Histoire secrette de Coblence: dans la révolution des Français, extraite du cabinet diplomatique électoral, et de celui des princes frères de Louis XVI.

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Steiner, 1795 - France - 238 pages
 

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Page 58 - Majestés, les moyens les plus efficaces relativement à leurs forces, pour mettre le roi de France en état d'affermir, dans la plus parfaite liberté, les bases d'un gouvernement monarchique, également convenable aux droits des souverains et au bien-être de la nation française.
Page 89 - Ils attisèrent les défiances du peuple contre Louis XVI, ils fomentèrent les émeutes et les perpétuèrent. Il s'établit alors entre eux et Calonne une correspondance si active, que leurs émissaires se succédèrent à chaque instant sur toutes les routes de la France à Coblentz.
Page 128 - ... Saxe, où tous deux, après s'être occupés des grandes questions de l'Europe centrale et orientale, déclarèrent qu'ils regardaient la situation du roi de France comme un objet d'intérêt commun à tous les souverains. Ils espéraient que ceux-ci ne refuseraient pas « d'employer conjointement les moyens les plus efficaces pour mettre Louis XVI en état d'affermir dans la plus parfaite liberté les bases d'un gouvernement monarchique également convenable aux droits des souverains et au bien-être...
Page 130 - Bruns•yyick, qui indigna la nation française, l'au- teur ajoute : « les agens de Galonne à Paris profitèrent du premier moment de cette effervescence générale, pour alimenter les passions, pour 'mettre en activité les intérêts opposés- Les émeutes s'élevèrent, on les ( i ) Histoire secrète de Cobteniz , chap.
Page 126 - Galonne, épara dans l'intérieur, secoueraient le flambeau de la guerre civile à Paris et dans les provinces méridionales : pendant qu'ils inculperaient le roi d'être le précurseur de ces nouveaux désastres : pendant qu'ils attiseraient les émeutes contre lui, et que SM et ses enfans succomberaient dans ce choc général.
Page 126 - Irsècueils; mais ils lui devenaient nécessaires tout autant de temps que Louis XVI existerait. S'embarquant ainsi, et la saison ne pouvant jamais permettre de tenir la campagne pendant quatre mois, il savait qu'il faudrait prendre son qnartier d'hiver, sans qu'il se fût rien passé de décisif, en faveur d'une contre'révolution : que l'armée prussienne et celle des émigrés...

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