Œuvres de Jean Racine: Mémoires contenant quelques particularités sur la vie et les ouvrages de Jean Racine [par L. Racine] La Thébaïde, ou Les frères ennemis. Alexandre le Grand. Andromaque

Front Cover
A. Belin, 1813
 

Selected pages

Contents

Common terms and phrases

Popular passages

Page cxxxviii - Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ; Il doit régner partout, et même dans la fable : De toute fiction l'adroite fausseté Ne tend qu'à faire aux yeux briller la vérité.
Page lxiii - Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois, Et crois toujours la voir pour la première fois.
Page lxvii - Vive donc notre vieil ami Corneille! Pardonnons-lui de méchants vers en faveur des divines et sublimes beautés qui nous transportent : ce sont des traits de maître qui sont inimitables. Despréaux en dit encore plus que moi ; en un mot , c'est le bon goût, tenez-vous-y.
Page 261 - Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert échauffant le carnage...
Page 45 - Vous-mêmes dans mes bras vous l'avez amené. C'est vous dont la rigueur m'ouvrit ce précipice. Voilà de ces grands dieux la suprême justice ! Jusques au bord du crime ils conduisent nos pas ; Ils nous le font commettre , et ne l'excusent pas.
Page 108 - ... autres, si tous mes acteurs ne viennent point sur le théâtre que l'on ne sache la raison qui les y fait venir, et si, avec peu d'incidents et peu de matière, j'ai été assez heureux pour faire une pièce qui les a peut-être attachés malgré eux depuis le commencement jusqu'à la fin ? Mais ce qui me console, c'est de voir mes censeurs s'accorder si mal ensemble.
Page cxix - Mon père, ne me pressez point." Le Père continue. Enfin Despréaux le prend par le bras, et le serrant bien fort, lui dit: "Mon Père, vous le voulez. Eh bien!
Page 223 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.
Page 222 - Je vous offre mon bras ; puis-je espérer encore Que vous accepterez un cœur qui vous adore ? En combattant pour vous, me sera-t-il permis ' De ne vous point compter parmi mes ennemis ? ANDROMAQUE.
Page 241 - C'est Hector, disait-elle en l'embrassant toujours; « Voilà ses yeux, sa bouche, et déjà son audace; « C'est lui-même : c'est toi , cher époux , que j'embrasse.

Bibliographic information