Choix de Discours de Reception à l'Academie françoise1808 |
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Page 36
... parler de sa reconnoissance ; mais en renfermant mes sentimens au fond de mon cœur , je ne dois pas craindre de paroître vain ; je n'ai pas même le droit d'être modeste . C'est pour la seconde fois que je me vois honoré de vos suffrages ...
... parler de sa reconnoissance ; mais en renfermant mes sentimens au fond de mon cœur , je ne dois pas craindre de paroître vain ; je n'ai pas même le droit d'être modeste . C'est pour la seconde fois que je me vois honoré de vos suffrages ...
Page 64
... parler des hommes d'état , qui , toujours oc- cupés de grands objets , ne doivent avoir que grandes idées . de N'ayant jamais à traiter qu'avec des étrangers , il devoit être discret ; mais il étoit dispensé d'être faux ; il lui ...
... parler des hommes d'état , qui , toujours oc- cupés de grands objets , ne doivent avoir que grandes idées . de N'ayant jamais à traiter qu'avec des étrangers , il devoit être discret ; mais il étoit dispensé d'être faux ; il lui ...
Page 67
... dois - je croire que vous mettez les sentimens patriotiques au nom- bre des titres littéraires ? J'ai eu le bonheur de parler au nom d'une Cour dont les vœux ont été reçus favorablement du Roi , 5 . A L'ACADÉMIE FRANÇOISE . 49.
... dois - je croire que vous mettez les sentimens patriotiques au nom- bre des titres littéraires ? J'ai eu le bonheur de parler au nom d'une Cour dont les vœux ont été reçus favorablement du Roi , 5 . A L'ACADÉMIE FRANÇOISE . 49.
Page 68
... tent , qui apprécie tous les talens , qui prononce sur tous les genres de mérite ; et dans un siècle éclairé , dans un siècle où chaque citoyen peut parler à la nation entière par la voie de l'impression , ceux : 68 DISCOURS DE RÉCEPTION.
... tent , qui apprécie tous les talens , qui prononce sur tous les genres de mérite ; et dans un siècle éclairé , dans un siècle où chaque citoyen peut parler à la nation entière par la voie de l'impression , ceux : 68 DISCOURS DE RÉCEPTION.
Page 93
... parler et le plaisir physique qu'on éprouvoit à écouter les poètes et les orateurs , ne servoient que trop bien deux passions natu- relles aux Grecs : un amour effréné pour la gloire , qui approchoit beaucoup de la vanité , et une ex ...
... parler et le plaisir physique qu'on éprouvoit à écouter les poètes et les orateurs , ne servoient que trop bien deux passions natu- relles aux Grecs : un amour effréné pour la gloire , qui approchoit beaucoup de la vanité , et une ex ...
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Common terms and phrases
à-la-fois Abbé Académiciens Académies de Berlin André Dacier Aristote arts assemblée Athènes auroit avez avoient avoit beautés Belles-Lettres bienfaits bonheur Buffon c'étoit caractère célèbre charme chevalerie cœur Colardeau Condamine connoissances connoître courage d'Alembert Démosthène devoir digne discours éclairés écrivains éloges enfin esprit étoient étoit eût Evêque foible foiblesse Fontenelle force François Ier gens de lettres gloire goût Grecs heureux hommes idées jamais Jean d'Alembert Jean-François Marmontel jour l'abbé Millot l'Académie royale l'ame l'amour l'art l'éloquence l'esprit humain l'Europe l'histoire l'homme langue littéraires littérature lois long-temps lorsqu'il fut reçu Louis XIV lumières ment mérite Messieurs mœurs Monsieur Montesquieu morale n'avoit nation nature noble ouvrages paroît passion pensée peuples peut-être philosophie poésie poète Pompignan pouvoit premier principes quelquefois raison reconnoissance royale des Inscriptions sciences Secrétaire sembloit sensible sentimens sentiment seront seul siècle société souvent Souverains style succès suffrages sur-tout talens tion toyen travaux Valentin Conrart vérité vertus voix Voltaire
Popular passages
Page 518 - Louis , par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre , à tous présens et à venir, salut.
Page 525 - La principale fonction de l'Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences.
Page 284 - L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants ! fureurs bizarres ! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Page 60 - Pour chasser ce nuage, et voir avec clarté Que l'homme n'est point fait pour la méchanceté, Consultez, écoutez pour juges, pour oracles, Les hommes rassemblés; voyez à nos spectacles, Quand on peint quelque trait de candeur, de bonté, Où brille en tout son jour la tendre humanité, Tous les cœurs sont remplis d'une volupté pure, Et c'est là qu'on entend le cri de la nature.
Page 457 - C'est l'élite imposante d'un des peuples les plus nombreux et les plus spirituels de l'univers qui vous entendra dans le plus éclairé des siècles, et la raison de plusieurs milliers d'hommes sera comme déposée dans chacun des hommes qui vous écouteront. Les fastes de l'univers n'offrent point d'exemple d'un pareil auditoire. Et quel audacieux concevrait le projet de le séduire ou de le subjuguer ? Non, non ; et les expressions caipliatiques, et les tours adroits, et l'insidieuse finesse,...
Page 124 - Il est le premier qui l'ait présenté sur la scène , et qui, sans le secours de la fiction, ait intéressé la nation pour elle-même par la seule force de la vérité de l'histoire. Jusqu'à lui presque toutes nos pièces de théâtre sont dans le costume antique , où les dieux...
Page 528 - L'Académie choisira un imprimeur pour imprimer les ouvrages qui se publieront sous son nom et ceux des particuliers qu'elle aura approuvés; mais, pour ceux que les particuliers voudront mettre au jour sans approbation et sans la qualité d'académicien, il sera en leur liberté de se servir de tel imprimeur que bon leur semblera.
Page 519 - ... présent n'a que trop ressenti la négligence de ceux qui l'eussent pu rendre la plus parfaite des modernes, est plus capable que jamais de le devenir, vu le nombre des personnes qui ont une connoissance...
Page 126 - ... n'est-il pas plus aisé de monter l'imagination des hommes que d'élever leur raison ? de leur montrer des mannequins gigantesques de héros fabuleux , que de leur présenter les portraits ressemblants de vrais hommes vraiment grands?
Page 371 - Mais le temps où une nation est éclairée par cette brillante aurore des sciences , avant que les lettres soient penchées vers leur déclin , n'est-il pas un de ses plus beaux âges ? Est-il dans l'univers un spectacle plus digne d'admiration , que cette ravissante saison des pays septentrionaux qui , pendant sa...