<< trois «< impressions » monochromes, de teintes complémentaires telles qu'un blanc du sujet se traduise par un blanc dans la reproduction. Sur le film négatif, cette décomposition des couleurs naturelles se fait par l'enregistrement simultané de trois images du sujet, correspondant à une seule pose: ces images sont prises par trois petits objectifs juxtaposés, devant chacun desquels est interposé un « filtre » ou « sélecteur » en verre de couleur (rouge, vert et bleu). Chaque groupe de trois images successives représente donc, sur le film négatif, une certaine position instantanée du sujet, et, s'il est projeté sur l'écran à travers trois objectifs similaires aux objectifs qui ont servi à la prise des vues, munis de « filtres » identiques aux précédents, la superposition rigoureuse des trois images sur l'écran (obtenu grâce à une très légère convergence des axes optiques des objectifs de projection) reproduira la vue du sujet, avec les teintes originales. La transformation du film négatif en film positif n'empêche pas cette reconstitution, puisque les modelés de chaque image du premier sont complémentaires des modelés de chaque image du second, et restent, par suite, complémentaires entre eux, dans le groupe des trois images. La prise des vues et la projection nécessitent des appareils spéciaux, mais les films sont du type ordinaire, comme pour les projections en noir; les images se déplacent par séries de trois, au lieu d'une seule à la fois. Le succès du système a été obtenu pratiquement, grâce à un «< correcteur de réglage » qui permet de rectifier avec une précision rigoureuse, exigée par l'importance de l'agrandissement (de 10.000 à 100.000 fois, en surface), la superposition des images sur l'écran. C'est un appareil de commande électrique, manipulé par un observateur placé près de l'écran, et qui corrige les positions respectives des objectifs en leur imprimant de petits déplacements verticaux ou horizontaux. (Paris, 1er et 8 mai 1920). Daniel FLORENTIN : Les gaz de combat et leur emploi dans la guerre européenne, de 1915 à 1918. - Dans cette étude, M. Florentin étudie la fabrication et l'emploi des gaz de combat, d'abord par les Allemands, puis par les Alliés quand ils se sont décidés à la réplique. Il indique également les moyens de protection qui ont été employés, et décrit les obus à gaz et leurs fusées spéciales. P. Engineer (16 avril 1920). - Baleaux-pompes pour combattre les incendies. Le principal desideratum est la possibilité de mise en marche immédiate. Il se trouve réalisé dans deux types décrits. Le premier est essentiellement constitué par un bateau de 19 m. 20 de longueur hors tout, avec une largeur de 3 m. 66 au maître couple et un tirant d'eau de 0 m. 76; il y a deux hélices, une cabine pour deux hommes. La chambre des machines renferme deux moteurs à pétrole à quatre cylindres de 15 centimètres de diamètre pour une course de 17 centimètres; ce sont des machines de 70 chevaux qui font 700 tours par minute et donnent au bateau une vitesse de dix nœuds. Les deux pompes débitent chacune 2.272 litres par minute, leurs moteurs faisant 1.000 tours par minute. Le deuxième type comporte un bateau de 31 m. 70 de longueur hors tout, pour une largeur de 6 m. 10 au maître couple et un tirant d'eau de 2 m. 74. Les chaudières sont à vapeur en plus d'une chaudière marine ordinaire, il y en deux autres à mise en pression rapide. Les machines principales sont du type vertical à triple expansion; ce sont des machines de 500 chevaux. Il y a une pompe centrifuge à vapeur qui débite 11.360 litres par minute. Les installations sont faites par un équipage de huit hommes, avec une cabine d'officiers. T. Conduite sous Engineering News-Record (1er avril 1920). Une de ces conduites, d'un diamètre de 0 m. 25, a été lancée avec succès, le 2 mai 1919, sur une longueur de 2.300 mètres. Toute la conduite a été construite sur la rive et montée sur des trucks qui se déplacent sur une voie ferrée droite et sont distants de 9 mètres les uns des autres. Une plateforme de 1 m. 20 de hauteur permet de débarrasser les trucks au fur et à mesure de leur arrivée ; la conduite glisse sur cette plateforme. Il suffit donc de pousser les trucks; un bateau tire en même temps la conduite. Afin d'éviter les corrosions, la conduite est peinte avec de l'asphalte. T. · INDICATIONS DES ARTICLES NUMÉROS DES PAGES PLANCHES Lui Italiens. Annali d'Ingegneria e d'Architettura (16 novem- bre 1919). fuges. Giornale del Genio Civile (30 novembre 1919). gi FIGARI: Note sur la rupture des solides chargés en pointe Le Génie civil (Paris, 7 février 1920). — E. POBEGUIN : La prévision des prix de revient sur les chantiers de travaux publics.. (6 mars 1920). Charles RABUT: Les bétons légers et les records de la grande construction (13 mars 1920). Le nouveau cirque de Copenhague en béton armé. (27 mars 1920). Henri KAMPMANN: Diagramme donnant les épaisseurs et les renforcements des dalles de hourdis en béton armé. (8 mai 1920). Ch. DANTIN: Murs de quai en pieux-palplanches en béton armé. Mur de quai de Kenitra (Maroc). -(15 mai 1920). La mesure du pouvoir couvrant des peintures. Le cryptomètre Pfund... (22 mai 1920). Le tassement des sables servant de base à des constructions.. 351 (5 juin 1920). H. FERRON: Eléments de construction en béton armé avec armatures à enveloppes tubulaires.. 352 |