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BRANCHE CADETTE

DE LA

MAISON DE L'ESTOURBEILLON

XIII. Jacques-Marie-Prosper, comte DE L'ESTOURBEILLON, 3° fils de Joseph-Claude-Jean, marquis de l'Estourbeillon, chlr, et de Renée-Gabrielle Rado du Matz (voir page 242), était sergent au 5o régiment d'infanterie de la garde royale en 1819, † le 3 janvier 1882. Il épousa au Croisic, le 8 mai 1833, Pauline MAILLARD MAILLARD DES FORGES, DES FORGES ', fille de Léon M. des F. et de Marie-Jeanne Gardeman, à Vannes le 26 déc. 1884.

Bretagne de gueules à trois maillets d'or.

D'OZOUVILLE, Norman

die et Maine: de gueules à l'épée dégarnie d'argent, accompagnée de six losanges de même.

De ce mariage naquirent:

1° Pauline DE L'ESTOURBEILLON, née en 1834, † le 17 avril 1884, mariée, le 12 juil. 1864, avec Henry-Marie-René D'OZOUVILLE, fils de Guillaume d'O. et de Lucie de Hercé, dont elle a eu :

A. Joseph-Marie D'O., né à Laval le 1er avril 1870, marié à Vannes, le 3 sept. 1895, avec Suzanne BOUET-WILLAUMETZ, fille du comte René B.-W. et de Jeanne Desmoutis.

B. Jean D'O., né le 27 oct. 1871, † au château des Touches, le 18 déc. 1895, des suites d'un accident de chasse.

C. Magdeleine D'O., née le 14 juin 1868, mariée le 3 sept. 1889

1. Cette vieille famille qui a produit un poète très apprécié au XVIIe siècle, remonte à Briand Maillard, chlr nantais qui a donné son nom à l'un des quais de la ville, et compte parmi ses membres Colin M., sergent du chapitre de Nantes en 1455; elle s'est partagée en plusieurs branches dont celles des sgrs des Forges, de Bellestre, de la Gournerie, de Bois-Saint-Lys, de la Morandais, etc.

2. Frère de 1o Alphonse-Marie-François d'O., époux de Marthe-Marie-Marguerite de Tigné ; 2o Xavier-Marie-Georges d'O.; 3o Stanislas-Marie-Jean d'O ; 4o Marie-Lucie-Constance d'O., épouse d'Armand-René de Crochard; 50 Isabelle-Marie-Mathilde d'O., mariée avec Charles de Crozé de Clesme. La famille d'O., maintenue dans sa noblesse en 1666, s'est alliée au siècle dernier aux Le Trésor, de Trémigon, etc.

au vicomte Amable DE CACQUERAY-VALMÉNIER, fils du comte A. de
C. V. et de Madeleine-Aline Ozoux.

2o Jean-Prosper, qui suit.

30 Marie DE L'ESTOURBEILLON, née au Croizic, religieuse de l'Adoration perpétuelle à Nantes, le 4 mai 1866.

4° Léontine DE L'ESTOURBEILLON, mariée avec Hippolyte DE VERNEUIL 1, lequel mourut sans enfants au Pouliguen (Loire-Inférieure), le 22 octobre 1895.

DE VERNEUIL, Bretagne d'azur au lion d'or

couronné, armé et lampassé de gueules, cantonné au canton gauche de trois

50 Henriette DE L'E., née au Croisic, mariée avec Charles MASSON DE étoiles de même. KERLOIS, le 31 décembre 1868, sans postérité.

6° Joseph-Marie-Henry, vicomte DE L'ESTOURBEILLON, capitaine d'artillerie, marié avec Lucie-Marie-Constance DE CROCHARD, fille d'Armand-René-Marie de C., et de Marie d'Ozouville, et mort sans enfants le 17 février 1876, victime d'un accident de tir à Calais où il était en garnison.

7° Louis DE L'ESTOURBEILLON, né au Croisic en mars 1847, zouave pon-
tifical, tué à Rome le 20 sept. 1870, à l'âge de 22 ans.

8° Emilie DE L'ESTOURBEILLON, née le 20 juin 1849, mariée le 13 févr. 1882
avec François-Xavier DU GROS DE BOISSÉGUIN, fils de Pierre-Emile
du G. de B. et de Juliette Martin, et veuf d'Ernestine Colineau.
De ce mariage sont nés :

A. Françoise DU G. DE B., née à Vannes, le 23 nov. 1882.

B. Louis DU G. DE B., ibid. le 21 oct. 1884.

C. Pierre DU G. DE B., ibid. le 17 août 1892.

DE CROCHARD, Anjou : d'argent à trois trèfles de sable.

DU GROS DE BOISSÉGUIN d'argent à l'aigle éployée de sinople, bec quée et membrée de gueu

les.

XIV. Jean-Prosper, comte DE L'ESTOURBEILLON, né le 20 déc. 1837, résidant au château des Touches près de Guer, ancien conseiller général du Morbihan de 1886 à 1898, a épousé, le 7 août 1866, Marie-Anne DE BELLOUAN3, fille unique de PaulAntoine-Alexis de Bellouan (de la branche des sgrs de Vauniel), éployée d'argent.

1. Maison chevaleresque originaire de Bretagne et dont une branche, passée en Guyenne et Provence, subsistait en 1759. Elle remonte à Etienne de V. vivant en 1255, frère de Ferry de V., maréchal de France en 1272, etc. (La Chesnaye des Bois, art. Verneuil.)

2. Maison très ancienne et dont la filiation remonte au xve siècle. Elle s'est alliée de nos jours aux d'Ozouville, de Nettancourt, T'Kint de Roodenbeecke, etc.

3. Cette maison, une des plus anciennes de la vieille chevalerie bretonne, est connue depuis Olivier de B., croisé en 1249. Guillaume de B., vivant en 1280, Etienne de B., 1294, etc. Une de ses branches prit en 1430 le nom d'Avaugour par le mariage de Blanche d'A., de la maison ducale de Bretagne, avec Jean de B. (La Noblesse de Bretagne, 1, 69).

DE BELLOUAN, Bretagne de sable à l'aigle

DE KERSAUSON, Angleterre et Bretagne : de gueules au fermail d'argent. Devise: Pred ew, pred ew Kersaozon (prêt, toujours prêt, Kersauson).

dernier du nom, et de Marie-Louise Le Prévost de la Voltais. De ce mariage sont nés:

1° Marie-Caroline DE L'ESTOURBEILLON, née en oct. 1867, religieuse à Lannion.

20 Armel, vicomte DE L'ESTOURBEILLON, né le 16 mars 1867, marié à Nantes, le 25 avril 1895, avec Marie DE KERSAuson de Penandreff1, fille de Joseph de Kersauson de Penandreff et d'Emilie Chomart de Kerdavy. De ce mariage est issue :

Marie DE L'ESTOURBEILLON, née le 16 mars 1897.

30 Louis DE L'ESTOURBEILLON, né le 24 sept. 1871.

4° Anne DE L'ESTOURBEILLON, née le 12 juin 1875.

FRAGMENTS GÉNÉALOGIQUES

Nous donnons ici les personnages suivants que nous n'avons pu rattacher à la filiation:

La maison DE L'ESTOURBEILLON s'est alliée vers 1557 avec la DENOUAL, Bretagne famille DENOUAL, très ancienne en Bretagne et qui possédait la sgrie de la Billiays en la par. des Iffs.

d'azur à deux merlettes

d'argent posées en fasce,

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accompagnées en chef de trois étoiles d'or et en pointe d'un croissant de

mème.

LE MARECHAL, Bretagne d'argent à trois hures de sanglier arrachées de sable.

Julien DE L'ESTOURBEILLON est inscrit comme homme d'armes sur le rôle de la montre faite en armes à Caen le 23 mai 1564, de 30 hommes d'armes et 45 archers du nombre de trente lances fournies des ordonnances du Roi, sous la charge et conduite de Monsieur de Matignon, leur capitaine, sa personne y comprise, ladite montre passée par Jehan Hilaire, sgr de Baignaulx, commissaire ordinaire des guerres. (Bibl. nat. Collection Clairambault 260, no 1661. Parchemin original.)

Jean DE L'ESTOURBEILLON épousa au xvi° siècle Jeanne LE MARÉCHAL dont :

1. La branche des sgrs de Penandreff, de la très ancienne maison de Kersauson dont il a déjà été question dans le présent ouvrage, remonte à Guillaume de K., chlr, marié en 1447 avec Gislaine du Chastel-Trémazan, nièce du fameux Tanneguy du Chastel, connétable de France. Elle a produit de nombreux officiers, chevaliers de Saint-Louis. M. Joseph de Kersauson de Penandreff a publié une belle généalogie de sa famille.

Michelle DE L'E., bapt. le 13 janv. 1593, en l'église Saint-Sauveur de
Rennes.

René DE L'ESTOURBEILLON épousa au XVIe siècle Bertheline BIART, dont :

Gilles DE L'E., bapt. le 16 mars 1597, à Saint-Médard-sur-Ille.

Jean DE L'ESTOURBEILLON épousa au xvIe siècle Julienne DE PAIL', dont :

Jeanne DE L'E., bapt. le 19 févr. 1636, à Saint-Médard-sur-Ille. Parr.
Alain de la Bourdonnaye. (Reg. paroissiaux.)

Bertranne DE L'ESTOURBEILLON, dont nous ignorons l'ascendance et la filiation, était en 1702 la femme de noble homme Pierre HUBERT, demeurant en la par. de Saint-Aubin d'Aubigné. (Archives de la sgrie de la Morlaye au château du Lou en Mauron, par le marquis Régis de l'Estourbeillon. Vannes, imp. Lafolye, 1895.)

1. Nous ignorons ses armoiries. L'Arm. général de 1696 signale François Paille, procureur au présidial de Poitiers, qui portait : d'hermine à une gerbe de sinople. (Poitiers, 845.)

BIART, Bretagne : d'argent à trois aiglons de sable.

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ARMES Ecartelé au 1er d'argent au réseau de gueules; aux 2° et 3" de sinople à la tour d'argent surmontée de trois étoiles d'or; au 4° d'argent au lion d'azur couronné d'or et tenant un globe du même; alias sur le tout de gueules à la jumelle d'or qui est Richard'son de Glascow.

:

DEVISE Supereminet virtus.

COURONNE de comte.

SUPPORTS: une branche de laurier et une branche de chêne (cachet du XVIIe siècle).

La maison de Richemont de Richard'son, connue sans interruption depuis le commencement du xve siècle et sans doute antérieurement, appartient à l'ancienne noblesse du royaume d'Ecosse. Passée en France dans les premières années du XVII siècle, elle y a produit quatre gardes du corps du Roi, de nombreux officiers dont deux colonels de cavalerie chevaliers de Saint-Louis, un ministre plénipotentiaire, etc.

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