vierge dans la rue sur Meuse. Mesures contre les vagabonds et les étrangers. -Mibaise, boulanger, soupçonné d'hérésie.

1 septembre. Juridiction du chapitre de Saint-Lambert sur celui de Saint-Servais à Maestricht.

-Confraternité entre les églises de Liége et de Cam'rai.

- Protestation du chapitre contre une batte érigée à V:sé. 2 septembre. Citation du doyen de Saint-Cunibert, à Cologne, par le chapitre de Xanten dans une affaire qui concerne les droits de Son Altesse.

16 septembre. G. Baillonville élu abbé de Saint-Gilles.

19 septembre. Réclamation des Etats de Hollande pour les contributions.

20 septembre. Usurpation de juridiction par les XXII aux dépens de l'official.

27 septembre. Louis de Luna, capitaine de Sa Majesté ca

tholique, déclare au conseil privé ne pouvoir quitter le pays sans l'ordre du cardinal d'Autriche.

4 octobre. Touchant le domaine de Severy, sous la seigneurie de Hierges, au duché de Bouillon.

6 octobre. Pennas nommé grand compteur de la cathédrale. 10 octobre. Touchant bourse Offermans à Louvain.

L'écolâtre exhibe un acte confié à la garde de l'abbé de Saint-Jacques, conservateur des priviléges de l'église, touchant les droits de sa charge, 'afin de les rappeler à Son Altesse. 15 octobre. Enlèvement des grains à cause de l'arrivée des troupes.

17 octobre. Lettre à Son Altesse pour la supplier de ne pas permettre qu'il soit causé du préjudice à l'église.

22 octobre. La commune de Halen demande un curé.

24 octobre. Le chancelier demande une convocation des Etats pour savoir si Son Altesse doit aller en personne à la diète de l'Empire ou y envoyer des députés.

Touchant la juridiction de l'église de Liége à propos des revenus de ses seigneuries et domaines qui se perdent. Avertissement au grand receveur.

-Touchant les contributions exigées par le Brabant sur les terres du pays de Liége à Bombai.

29 octobre. Le chapitre fait démolir une petite maison bâtie sur le fonds de l'église.

5 novembre. Demande des Jésuites.

9 novembre. Le chapitre de Notre-Dame, à Dinant, demande la suppression de deux prébendes.

7 novembre. Touchant les cloches de l'église d'Awans, sous Hollogne-aux-Pierres.

14 novembre. Edit du conseil de Namur, sur l'instance de Ch. d'Outremont, touchant l'impôt sur les grains et les bois à Flawinne.

21 novembre. L. Bonhomme demande de pouvoir extraire de la houille à Oupée.

24 novembre. Touchant les hérétiques de la cité et de la banlieue, et les embûches que les Français et les Hollandais paraissent tendre à la ville.

- Ordre aux prédicateurs de ne pas attaquer leurs supérieurs ecclésiastiques, et s'ils remarquent un abus, de les en avertir.

Le chapitre accorde à la métairie de Ponceau (où le seigneur de Fraiture réclame des rentes) la moitié des récoltes; l'autre moitié sera cette fois menée à Huy, à cause de l'approche des troupes.

27 novembre. Approbation du testament de N. d'Enckevoirt. Son héritage.

10 décembre. Les Dinantais réclament le payement des frais qu'ils ont supportés pour la défense de la juridiction de l'église, à propos de Bouvignes.

12 décembre. Coussin volé dans le chœur de l'église. 13 décembre. Nomination des XXII.

-Touchant les distributions à l'anniversaire du cardinal de la Marck.

17 décembre. Députés à Bruxelles pour se plaindre des logements de soldats à Maestricht.

17 décembre. Ceux de Nederitter demandent qu'on soulage leur misère.

19 décembre. Admission de l'official,

(La suite à la prochaine livraison.)

NOTICE SUR LA LADRERIE DE TERBANCK, PRÈS DE LOUVAIN, LA CHAPELLE DITE LAZERNY A RUMPST, ET LA CONDITION SOCIALE DES LÉPREUX DANS LE BRABANT, PAR P. V. BETS, CURÉ A NEERLINTER'.

§ 3.

Nombre des religieuses au prieuré de Terbanck'.

Il résulte des pièces qui précèdent que dans le principe il y avait, à la ladrerie de Terbanck, des religieux et des religieuses, chargés du soin des lépreux. Il en était encore ainsi en 1307, comme le prouve un document du cartulaire, que nous ne reproduisons pas, parce qu'il ne présenté qu'un intérêt secondaire. Dans les documents postérieurs à l'année précitée il n'est plus question que de religieuses.

D'après un document que nous publions ci-dessous, les religieuses ne devaient être qu'au nombre de neuf. Cependant il arriva souvent que les autorités civiles forçèrent le monastère à en admettre davantage. C'était une violence dont tous les couvents de femmes souffrirent pendant le moyen âge. Pour être délivrées de ces sortes de vexations, les abbayes s'adressaient aux papes, qui d'ordinaire leur octroyaient une bulle défendant sévèrement l'emploi de toute contrainte. Les religieuses de Terbanck, plus strictement soumises à l'autorité civile, s'adressèrent à la même fin au duc de

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*) Voyez notre travail: Geschiedenis der gemeenten Oplinter, Bunsbeek en Hauthem, alsook der abdij van Oplinter, p. 232.

Brabant Jean IV. Celui-ci, par lettre du 5 mars 1422, déclara que désormais personne ne pourrait obliger le couvent de Terbanck à dépasser le nombre fixé par l'acte de fondation.

Cette ordonnance du duc fut observée jusqu'en 1673, lorsque l'abbé de Villers, qui, depuis l'année 1224, était le directeur spirituel et temporel du prieuré, autorisa les religieuses, sur leur demande, à doubler leur nombre.

XVI.

Jean IV, duc de Brabant déclare que désormais les religieuses de Terbanck ne devront étre qu'au nombre de neuf, conformément à leur institution1.

5 mars 1422 (nouveau style).

JAN, by der gratie Godts hertoghe van Lotryck, van Brabant ende Limborch, merckgreve s' Heylichs Ryckx, greve van Henegouwe, van Hollandt, van Zeelandt, ende heere van Vrieslant, doen condt alle lueden, dat want onse gheminde in Gode die meestersse ende susteren ons godtshuys vander Banck, by Loven, ons hebben doen thoonen, hoe inden selven godshuyse gesticht syn neghen provenden (prebenden) voor neghen susteren inde eere Godts, onser Liever Vrouwe de Maghet Marie, synre gebenedyder Moedere, ende der neghen chooren der hey lighe engelen; ende dat zy in tyden voorleden boven t' selve getal alrehande persoonen hebben moeten ontfanghen, die onsen voorderen (voorgangers) zaligher gedachten d'broot oft een provende daerin gegheven hebben gehadt by reden van hunre ierster blyder incomst, d'welck te groote last, cost ende achterdeel

1) Ce document est intitulé: Brieff van Jan, hertogh van Brabant, waerinne hy commandeert van niet meerder als neghen susters te ontfanghen.

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