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bitro. Accetto volontieri questa riprova della sua fiducia, essendo io intimamente persuaso che un affetto eguale verso due Principi della mia Casa, a me si strettamente congiunti, non può lasciare campo a parzialità. Non doveva accettare l'officio da lei offertomi prima che la parte contraria si dichiarasse pronta a fare altrettanto. Fortunamente la sua lettera mi pervenne nel tempo che il Duca di Modena era qui presente, e quando gli comunicai la risoluzione di V. A. I., si dichiarò esso pure subito pronto a sottoporre l'affare alla mia decisione d'arbitro. Ho digià dati gli ordini affinchè mi sia rimesso un completo rapporto su tutta la pendenza, e sulle ragioni prodotte da ambe le parti. Dopo essermi in tal modo informato dell'affare sotto ogni punto di vista, prenderò tutto in attenta considerazione, e darò la sentenza secondo la giustizia e coscienza.

In questa maniera soltanto posso giustificare la fiducia dimostratami tanto da lei quanto dal Duca di Modena. La ringrazio non solamente perchè una tale fiducia mi onora, ma ancora perchè riconosco in questo passo il sincero di lei desiderio di affrontare per quanto è possibile la costruzione della strada militare, che io bramo tanto per il nostro comune interesse. Con i più amichevoli sentimenti, e colle assicurazioni di particolare stima mi confermo,

Di Vostra Altezza Imperiale,

Buon fratello e zio
FRANCESCO.

XXXIX.

Dépêche de Metternich à M. le comte de Bombelles,
ministre d'Autriche en Toscane.

Monsieur le comte,

Vienne, 21 février 1827.

Les troupes autrichiennes viennent d'évacuer le royaume de Naples, et, aux termes de la convention de Milan, elles auront entièrement repassé le Pô avant la fin du mois de mars. Sa Majesté sicilienne ayant jugé dans sa sagesse que la réorganisation de son armée et de son administration intérieure lui permettaient de se passer désormais de l'appui du corps militaire que l'Empereur, notre auguste maître, avait mis à sa disposition, Sa Majesté Impériale s'est empressée de prévenir

à cet égard les vœux de son auguste beau-frère et allié en faisant parvenir, il y a déjà près de deux mois, au commandant de ses troupes à Naples, l'ordre de prendre ses mesures de manière que les États du roi puisssnt être évacués avant l'expiration du terme fixé par la convention. Ainsi, quoiqu'en aient dit les feuilles libérales et les agents révolutionnaires de tous les pays, il n'a jamais été question, depuis la signature de la convention de Milan, de prolonger le séjour des troupes autrichiennes dans le royaume de Naples au-delà du terme fixé par cette transaction. Heureux d'avoir pû offrir au roi les moyens de rétablir l'ordre et la tranquillité intérieure dans ses États, l'Empereur, en rappellant ses troupes, n'aurait désormais aucun désir à former, si les événements politiques dont nous sommes journellement témoins lui permettaient de se livrer à une entière sécurité. Mais les troubles qui déchirent le Portugal, l'agitation qui règne en Espagne, et les complications que peut faire naître la lutte déplorable des grecs contre le gouvernement ottoman causent à S. M. de justes appréhensions, et lui font craindre que cette réunion de circonstances alarmantes ne finisse par exercer une influence dangereuse sur l'esprit public en Italie, en y entraînant les espérances criminelles des sectaires, et des nombreux ennemis de l'ordre et de la paix. Si les craintes de l'Empereur à cet égard devaient ne pas se réaliser, personne assurément ne s'en féliciterait plus que Sa Majesté. Mais comme l'avenir est entre les mains de la Providence, et que les simples lois de la prudence imposent à tout gouvernement sage le devoir de prévenir par tous les moyens qui sont à sa disposition le mal dont il peut être menacé, c'est dans ce but et dans l'intérêt commun de tous les gouvernements de l'Italie, que Sa Majesté impériale s'est déterminée à stationner provisoirement dans les provinces italiennes celles de ses troupes qui reviennent de Naples, et à y maintenir sur pied un corps qui puisse être rendu mobile en très-peu de temps, si les circonstances devaient l'exiger. Par cette mesure essentiellement pacifique et conservatrice l'Empereur ne se propose aucun autre but que celui d'imposer aux factieux, et de renforcer en même temps l'attitude des gouvernements dans la Pèninsule, et de leur inspirer plus de confiance et de sécurité en leur offrant un appui sur lequel ils peuvent compter, si jamais, ce qu'à Dieu ne plaise, ils étaient dans le cas d'en avoir besoin. S. M. se flatte que la détermination qu'elle vient de prendre dans l'intérêt commun de tous les gouvernements d'Italie sera appréciée par eux comme une

nouvelle preuve de la constante sollicitude qu'elle voue au maintien de la tranquillité intérieure dans cette belle partie de l'Europe, et c'est dans cette conviction qu'elle vous charge, monsieur le comte, d'en faire part au ministère toscan, en le priant de la porter à la connaissance de S. A. I. le Grand-Duc. Recevez, monsieur le comte, l'assurance de ma considération très-distinguée.

METTERNICH.

XL.

Dépêche de l'ambassadeur sarde à Vienne au ministre des affaires étrangères à Turin.

5 juin 1828.

Moins S. A. est disposée à se faire illusion sur l'avenir de la France, plus elle a senti le prix des assurances que V. E. m'a ordonné de lui donner au nom du roi, et des dispositions pleines de prévoyance et de sagesse que S. M. a adoptées pour ne pas être prise au dépourvu par les événements. Après m'avoir assuré qu'elle se proposait de faire connaître au roi, notre auguste maître, les dispositions du même genre que l'Empereur était au moment de prendre, il ajouta que de pareilles mesures de prévision et de prudence devenaient d'autant plus indispensables, que le Gouvernement français calculant sur la possibilité d'une guerre générale s'occupait avec la plus grande activité à ressusciter le parti libéral en Italie, à lui donner de la consistance, en lui fesant entendre que « le moment allait venir de rendre à l'Italie son indépendance nationale, et de la réunir par des institutions représentatives et uniformes dans un seul corps composé d'États fédéraux sous la protection exclusive

et immédiate de la France ».

Ayant témoigné le désir de savoir si c'était le parti libéral ou vraiment le Gouvernement français qui cherchait à donner aux esprits en Italie une telle direction, S. A. ne voulant pas me laisser de doutes, fit chercher à l'instant même des rapports originaux et très-récents, dont il me permit de prendre lecture, par lesquelles il était prouvé qu'une personne digne de confiance s'était rendu dernièrement à Florence et avait cherché à établir des relations avec Lamartine qui, s'étant après quelque temps ouvert envers cette personne, lui avait tenu les propos que j'ai soulignés plus haut, en ajoutant que c'était

l'intention de son Gouvernement, dont lui, Lamartine, était autorisé à garantir, l'occasion venant, l'appui et l'assistance.

Tel est aussi avec leurs affidés le langage d'Artanel à Rome, de Merciaux à Naples: tous ces agents se plaisent à représenter dans leurs rapports les gouvernements italiens et les peuples de la Péninsule comme impatients de changer l'état actuel des choses, et de se donner des institutions qui les rapprochent de la France; tous s'accordent cependant à excepter le roi de Sardaigne, qu'ils reconnaissent comme intraitable sur ce point, auquel par conséquent il faut forcer la main par l'union et assentiment général de l'Italie.

Le comte de la Ferronnais lui-même, en répondant verbalement aux communications que le Prince lui a fait faire par le comte Appony, et dont je sais que S. A. a donné connaissance à V. E., avoue qu'il se trouvait dans le conseil seul à lutter contre les opinions et les plans de ses collègues relativement à l'Italie.

PRALORMO.

LXI.

Lettera di Leone XII a Carlo Felice.

Leo P. P. XII

Carissime in Christo fili nostri salutem
et Apostolicam Benedictionem.

Standoci grandemente a cuore di corrispondere a quella religiosissima confidenza che la Maestà Vostra ha depositata nel paterno nostro seno, amiamo di manifestarle la condotta da noi tenuta per conciliare il rilevantissimo affare della finale sistemazione degli affari ed interessi della Chiesa in cotesti regii dominii di Terraferma, e le vere cause del ritardo che dubitiamo aver dato luogo senza nostra colpa a sinistre interpretazioni.

Lo scopo che Vostra Maestà ebbe principalmente in mira nel ricorrere a noi fu quello di mettere in piena calma il suo spirito, e noi nel cercare la via la più propria a tranquillizzare la delicata sua coscienza, non dovevamo dimenticare la nostra.

Era quindi indispensabile un diligente esame di tutte le carte

inviateci, per procedere con piena cognizione di causa in un oggetto di tanto interesse delle chiese del Piemonte e del Genovesato, e le assidue cure del nostro ministero rese più frequenti e più gravi dall'infelice condizione de' tempi, non permisero che venisse da noi disimpegnato in un breve periodo l'assunto incarico.

Dopo esserci in noi formata una chiara idea di tutto ciò che potesse guidare le nostre decisioni, non volendo allontanarci dal metodo saggiamente osservato dalla Santa Sede per gli affari di maggior rilievo, come appunto è il presente, reputammo del più stretto nostro dovere di chiamare a consiglio una scelta congregazione di cardinali, e questa misura produsse necessariamente un ulteriore ritardo.

Raccolti i sentimenti, e ravvisandoli pienamente uniformi al nostro, furono comunicati i nostri disegni al cavaliere di Collobiano, e in vista delle difficoltà da lui promosse, e pel desiderio di accelerare possibilmente il termine dell'affare c'inducemmo a varie facilitazioni, rinunziando tra le altre cose, sebbene con nostro rammarico, all'intera liquidazione de' frutti de' Monti, delle chiese del Piemonte, nonchè alla domanda d'una somma determinata in ulteriore sussidio per le parrocchie povere, contendandoci inoltre che la decorrenza de' frutti del patrimonio della Chiesa ritardata da tanto tempo, si fissasse al 1° di gennaio del presente anno: prorogando a tempo indefinito l'indulto di levare i dazi sui beni ecclesiastici, compresi anche i parrocchiali, astenendoci dal parlare de' beni dell'Ordine di Malta.

Furono quindi conciliate le cose a termini espressi nelle tracce del breve che volevamo fossero preventivamente conosciute da da Vostra Maestà per mezzo del suo incaricato straordinario, il quale esternò la lusinga di ricevere soddisfacenti risposte.

Eravamo ancor noi in questa persuasione, e aspettavamo che il gaudio pasquale venisse suggellato da un avvenimento del tutto propizio alla Chiesa e di conforto al cuor nostro sempre oppresso da gravi amarezze.

Grande però fu la nostra pena all'annuncio fattoci dal cavaliere di Collobiano, che il Congresso straordinario consultato da Vostra Maestà avesse incontrato non poche difficoltà, e che adesivamente al parere dello stesso Congresso, avea egli commissione di chiedere nel real nome la riforma degli articoli da noi proposti.

In mezzo al turbamento del nostro spirito, e alla ripugnanza che sentivamo ad ulteriori concessioni, venne a confortarci il

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