L'Ami de la religion et du roi, Volume 26

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Le Clere, 1821 - Paris (France)
 

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Popular passages

Page 308 - Enfin, il ya autant de différence entre les poètes profanes et les Prophètes qu'il y en a entre le véritable enthousiasme et le faux. Les uns , véritablement inspirés , expriment sensiblement quelque chose de divin ; les autres, s'efforçant de s'élever au-dessus d'euxmêmes , laissent toujours voir en eux la foiblesse humaine.
Page 174 - ... n'était armé d'une force proportionnée aux difficultés au milieu desquelles il se trouve placé. Tout annonce que les modifications apportées à notre système électoral produiront les avantages que je m'en étais promis. Ce qui accroît la force et l'indépendance des Chambres ajoute à l'autorité et à la dignité de ma couronne. Cette session achèvera, je l'espère, l'ouvrage heureusement commencé par la session dernière.
Page 173 - ... et ma famille ont été menacés par un complot trop voisin des désordres qui l'avaient précédé, il a -été manifeste que la nation française, fidèle à son Roi, s'indigne à la seule pensée de se voir arracher à son sceptre paternel , et de devenir le jouet d'un reste d'esprit perturbateur qu'elle a hautement détesté.
Page 174 - Perfectionner le mouvement des grands corps politiques créés par la Charte, mettre les différentes parties de l'administration en harmonie avec cette loi fondamentale, inspirer une confiance générale dans la stabilité du trône et dans l'inflexibilité des lois qui protègent les intérêts de tous, tel est le but de mes efforts. Pour l'atteindre, deux conditions sont nécessaires, le temps et le repos.
Page 174 - En affermissant les rapports nécessaires entre le monarque et les Chambres, nous parviendrons à fonder le système de gouvernement qu'exigerait dans tous les temps une aussi vaste monarchie, que commande plus impérieusement encore l'état actuel de la France et de l'Europe. « C'est pour accomplir ces desseins que je désire voir se prolonger les jours qui peuvent...
Page 387 - Comment est-elle assise solitaire , la ville pleine de peuple? Elle est devenue comme veuve, la maîtresse des nations; la reine des cités est tributaire. « Elle a été vue pleurant dans la nuit ; ses larmes...
Page 18 - ... était la lumière, semblait recevoir les volontés divines par son entremise. Les rois et leurs ministres, à qui il ne pardonnait jamais ni un vice, ni un malheur public , s'humiliaient sous ses réprimandes comme sous la main de Dieu même; et les peuples, dans leurs calamités, allaient se ranger autour de lui, comme ils vont se jeter au pied des autels.
Page 174 - L'amélioration des revenus de l'Etat , le« économies que j'ai prescrites , et !a solidité éprouvée du crédit, permettent de vous proposer, dans cette session même, une nouvelle diminution des impôts que supportent directement les contribuables. Cet allégement sera d'autant plus efficace, qu'il produira une répartition plus égale des charges publiques.
Page 173 - ... il a été manifeste que la nation française, fidèle à son Roi, s'indigne à la seule pensée de se voir arracher à son sceptre paternel, et de devenir le jouet d'un reste d'esprit perturbateur qu'elle a hautement détesté. Aussi, cet esprit n'at-il point arrêté le mouvement qui reporte la France aux jours de sa prospérité'.
Page 252 - Dieu de n'avoir pas exactement rempli mes devoirs religieux ; je demande pardon aux hommes de ne leur avoir pas fait tout le bien que je pouvais et que, par conséquent, je devais leur faire.

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