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L'épaulement est, dans tous les cas, caractérisé par un relèvement assez notable surtout si les retombées des arches sont immergées. Entre le sommet du gonflement à l'épaulement et le maximum de la dépression tourbillonnaire, il peut y avoir 0m, 10 à 0m,12 approximativement (fig. 6 et 7).

Le gonflement d'épaulement au pont de la Tournelle, de la base au sommet (puisqu'on ne peut le rapporter à un phénomène tourbillonnaire), mesure 0m, 10 environ.

La chute entre le gonflement d'épaulement et le ou les tourbillons verticaux qui se produisent toujours à cet endroit est très variable.

Elle mesure:

0,40 à la Tournelle,

0m,25 au Pont-Neuf,

0,04 au Pont-Royal.

Au Pont-Royal, un tourbillon vertical tumultueux, accompagné de bouillons, se déplace le long de la pile (fig. 5). La largeur de ce courant tourbillonnaire varie progressivement de 0,10 à 5o,00 et il s'étend sur 6 à 7,00 de long.

Au Pont-Neuf (fig. 8), un tourbillon double se déplace sur une

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longueur de 2o,75 à 3,00. Une zone de régime troublé le suit, de 3,25 à 4,00 de longueur.

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Le premier tourbillon a son axe à 0,75 de la retombée noyée de l'arche. Son diamètre est de 0,75 à 0,90 et sa profondeur visible de 0o,20 à 0,40.

Le deuxième tourbillon est profond de 0,40 à 0,60 et son axe est à une distance de la retombée oscillant de 1",75 à 3,00.

La largeur du phénomène tourbillonnaire du fait de l'épanouissement s'étend jusqu'à 2,00 de distance de la pile.

Au Pont de la Tournelle (fig. 6 et 7), le mouvement tourbillonnaire s'étend le long de l'arche en diminuant d'intensité et s'épanouit en restant limité à une droite de 45° tracée dans la direction de la marche à partir de l'épaulement.

En résumé, avec les ponts à pile triangulaire, les eaux, divisées par le bec, tendent à diverger à droite et à gauche; contrariées par le courant direct qui ne rencontre pas les piles, ces eaux reviennent en arrière pour donner d'abord le tourbillon vertical d'avant-bec, puis ensuite celui d'écoulement, lors d'un nouveau changement de courbure du massif solide. Le tourbillon d'avant-bec ne paraît pas en général, présenter grand danger; il n'en est pas de même de celui d'épaulement qui est le seul à craindre en raison de la forte chute qui l'accompagne.

A l'aval, nous retrouvons à peu de chose près ce que nous avons déjà observé dans le cas des Ponts de Solférino et du Carrousel ; notons seulement que dans ce cas, le retour d'eau est toujours très rigoureusement dirigé dans l'axe de la pile.

Au Pont-Neuf (fig. 9), l'influence des piles s'étend sur 40,00 de long environ et croît depuis 3,50 de large, immédiatement en

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aval du pont, jusqu'à 8 ou 9m,00 après 5m,00 de parcours et jusqu'à

15,00 après 40m,00 de parcours.

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Les tourbillons verticaux, horizontaux ou intumescences importants sont compris dans une zone de 10 à 15,00 en aval de la pile; au delà on n'en trouve plus que de faibles. Cette zone de 15,00 limite aussi le phénomène de retour d'eau.

On peut encore noter deux tourbillons verticaux assez constants de 0,35 de profondeur visible environ, qui oscillent entre l'arrière

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bec et une distance de 0,5 en amont et deux autres qui se produisent entre 3 et 7,00 à l'aval de l'arrière-bec et dont la profondeur visible est de 0,40 à 0,50 (fig. 10).

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