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No. 4.-Mr. Secretary Canning to The Duke of Wellington.
Foreign Office, November 8, 1822.

(Extract.) I AM to signify to your Grace His Majesty's entire approbation of your conduct and language in respect to the Affairs of Spain;-and particularly of the determination not to promise the Good Offices of His Majesty between that Country and France, in any other case than that of a simple and specific request to that effect on the part of France, unaccompanied by "any Treaty or any Declaration of the Allies hostile to Spain."

No. 5.-Memorandum relative to the Conduct of Spain, communicated by M. de Jabat to Mr. Secretary Canning, 18th February 1823.

Si l'on veut des preuves de la moderation de l'Espagne, et du peu de fondement avec lequel on l'accuse de poursuivre le Systême de Propagande Politique, voici trois faits irrecusable: La Junta d'Oporto démande en 1820, des Troupes Espagnoles,-refusé. Le Gouvernement de Naples au commencement de 1821 fait la même pétition,refusé. En 1822 on fait retirer jusqu'à 30 lieues dans l'intérieur du Pays, sur la démande de La France, les Refugiés François, Capitaine Nantil, &c. tandis que les Généraux Eguia, Abreu, &c. et la soi-disant Régence, organisoient à Bayonne et à Perpignan les Bandes de la Foi.

En 1822 nous avons refusé les services de trois Regimens François de l'Armée d'Observation. Jusqu'aujourd'hui on ne pourra citer aucun Soldat ou Paysan François que nous avons séduit, armé, soldé et lancé dans le sein de sa patrie pour la déchirer. Nous n'avons pas arboré le Pavillon Tricolore; nous n'avons pas refusé de publier une Amnistie généreuse et salutaire; nous n'avons pas invité à des soirées d'étiquette les François expatriés et conspirateurs; nous n'avons pas toléré qu'un individu à Madrid s'affublât publiquement du titre de Chargé d'Affaires de la Régence de France, tandis que S. E. M. de Lagarde étoit Ambassadeur de S. M. Très Chrétienne près S. M. Catholique: enfin nous n'avons rien fait (car ces Preuves négatives pourroient former un Catalogue trop diffus,)-Nous n'avons rien fait contre les François de ce que les François (c'est à dire le Gouvernement François,) a fait contre nous, et nous avons fait pour les Gouvernemens qui nous excommunient, ce qu'aucun d'eux n'a fait pour nous.

S'il s'agit de désaveux verbaux ou écrits, L'Angleterre en a reçu les plus solennels au sujet du Portugal; L'Autriche au sujet de L'Italie; et l'Europe, surtout dans la Séance mémorable du 11 Janvier, 1823, a entendu les Réprésentants de L'Espagne déclarer à la fois, en appelant à l'histoire de ce qui s'est passé depuis 1808, jusqu'à 1814, et depuis 1820, jusqu'à 1823,-1°. que leur Patrie ne se mêlera jamais des affaires intérieures d'autres Puissances, et 2do. qu'Elle ne consentira non plus à la dictature scandaleuse qu'on vent Lui imposer.

FRANCE.

No. 1.-Mr. Secretary Canning to Sir Charles Stuart. (Extract.) Foreign Office, March 31, 1823. THE Article, of which I enclose a Copy, is contained in the Treaty between His Majesty and the King of Spain of 1814, but has never been published. It was originally a Secret Article, but His Majesty having declined agreeing to it as such (from the opinion that it ought to be communicated to His Majesty's Allies), its title was changed from that of a Secret to a Separate Article. It formed part of the Treaty communicated to the Court of France in 1814, by the Duke of Wellington, then His Majesty's Ambassador at Paris; but it was omitted in the Copy of the Treaty laid before Parliament, at the express desire of the French Government, signified by the Prince de Talleyrand, then Minister for Foreign Affairs.

M. de Chateaubriand will, I have no doubt, at once acknowledge that such an act of compliance with the wishes of the French Government, enhances His Majesty's claim upon France, to respect the solemn obligation of this Article.

Your Excellency will particularly remark to M. de Chateaubriand, that the Treaty of 1814, was not negotiated till after our army had been withdrawn from Spain.

(Inclosure.)—SEPARATE ARTICLE to the Treaty between Great

Britain and Spain.-Signed at Madrid, 5th July 1814.

HIS Catholic Majesty engages not to enter into any Treaty or Engagement with France, of the nature of that known under the denomination of the Family Compact, nor any other which may affect the Independence of Spain, which may be injurious to the interests of His Britannic Majesty, or may be contrary to the strict Alliance which is stipulated by the present Treaty.

The present Separate Article shall form an integral part of the Treaty of Friendship and Alliance signed on the fifth day of July, and shall have the same force and validity as if it was inserted, word for word, and shall be ratified, and the Ratifications shall be exchanged within forty days, or sooner, if possible.

In Witness whereof, We, the undersigned Plenipotentiaries have signed, in virtue of our respective Full Powers, the present Separate Article, and sealed it with the Seals of our Arms.

Done at Madrid, this fifth day of July, 1814.

(L.S.) M.ELDUQUE DE SAN CARLOS. (L.S.) H. WELLESLEY.

No. 2.-Sir Charles Stuart to Mr. Secretary Canning.—(Rec. April 10.) (Extract.) Paris, April 7, 1823.

M. DE CHATEAUBRIAND assured me, that the French Government are quite resolved to respect the obligations of the Article which I communicated to him.

PORTUGAL.

Foreign Office, December 3, 1822.

No. 1.-Mr. Secretary Canning to Sir Charles Stuart. (Extract.) YOUR Excellency will take an opportunity of obtaining from M. de Villèle some information respecting the nature of the recent Communications between the French and the Portuguese Governments.

No.2.-Sir Charles Stuart to Mr. Secretary Canning.—(Rec. Dec. 15.) Paris, December 12, 1822.

(Extract.)

In answer to the inquiries I have been authorized to bring forward respecting the nature of the Communications which have taken place between this Government and the Court of Portugal, the Duke Mathieu de Montmorency has shewn me the Correspondence of the French Ministers with Monsieur de Lesseps.

It appears from this Correspondence that Monsieur Oliveira, the Portuguese Chargé d'Affaires at this Court, called upon Monsieur de Villèle in the course of the Summer, for the purpose of representing the anxiety to which the assembling of a French Force on the Pyrenees had given rise at Lisbon, and of expressing a hope that his Excellency would give him a full explanation of the views entertained by the French Government, with respect to Portugal. Monsieur de Villèle assured him, that nothing could warrant any feeling of uneasiness on the part of the Portuguese Government; that the distance of that Country had not permitted him to contemplate the possible effect, which the concentration of troops in France could produce upon a Nation, with whose Institutions or Government the French Ministers could have no desire to interfere.

No. 3.-The Vicomte de Chateaubriand to the Portuguese Chargé d'Affaires at Paris.

[Communicated by the Vicomte de Marcellus to Mr. Secretary Canning, March 7, 1823.]

(Extrait.)

LE Gouvernement Portugais croit devoir protester contre le Prin

cipe énoncé dans le Discours prononcé par S. M. le 28 Janvier, à l'Ouverture de la presente Session. Le Roi de France est le maitre de tenir à Son Peuple le langage qu'il Lui convient, et il seroit difficile de comprendre comment le Gouvernement Portugais se trouve offensé d'un Discours adressé aux Deputés de La France.

Si l'Armée Française doit pénétrer sur le Territoire Espagnol, M. le Chargé d'Affaires de Portugal sera parfaitement libre de quitter le Territoire François comme il en a reçu l'ordre de son Gouvernement.

Si le Gouvernement Français est forcé de declarer la Guerre au Gouvernement Espagnol, ce n'est point pour soutenir des Théories Politiques, mais parceque Sa sureté immédiate et Ses intérêts essentiels sont compromis par les transactions domestique de l'Espagne. La France n'étant pas dans la même position avec le Portugal ne voit aucun motif plausible pour que le Gouvernement de S. M. T. Fidèle rénonce à des relations de paix et d'amitié. La France espère qu'Elle n'aura point à repousser une aggression non provoquée ni à soutenir une guerre défensive, qui n'aurait pour base et pour prétexte de la part de ceux qui la déclareroient, que l'énonciation d'un Principe sur lequel repose le droit politique de La France.

Quant aux dispositions futures relatives à la résidence des Consuls, le Gouvernement François n'a aucun besoin d'entrer en arrangement à cet égard, puisque l'intention de Sa Majesté Très Chrétienne n'a été de rappeler du Portugal ni Son Chargé d'Affaires ni Ses Consuls. Elle prendra pour l'avenir conseil de Sa Dignité.

Le Soussigné, &c.

CHATEAUBRIAND.

No. 4.-M. de Chateaubriand to the French Chargé d'Affaires at Lisbon. [Communicated by Vicomte Marcellus to Mr. Secretary Canning, February 3, 1823.]

(Extrait.)

Paris, le 30 Janvier, 1823.

LA Lettre que j'ai eu l'honneur de vous écrire le 13 Janvier courant, confirme toutes celles que mon Prédécesseur vous avait adressées sur les dispositions amicales de La France envers Le Portugal.

Vous avez été constamment chargé de donner à ce Gouvernement l'assurance, qu'aucun de nos armemens n'était dirigé contre lui; que l'entretien d'un corps de Troupes Françoises vers les Pyrenées n'avait pour bût que de nous mettre en état de défense, si notre Territoire, ou nos Institutions, étoient menacées par l'Espagne, et si la conduite de cette Puissance rendait une rupture inévitable :-mais que nous séparions la Cause de l'Espagne du Portugal, contre lequel nous n'avions aucun grief; et que nous désirions ne pas voir altérer nos relations avec Lui.

No. 5.-Sir Charles Stuart to Mr. Secretary Canning.--(Rec. April 20.)
SIR,
Paris, April 17, 1823.

THE Portuguese Chargé d'Affaires at this Court has addressed a Note to the Vicomte de Chateaubriand, stating that, in virtue of the Instructions he has received from his Government, he considers the relations of Amity between the two Countries to have been interrupted, from the moment the French Army crossed the Frontier of Spain, and that he must, therefore, demand his Passports.

This Communication has been answered by a Note from Monsieur de Chateaubriand, referring to his former declarations, that it is the desire and intention of His Most Christian Majesty's Government to continue at Peace with Portugal;-that if, however, the manifestation of these friendly sentiments will not induce Monsieur de Sampayo to suspend the execution of his orders, until the result of a reference to Lisbon shall be known, his Passports will be delivered to him; but that the French Ministers do not think it necessary, on that account, to withdraw the Chargé d'Affaires, or the Consular Agents, who are actually employed in Portugal to maintain the usual relations between the Two Courts. I have the honour to be, &c.

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1. Don Victor Saez to Mr. Sec. Canning...... Madrid............June 7, 1823. 79 2. Mr. Secr. Canning to Don Victor Saez...... Foreign Office...June 19,

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No. 1.-Don Victor Saez to Mr. Secretary Canning. MONSIEUR, Madrid, le 7 Juin, 1823. J'AI l'honneur de transmettre à Votre Excellence la Lettre, par laquelle Son Altesse Sérénissime La Régence d'Espagne et des Indes a l'honneur de communiquer à Sa Majesté Britannique Son Installation, qui vient d'avoir lieu dans cette Capitale, de la manière la plus solennelle, et qui a été suivie de la reconnoissance de son Altesse Royale Monseigneur Le Duc d'Angoulême, au Nom de Sa Majesté Très Chrétienne.

Son Altesse Sérénissime en me chargeant de prier Votre Excellence de presenter à Sa Majesté Le Roi de La Grande Bretagne la dite Lettre (dont j'ai l'honneur d'accompagner une Copie, ainsi que des Document relatifs à la nomination de La Régence), m'a ordonné de vous exprimer en même tems, son vif désir de cultiver les relations d'Amitié qui ont toujours subsisté entre Nos Augustes Souverains.

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