Autour de Sainte-Hélène ...: sér. Le père de la comtesse Bertrand, Arthur Dillon, général en chef de l'armée des Ardennes (1758-1794) Les médecins de Napoléon à Sainte-Hélène. Le retour des cendres (1830-1848) La fin d'un monde

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P. Ollendorff, 1912 - Saint Helena
 

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Page 112 - Après Legendre, le membre de la Convention qui a la plus grande idée de lui-même, c'est Saint-Just. On voit dans sa démarche et son maintien qu'il regarde sa tête comme la pierre angulaire de la république , et qu'il la porte sur ses épaules avec respect et comme un saint-sacrement. Mais ce qu'il ya d'assommant pour la vanité de celui-ci , c'est qu'il avait publié , il ya quelques années , un poème épique en 24 chants , intitulé Argant. Or, Rivarol et Champcenet...
Page 151 - Qu'il est constant qu'il a existé une conspiration contre la liberté et la souveraineté du peuple, tendante à troubler l'état par une guerre civile, en armant les citoyens les uns contre les autres , et contre l'exercice de l'autorité légitime...
Page 299 - Sire, vous reviendrez dans votre capitale, Sans tocsin, sans combat, sans lutte et sans fureur , Traîné par huit chevaux sous l'arche triomphale , En habit d'empereur '. Par cette même porte, où Dieu vous accompagne, Sire, vous reviendrez sur un sublime char, Glorieux, couronné, saint comme Charlemagne Et grand comme César!
Page 276 - Ce matin, vers six heures, Louis-Napoléon, fils de la duchesse de Saint-Leu, qui avait dans sa confidence le colonel d'artillerie Vaudrey, a parcouru les rues de Strasbourg avec une partie de » La dépêche s'arrêtait là, et l'administrateur des lignes télégraphiques, M.
Page 102 - Que le jeune Louis, fils de Capet, serait séparé de sa mère, et placé dans un appartement à part, le mieux défendu de tout le local du Temple.
Page 143 - J'ai vu, citoyens, les conspirateurs lancer des boulettes aux juges et aux jurés , et les insulter avec une audace qu'on a peine à croire. * Dans ce même moment Dil Ion et Simon, notre collègue, conspiraient dans leur prison. Ils avaient organisé une cohorte de scélérats qui devaient sortir du Luxembourg avec un mot d'ordre , s'emparer des avenues des comités de salut public et de sûreté générale , tomber sur les membres qui les composent , et les immoler à leur fureur. Et ces hommes...
Page 280 - Faisant une révolution avec quinze personnes, si j'arrivais à Paris, je ne devais ma réussite qu'au peuple, et non à un parti ; arrivant en vainqueur, je déposais de plein gré, sans y être forcé, mon épée sur l'autel de la patrie; on pouvait alors avoir foi en moi, car ce n'était plus seulement mon nom, c'était ma personne qui devenait une garantie. Dans le cas contraire, je ne pouvais être appelé que par une fraction du peuple, et j'avais pour ennemis, non un gouvernement débile,...
Page 151 - ... des conjurés devaient dissoudre la représentation nationale, assassiner ses membres et les patriotes, détruire le gouvernement républicain, s'emparer de la souveraineté du peuple et donner un tyran à l'État?
Page 238 - Montholon (II, 481) cite la réponse que lui a dictée l'Empereur : « depuis quinze mois que vous êtes dans ce pays, vous n'avez donné à Sa Majesté aucune confiance dans votre caractère moral ; vous ne pouvez lui être d'aucune utilité dans sa maladie, et votre séjour ici quelques mois de plus serait sans objet...
Page 118 - Je ne crois pas qu'elle l'ait vu quatre fois en la vie. — Un mari ne sait jamais cela (et comme je ne paraissais pas ému) ; puisque vous prenez la chose en philosophe, sachez que Dillon vous trahit aussi bien que la République. Vous n'êtes pas un joli garçon. — Tant s'en faut. — Votre femme est charmante ; Dillon est encore vert ; le temps que vous passez à la Convention est bien favorable, et les femmes sont si volages ! du moins quelques-unes.

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