Mémoires de M. de Bourrienne, ministre d'état: sur Napoléon, le directoire, le consulat, l'empire et la restauration ... |
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Common terms and phrases
agens anglais arriva Augereau aurait avaient Bernadotte Bona Bourbons Bourrienne c'était cabinet Cambacérès cause CHAPITRE Châteaubriand chef choses circonstance citoyens comité royaliste connaissance conseil d'État conspiration consulat conversation corps législatif déclaration demandé dire dois donner duc d'Enghien duc de Rovigo Duroc Ettenheim eût faisait Fouché frère fût général Georges gloire gouvernement consulaire guerre haine homme Hortense indignation j'ai j'avais j'étais jamais Joséphine jour jugement l'Angleterre l'avait l'État l'exécution Lannes Lemercier lettre long-temps Louis XVIII Lucien madame Bonaparte Malmaison ment mier consul militaire ministre mission Moreau mort du duc n'avait n'était naparte Napoléon paix paix d'Amiens parler paroles passé pensée père Berton personne peuple Pichegru police politique pouvait premier consul président prince projets question raison Rapp rappelle rapport république révolution rien Rochejean s'était Saint-Cloud sais savait scène sénat sénatus-consulte sera seul soir sorte Talleyrand tion traité d'Amiens tribunat trône trouver Tuileries venait vérité votes voulait voyage
Popular passages
Page 341 - Le ci-devant duc d'Enghien, prévenu d'avoir porté les armes contre la république , d'avoir été et d'être encore à la solde de l'Angleterre, de faire partie des complots tramés par cette dernière puissance contre la sûreté intérieure et extérieure de la république, sera traduit...
Page 299 - A lui demandé où il a résidé depuis sa sortie de France. A répondu : « En sortant de France, j'ai passé, » avec mes parens que j'ai toujours suivis, par » Mons et Bruxelles; de-là, nous nous sommes » rendus à Turin, chez le roi de Sardaigne, où » nous sommes restés à peu près seize mois.
Page 80 - Dans les trois années qui viennent de s'écouler, la fortune a souri à la République. Mais la fortune est inconstante, et combien d'hommes qu'elle avait comblés de ses faveurs ont vécu trop de quelques années!
Page 347 - La séance ayant été ouverte, le président a ordonné au rapporteur de donner lecture de toutes les pièces, tant celles à charge que celles à décharge. Cette lecture terminée, le président a ordonné à la garde d'amener l'accusé, lequel a été introduit libre et sans fers devant la commission.
Page 87 - ... qu'ils ont faite de leur gouvernement les a éclairés sur la valeur de leur premier choix. Qu'ils manifestent leur volonté dans toute sa franchise et dans toute son indépendance, elle sera obéie; quelle que soit ma destinée, Consul ou citoyen, je n'existerai que pour la grandeur et la félicité de la France.
Page 346 - D'avoir offert ses services au gouvernement anglais, ennemi du peuple français; 3° D'avoir reçu et accrédité près de lui des agents dudit gouvernement anglais, de leur avoir procuré les moyens de pratiquer des intelligences en France, et d'avoir conspiré avec eux contre la sûreté intérieure et extérieure de l'État ; 4°...
Page 344 - Conseil délibérant à huis clos, le président a recueilli les voix en commençant par le plus jeune en grade, le président ayant émis son opinion le dernier, l'unanimité des voix l'a déclaré coupable et lui a appliqué l'art... de la loi du... ainsi conçu et, en conséquence, l'a condamné à la peine de mort. Ordonne que le présent jugement sera exécuté de suite, à la diligence du capitaine rapporteur, après en avoir donné lecture, en présence des différents détachements des corps...
Page 125 - J'estime sa valeur, ses talents militaires. Je lui sais gré de plusieurs actes d'administration, car le bien que l'on fera à mon peuple me sera toujours cher ; mais il se trompe s'il croit m'engager à transiger sur mes droits. Loin de là ; il les établirait lui-même, s'ils pouvaient être litigieux, par la démarche qu'il fait en ce moment. « J'ignore quels sont les desseins de Dieu sur ma race et sur moi; mais je connais les obligations qu'il m'a imposées par le rang où...
Page 196 - Toutes les propositions ont été repoussées, et les demandes de l'Angleterre sont devenues plus impérieuses et plus absolues. « Il n'était pas dans les principes du gouvernement de fléchir sous la menace; il n'était pas en son pouvoir de courber la majesté du peuple français sous des lois qu'on lui prescrivait avec des formes si hautaines et si nouvelles. S'il l'eût fait, il aurait consacré pour l'Angleterre le droit d'annuler par sa seule volonté toutes les stipulations qui l'obligent...
Page 88 - Il aime trop la véritable gloire pour flétrir jamais par des abus de pouvoir la gloire immense qu'il s'est acquise. En acceptant l'honneur d'être le magistrat suprême des Français, il contracte de grandes obligations, et il les remplira toutes. La nation qui l'appelle à la gouverner est libre et généreuse; il respectera, il affermira sa liberté, et ne fera rien qui ne soit digne d'elle.