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Les autres animaux, daim, sanglier, chevreuil, loup, petit gibier et bêtes puantes s'individualisent de même par des particularités que tout bon piqueur doit connaître. Nous donnons ci-après quelques-unes des principales.

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Détails du pied d'une bête fauve ou de la trace d'une bête

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c. c. éponges; -0.0. ergots ou os.

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Suivant l'âge et le sexe, les pieds du cerf ont, en moyenne les dimensions suivantes en largeur:

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à peine sensible; elles ont aussi la jambe et les ergots

moins gros. Souvent, quand elles sont pleines, les pin

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Le pied d'un vieux daim dépasse à peine en grosseur celui d'un cerf daguet. Ses allures sont bien réglées.

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Les traces d'un brocard ne sont guère plus grandes que celles d'une vieille chevrette; cependant celle-ci a le pied plus creux, les côtés plus tranchants et les pinces plus pointues.

Les traces du sanglier (fig. 8)

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ressemblent à celles du porc; mais le sanglier est plus court-jointé; les pinces sont plus pointues et plus serrées, les gardes plus rapprochées du talon et moins marquées. On appelle pigaches les pieds dont une pince est plus grande que l'autre.

Aux allures modérées, loups (fig. 9) et renards (fig.10)

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ne marquent qu'une seule piste. Quand plusieurs se sui

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a, pied de devant; b, pied de derrière; c, pied d'un chien;
d, piste d'un ou de plusieurs loups allant d'assurance.

1. D'après la Chasse illustrée, 18e année, 1885.

vent à la file indienne, les pieds des derniers recouvrent exactement les foulées de ceux qui précèdent.

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FIG. 10. Foulées du renard.

Allures: a, d'assurance au trot; b, rampant; c, d'effroi.

L'empreinte de la patte du renard ressemble à celle

d'un chien de moyenne taille; mais elle est plus allon

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gée et les ongles, plus longs, sont aussi beaucoup plus effilés.

Son allure ordinaire est le trot.

Au pas, quand il rampe, les empreintes ne sont plus sur la même ligne, elles alternent un peu oblique

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ment.

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La voie du blaireau (fig. 11) est remarquable par la force et la longueur des ongles du pied de de

vant.

FIG. 11. - Foulées du blaireau: a, pied de devant; b, pied de derrière. Allures c, d'assurance; d, d'effroi.

Les traces de la loutre (fig. 12) d sont caractérisées par les membra

nes qui réunissent les doigts de son pied en une sorte

de palme dont elle

se sert comme de nageoire. Ses orteils sont de forme ronde et les ongles marquent bien dans les sols détrempés qu'elle fréquente.

Aux allures lentes, la marte (fig. 13) procède par petits bonds et les pieds de derrière tombant dans la foulée des pieds de devant.

La foulée de la fouine est la même que celle de la marte; mais le pied, plus velu, marque moins sur le

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