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Toutes les Nouveautés de l'Année

LE PLUS BEAU & LE PLUS GRAND CHOIX

DE

LIVRES D'ÉTRENNES

SE TROUVE A LA

Librairie LANGLET

3, rue d'Isle, 5

4000 VOLUMES CHOISIS LIVRES D'ART, D'HISTOIRE

Voyages, Sciences, Fantaisies, etc. 1250 ALBUMS ILLUSTRÉS

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Les peasonnes qui n'auraient pas reçu de catalogues, sont priées d'en faire la demande; ils seront envoyés de suite, franco.

Le Directeur-Gérant, AD. LANGLET.

Saint-Quentin. — Imp. Ch. POETTE, rue Croix-Belle-Porte, 19.

2e Année. - N° 52.

28 Décembre 1873.

LA PETITE REVUE

LETTRES, ARTS, SCIENCES,

INDUSTRIE & HISTOIRE LOCALE DU NORD DE LA FRANCE

Paraissant tous les Dimanches.

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Les Abonnés ont droit à une remise de 10 0/0 sur tous les ouvrages de Librairie qu'ils demanderont aux bureaux de la Petite Revue.

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« LOUIS, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, Voulant récompenser le zèle qu'ont témoigné, pour notre service, dans la dernière émeute de Château-Thierry, (1) les Officiers en non-activité désignés ci-après,

Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :

Art. 1er.

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Le sieur PLU, Nicolas, chef de bataillon du 4e Régiment de tirailleurs de l'ex-Garde, sera employé, dans son grade, dans la légion de la Mayenne.

Le sieur MOYAT, Claude-Tiburre, chef de bataillon du ci-devant 7 Régiment de ligne, sera employé, dans son grade, dans la légion du Morbihan.

Le sieur HussoN, Simon, capitaine au ci-devant 51 Régiment de ligne, sera employé, dans son grade, dans la légion du Rhône.

Le sieur MENNESSIER, Antoine-François, capitaine au 2e Régiment de Vélites, sera employé, dans son grade, dans la légion de la Haute-Loire, dans la compagnie qui y est vacante.

Le sieur BOYER, Jean-Baptiste-Michel-Abraham, sous-lieutenant des ouvriers de l'ex-Garde, sera employé, dans son grade;

[1] Le 3 juin 1817, Chateau-Thierry et les environs s'étant révoltés, on fit venir la troupe de Soissons qui tira sur les pillards et dispersa l'émeute. Quelques jours après des attroupements eurent lieu dans les environs de Fere-en-Tardenois et dans d'autres localités du département, pour piller chez les cultivateurs. C'était la grande disette de 1816 qui avait amené toutes ces misères.

dans la première compagnie des ouvriers en notre corps royal d'artillerie.

Le sieur DUMINY, Aimé, sous-lieutenant du ci-devant 820 Régiment de ligne, sera employé dans son grade, dans la légion de Maine-et-Loire.

Le sieur TILLET, Louis-Charles-Alexis-Prosper, sous-lieutenant de l'ex-13e Régiment de chasseurs à cheval, sera employé, dans son grade, dans les chasseurs de la Charente.

Donné en notre château des Tuileries, le 15 juin, l'an de grace 1817, et de notre règne le vingt-deuxième. Signé; LOUIS. » NOTA. « Le Roi a ordonné au Ministre Secrétaire-d'Etat de la guerre de témoigner à M. le Maréchal-de-camp LESEUR, et à M. le Colonel de gendarmerie LE CROSNIER, Officiers en nonactivité, la satisfaction que Sa Majesté a éprouvée de leur bonne conduite, à Château-Thierry, lors de l'émeute qui a eu lieu dans cette ville,»

(Communiqué par Ars. LEDUC )

REGRETS

A Monsieur Anger de K.......

Si l'amour qui vint nous surprendre,
Avait été moins aveugle et moins tendre,
Si nous ne nous étions ni vus ni séparés
Nos cœurs ne seraient pas à la douleur livrés.
« BUBNS. »

Lorsque tu étais près de moi si je me sentais un poids sur la poitrine ou une lassitude dans l'esprit, tu me suffisais pour me soulager. Hélas! tu t'es éloigné et maintenant je suis seule sans appui, sans consolation.

Un regard de tes yeux bleus si beaux, si expressifs, qui promettent tant de bonheur me ravissait; tes tendres sourires, c'était le Ciel ! j'épiais tous tes mouvements, je recueillais avidement tes paroles; je t'ai tant contemplé que dans mon cœur l'empreinte de ton visage subsistera jusqu'à la mort ; je vivais dans le présent par toutes les jouissances de mon être, toutes les facultés de mon âme; l'avenir m'apparaissait sous les plus riantes couleurs.

J'ignorais que tu partageais ma passion, mais ton indifférence ne l'aurais pas diminuée; tu te laissais adorer, c'était assez, tu ne me devais pas de reconnaissance! j'étais si heureuse de t'aimer; nulle jouissance humaine ne pourrait me détacher de toi ; tu es devenu une portion de ma vie, dès ce jour où mon regard rencontrera le tien pour la première fois.

Ce jour-là, je m'en souviens, le temps était sombre, des

larmes brillaient dans mes yeux; tu parus! et mes larmes se séchèrent, mes maux furent oubliés comme par magie il me sembla qu'un rayon de soleil perçait les nuages et inondait de Lumière le parc ou nous nous trouvions.

Je fuis, avec une horreur indicible, les lieux où nous nous donnions rendez-vous; ils me paraissaient jadis riants, poétiques! aujourd'hui, oh que je les trouverais mornes, désertr. Les senteurs des belles fleurs que nous admirions ensemble, la musique énivrante que nous allions écouter le soir, n'auraient plus pour moi aucun charme.

Tu me seras toujours cher; ton nom fait vibrer en moi une fibre particulière partout ton image me suit dans le sanctuaire de mon cœur, dont tu es la seule idole, je te fète avec délice ! l'insomnie ne me semble pas cruelle, car c'est toi qui la cause.

Mon amour ne doit pas te surprendre; ton esprit rare, ta générosité chevaleresque, la valeur héroïque que tu as déployée dans les combats, ton port gracieux, ton noble visage; tout en toi a concouru à m'enchanter, à me séduire ; la plus fière duchesse s'enorgueillirait de leurs hommages.

Ni les souffrances si vives, si aiguës de la maison paternelle ni les dédains et les injustices du monde, ni l'ingratitude et l'abandon de mes amis, ni la perte de ma fortune, n'avaient pu m'abattre mais ton départ m'a brisé et m'a enlevé tout mon courage c'est une plaie qui saignera toujours! de même qu'un vase garde les marques de la liqueur corrosive qu'il a enfermé ; de même les grandes douleurs laissent dans l'âme des traces ineffaçables.

Je ne dois pas te suivre les devoirs sacrés que je ne pourrais fouler aux pieds sans devenir criminelle m'enchaînent loin de toi; mon amour perdrait tout son charme, tout son parfum s'il cessait d'être innocent; le remords, comme un vent brûlant, flétrirait cette fleur délicate et mieux vaut les regrets que le remords.

L'expérience que j'ai des choses humaines m'a qu'appris ici-bas tout n'est que vanité, que nos plus chères affections finissent par nous être retirées que les féeriques palais d'or et de vapeurs de la première jeunesse pålissent rapidement, que sage est celui qui sait se détacher de tout et s'ossifier le cœur, mais la philosophie ne peut me consoler; si je ne te revois plus, le reste de ma vie ne sera qu'une longue agonie. C. L. DowA.

Cambrai, 30 août 1873.

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Expériences sur les aérophores, par A. Leclerc

97

Etude sur la Grèce ancienne, par Albert Bosquette.

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291

Le discours de M. Jules Simon à la Sorbonne

292

id. id. id. (Compte-rendu par Charles Nomazy
La Petite Revue, jugée par le journal le XIX® Siècle, par Ch.
Briffaut.

Les artistes du département de l'Aisne au salon de peinture de
1873 (Liste).

Le manuscrit de l'histoire de l'abbaye royale de Notre-Dame

de Soissons

Le concours agricole de Versailles, par E. Dréolle.. 361, 378, 395

358

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