Oeuvres, Volume 3A. Belin, 1821 |
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Popular passages
Page 214 - S'ils la prouvaient, ils ne tiendraient pas parole ; c'est en manquant de preuves qu'ils ne manquent pas de sens.
Page 192 - ... c'est elle qui les éleva sur le bouclier militaire, et les proclama souverains. Le royaume devint ensuite l'héritage de leurs successeurs; mais ils le durent originairement au consentement libre des sujets. Leur naissance seule les mit ensuite en possession du trône ; mais ce furent les suffrages publics qui attachèrent d'abord ce droit et cette prérogative à leur naissance. En un mot , comme la première source de leur autorité vient de nous, les rois n'en doivent faire usage que pour...
Page 137 - Tes vers sont beaux quand tu les dis, Mais ce n'est rien quand je les lis ; Tu ne peux pas toujours en dire , Fais-en donc que je puisse lire.
Page 74 - Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte : nous étions à moitié de tout ; il me semble que je lui dérobe sa part : j'étais déjà si fait et accoutumé à être deuxième partout, qu'il me semble n'être plus qu'à demi.
Page 504 - Chez mes confrères, disait-il, et on reconnaîtra bien ici son langage, l'Amour est en querelle avec ce qui l'environne, et finit par être heureux, malgré les opposants; chez moi, il n'est en querelle qu'avec lui seul, et finit par être heureux malgré lui.
Page 213 - S'il n'y avait qu'une religion, Dieu y serait bien manifeste. S'il n'y avait des martyrs qu'en notre religion, de même. ... Dieu étant ainsi caché, toute religion qui ne dit pas que Dieu est caché n'est pas véritable ; et toute religion qui n'en rend pas la raison n'est pas instruisante.
Page 211 - Je n'attaque pas la solidité de ces preuves consacrées par l'Écriture sainte : elles sont conformes à la raison ; mais souvent elles ne sont pas assez conformes et assez proportionnées à la disposition de l'esprit de ceux pour qui elles sont destinées.
Page 214 - Qui blâmera donc les chrétiens de ne pouvoir rendre raison de leur créance, eux qui professent une religion dont ils ne peuvent rendre raison...
Page 211 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à luimême, et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant...
Page 192 - Oui, sire, c'est le CHOIX de la nation qui mit d'abord le sceptre entre les mains de vos ancêtres; c'est elle qui les éleva sur le bouclier militaire et les proclama souverains. Le royaume devint ensuite l'héritage de leurs successeurs, * Ecueils de la Piété des Grands. mais ils le durent originairement AU CONSENTEMENT LIBRE DES SUJETS.