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§ 49. De l'Acier.

Le fer se réduit aussi en acier de différentes natures, et l'acier est d'autant meilleur qu'il s'éloigne des qualités du bon fer; car le meilleur fer est celui qui contient le plus de nerf, et le meilleur acier est au contraire celui qui n'en présente aucun dans sa cassure, dont le grain est le plus fin, le plus égal et le plus homogène possible. Il y a trois sortes d'aciers, savoir: l'acier naturel, qui s'obtient à la forge par les mêmes procédés que l'on emploie pour avoir du fer fort; l'acier de cémentation, qui provient de l'introduction de barres en fer de la meilleure qualité possible dans des caisses remplies de poussière de charbon, qu'on expose ensuite à un feu violent longtemps soutenu; et enfin l'acier fondu, qui n'est autre chose que de l'acier naturel ou de l'acier de cémentation coulé ou fondu dans un creuset.- La propriété la plus remarquable de l'acier est celle de se tremper, c'est-à-dire d'acquérir, en passant subitement d'une température très-élevée à une température basse, une dureté et une élasticité remarquables. C'est cette propriété qui le rend propre à la confection des outils tranchants.

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§ 50. Du Zinc.

Le zinc remplace avantageusement, dans un grand nombre de cas, le cuivre et le plomb dont l'emploi doit être évité comme trop dispendieux dans les constructions rurales. Il sert à la construction des toitures et plates-formes.

On trouve dans le commerce des feuilles de zinc de diverses dimensions, propres à la couverture des

édifices. Les largeurs varient de 0m487 à 0m649 et à 0811, et la longueur est toujours d'environ 1949. Quant à l'épaisseur, elle est renseignée dans le tableau ci-dessous pour les numéros les plus employés.

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1.

De la solidité nécessaire dans les constructions et des divers moyens de l'obtenir.

En général, la solidité est la principale qualité qu'il faut procurer aux bâtiments ruraux. Elle est la conséquence naturelle d'une économie bien entendue, car sans solidité ces bâtiments ne peuvent avoir de durée ; et l'expérience apprend que lorsqu'on est obligé de consacrer à un édifice de grands frais d'entretien annuels, ou d'y opérer des reconstructions fréquentes, la dépense est, en résultat, beaucoup plus grande que si on l'avait construit solidement de prime abord.

La solidité dans les constructions ne peut s'obtenir que par le concours de plusieurs circon

stances.

Elle dépend d'abord de la solidité du sol sur

lequel on veut asseoir le bâtiment, de la qualité des matériaux et de leur mode d'emploi.

Quand on est le maître de choisir, il faut donner la préférence à un terrain sec et ferme, qui promette économie dans la dépense et solidité dans la bâtisse.

Il faut conséquemment creuser les fondations jusqu'à ce qu'on ait trouvé le fond assez résistant pour supporter le poids des constructions projetées. Les terrains neufs incompressibles, graveleux, pierreux même, ou un roc vif, sont pour ainsi dire indispensables quand il s'agit de bâtiments un peu élevés.

Il faut donc s'assurer d'abord de la nature du terrain. Si pour trouver une base résistante on était obligé de fouiller trop profondément, il faudrait consolider le sol avec des pieux en bois de hêtre ou de chêne, brûlés par le bout, ou avec des pilotis, comme nous l'expliquerons tantôt.

L'emploi des pieux exige que leurs têtes soient mises dans un même plan horizontal et recouvertes avec des madriers (sans aubier), afin que le tassement de la maçonnerie projetée puisse se faire également dans tout le développement de l'édifice et qu'aucune différence dans cet effet n'y occasionne des déchirements nuisibles à la solidité.

Si le terrain était tellement mouvant que l'on fût obligé de bâtir sur pilotis, l'économie conseille alors de préférer à cette fondation celle sur arceaux, dont les piles seulement seront fondées sur pilotis, ou simplement, lorsque le peu de hauteur de l'édifice le permettra, sur de gros piquets, comme nous venons de le dire.

Il est évident que, dans ce cas, toute la nette maçonnerie doit reposer sur l'extrados des arceaux et

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