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Domus pastoralis est defectuosa, furnus quoque defectuosus; illis per communitatenses mandamus incessanter esse providendum. Dictae domui adjacet horreum, stabulum, hortus olitorius et pomarium.

Registra pastoralia sunt accurata, sicut et registra baptizatorum, conjugatorum, mortuorum et confirmatorum, salvo quod horum patrini et matrinae non annotentur; quam ob rem pastor illorum nomina recuperet et eadem annotare sit sollicitus.

Interrogatus pastor, utrum communitatenses satisfacerent suis obligationibus, et vicissim interrogati communitatenses, utrum pastor suo munere laudabiliter fungeretur, nulla fuit mota querela.

Extrait d'une visite archidiaconale de 1763. Aliqua viget confraternitas sub invocatione sanctae Barbarae erecta per SS. DD. N. Clementem, piae memoriae, undecimum, de data 15 septembris 1701, eaque approbata per D. De Hinnisdael qua administratorem et vicarium generalem Leodiensem, de data 7 novembris 1701.

Reliquiae hic asservantur sub invocatione sanctae Barbarae, ecclesiae concessae ab ill. D. Dyonisio Monide, archiepiscopo Milensi, anno 1728, et ab ill. D. comite de Rougrave, vicario generali Leodiensi, approbatae de data 16 junii 1741; quae asservantur in tabernaculo altaris sub invocatione sanctae Barbarae existentis, à cornu Epistolae altaris majoris. Familiae sunt circiter quinquaginta duae; communicantes circiter centum quinquaginta duo..

§ 6.

Inscriptions lapidaires de l'église de Hex.

Dans l'ancienne église de Hex il y avait quatre pierres tombales avec les inscriptions suivantes :

Hier light begraven joncker Ameel van Velroux, heer tot Sassenbrouck, die stierf int jaer XV© ende XLIIII den XXII september ende jufvrauwe Katherine Van Sprolant, syn huysvrauwe, die stierf int jaer XVe ende XXXII den 1x dack aprilis.

Hier light begraven Willem van Hinnisdael, die stierf int jaer XVe ende LI den xxix dach april, ende syne huysvrauwe jufvrauwe Sophia Proenen, die stierf int jaer XV© XXXIX den XII mei.

Hier light begraven Henrick van Hinnisdael, die stierf int jaer ons Heeren dousent Vc en L op den lesten dach in den april. Bidt Godt voer syn siel ende alle sielen.

Hier light begraven Ardt van Hinnisdael, die stierf int jaer ons Heeren M. CCCC. LXXXII in de oostmaend x dagh. Bidt voer die siele.

NOTICE SUR HERTEN,

PAR J. DARIS, PROFESSEUR AU SÉMINAIRE DE LIÉGE.

§ 1.- La paroisse de Herten.

L'église de Herten, dont l'origine est inconnue, était à la collation du seigneur du village. Elle était dédiée à saint Lambert et l'anniversaire de sa dédicace se célébrait le dimanche avant la fête de ce saint. Un Récollet du couvent de Hasselt venait y prêcher ce jour. Le seigneur du village et le curé jouissaient seuls du privilége d'être enterrés dans le chœur de l'église.

Les plus anciens curés de Herten dont nous avons trouvé les noms sont Michel Snyders, cité en 1494, Conrard Verpensten, cité en 1504, Jean Cuypers, cité en 1506, Matthias Scuppen, curé de 1516 à 1537, Laurent Ancelini de 1537 à 1549, Antoine Vandermeulen, bénéficier à Looz, de 1549 à 1575, Walter de Tornaco, en 1575, Léonard Tilens, bénéficier à Looz, en 1575, Jean d'Alken, bénéficier, à Looz, de 1578 à 1606, Matthias Strauven, de Hendrieken, chanoine à Looz, de 1606 à 1642. La plupart de ces curés n'ont point habité Herten, parce qu'il n'y avait plus de presbytère depuis le milieu du XVIe siècle.

Gilles Royen, qui obtint la cure de Herten en 1642, se construisit un presbytère à ses frais, parce que la commune, qui n'était composée que d'une cinquantaine de communiants, n'avait pas de ressources. Le village fut pillé et dévasté sous le pastorat de Royen par les troupes du duc de Lorraine, le 3 janvier 1654: " Anno 1654, dit-il, ipso die octavo sancti "Johannis Evangelistae post festum Nativitatis, venit ille " dux Lotharingiae cum ingenti exercitu in patriam nostram, signanter ad has nostras partes, nempe, ut illi vocabant, " het Hoechlandt; quam totaliter devastaverunt, domos incenderunt; quo tempore perdidi omnia, quae habui, sic ut

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"non reliquerint mihi vel unum registrum tam pastoratus " quam ecclesiae et pauperum, praeter hos antiquissimos libros, unde omnia documenta habere debemus. » L'argenterie de l'église échappa à la rapacité des soldats, car l'archidiacre, qui fit la visite de l'église en 1658, y trouva une remonstrance, une pixide, un calice et les boîtes aux saintes huiles. Royen mourut en 1682 et eut pour successeur Guillaume Pipelers, qui fut présenté à la cure de Herten par Jean-Renier de Geloes, seigneur du village. Après la mort de Pipelers, arrivée en 1691, Guillaume-René de Geloes présenta Matthias Hamonts, de Wellen, qui fut institué canoniquement par l'archidiacre. L'église qui, déjà en 1680, menaçait ruine, fut reconstruite, vers l'année 1693, par Guillaume de Geloes chanoine de Saint-Géreon à Cologne et seigneur de Herten. Le curé Hamonts habita sa propre maison à Wellen, parce que la paroisse de Herten n'avait pas de presbytère. Il racheta la taxe ecclésiastique à payer par les curés de Herten, mais il imposa de ce chef à ses successeurs l'obligation de dire chaque année quinze messes pour lui et sa parenté. Hamonts mourut en 1720.

Jacques Froyen, de Hasselt, qui lui succéda, avait fait ses études à Louvain. A son arrivée à Herten, il prit sa demeure dans la ferme de de Geloes. L'archidiacre Clercx, qui fit la visite de la paroisse en 1726, ordonna à la commune de construire un presbytère; mais celle-ci fit demander à l'archidiacre d'être déchargée de cette obligation à cause de la pénurie de ses ressources; elle fit même signer la supplique par le curé.

Froyen mourut le 19 octobre 1756 et eut pour successeur Pierre Kemps, qui demeura également au château ou à la ferme du seigneur de Herten.

Gaspar Bovie, qui lui succéda vers 1780, fut le dernier curé de Herten. Pendant la révolution française il fut condamné à la déportation pour avoir refusé de prêter le serment. Son église fut fermée et le mobilier vendu par le domaine.

Dans la réorganisation des paroisses en 1803, l'église de Herten fut conservée au culte sous le titre de chapelle auxiliaire et desservie depuis par un vicaire de Wellen. Quant aux biens qui ne furent pas vendus par le domaine, Hennequin, préfet intérimaire, en disposa de la manière suivante, le 21 décembre 1805 :

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Art. 1. Le patrimoine de l'église de Herten est et demeure réuni à celui de la succursale de Wellen, et les marguilliers de cette dernière église prendront la régie et l'administration des biens et rentes qui forment ce patrimoine, pour les revenus en être employés aux services et besoins de la succursale.

Art. 2. Les biens et revenus de la cure de Herten, dont le sieur Bovie est resté jusqu'à ce jour en jouissance, sont pareillement réunis à ceux de la cure de Wellen. Les marguilliers de cette dernière commune en prendront l'administration et les régiront à part de ceux des biens de fabrique, pour le produit en être employé au payement du desservant de la succursale de Wellen non-salarié par le trésor public. Les revenus de ces biens seront alloués au desservant de la succursale de Wellen à compter de l'an XIII.

Art. 3. Le conseil municipal de la commune de Wellen procédera sans délai à la fixation du traitement du desservant de la succursale, après s'être fait représenter l'importance et la consistance des produits qu'il sera possible de réaliser des biens réunis et libres : 1o de la fabrique de l'église de Wellen et de celle de Herten, 2o de ceux de la cure de cette dernière église.

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L'église que le chanoine Guillaume de Geloes fit construire en 1693 subsiste encore et vient d'être restaurée.

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La commune de Herten était régie comme toutes celles du voisinage. Les habitants élisaient chaque année, au mois de mai,

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