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NOTATIONS.

On appellera :

P le poids du caisson vide

H la distance de son centre de gravité à la face inférieure du fond ;

S la surface intérieure du fond;

S' la surface extérieure du fond;

h la hauteur cherchée ;

h' le tirant d'eau correspondant.

Deuxième problème.

ENONCÉ. Une pièce de bois rectangulaire est lancée horizontalement de manière à glisser, dans le sens de sa longueur, sur une plateforme horizontale terminée par une arête rectiligne perpendiculaire à cette direction. Connaissant la vitesse de la pièce à l'instant où elle commence à basculer autour de cette arête, déterminer l'abaissement de son extrémité antérieure un dixième de seconde après cet instant, en supposant négligeables le frottement sur la plateforme, la déformation de la pièce et de la plateforme, et la résistance de l'air. Avec quelle approximation peut être obtenu le résultat si les données le sont avec une erreur relative de un centième?

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N.-B. — On simplifiera beaucoup le calcul en traitant 1, 0, x et z comme

des infiniment petits.

BIBLIOGRAPHIE

N° 10

COURS DE L'ÉCOLE DES PONTS ET CHAUSSÉES, Poussée des terres. Deuxième partie Théorie des terres cohérentes; applications; Tables numériques; par M. Jean RESAL, Inspecteur Général, Professeur à l'École des Ponts et Chaussées. 1 volume grand in-8o de 346 pages avec figures. Paris, libr. Ch. Béranger. Prix: 15 fr.

M. l'Inspecteur Général Résal a publié en 1903 un ouvrage sur l'équilibre des terres sans cohésion où il a exposé une méthode rationnelle pour le calcul de la poussée subie par un mur de soutènement dans tous les cas imaginables, quels que soient les profils de la surface libre du terrain et du parement intérieur du mur. Il reprend aujourd'hui l'étude de la même question, mais en tenant compte de la cohésion, qui, en dépit du conseil de Rankine, ne peut raisonnablement être négligée par les constructeurs.

En partant de la définition de Coulomb: pour une terre cohérente, la résistance de rupture par glissement est exprimée par la somme de deux termes, l'un proportionnel à l'étenduej de la surface de rupture, qui représente la force de cohésion, et l'autre proportionnel à la pression [normale mutuelle des deux parties disjointes, qui représente la force de frottement, M. Résal est arrivé à la solution rigoureuse du problème, qui se traduit des formules relatives au cas de l'équilibre strict, où figurent simultanément la cohésion et l'angle de frottement.

par

L'auteur a refait entièrement les tables numériques insérées dans le volume publié en 1903. Les nouvelles tables visent les valeurs de l'angle de frottement comprises entre 5o et 45° inclus. Elles prévoient toutes les inclinaisons possibles de la surface libre plane, depuis + jusqu'à — 9, ainsi que toutes les inclinaisons possibles du parement de maçonnerie opposé

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+ 9 jusqu'à 2

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2

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Elles sont utilisables non seulement pour les terres dépourvues de cohésion, mais encore pour les terres cohérentes, à la seule condition d'introduire en certains cas un angle virtuel de frottement, à déterminer par les règles énoncées par M. Résal.

Ce volume est appelé à rendre de précieux services aux Ingénieurs.

F. LAUNAY.

N° 11

Analyse chimique des chaux et ciments. Guide pratique destiné aux Sous-Ingénieurs et Conducteurs des Ponts et Chaussées, Officiers d'administration du Génie, Architectes, Fabricants de chaux et ciment. Entrepreneurs de travaux publics; par M. J. MALETTE, Conducteur principal des Ponts et Chaussées, Chimiste à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. In-8 de VIII-66 pages avec figures: 3 fr. 50. Librairie Dunod et Pinat, Paris.

La solidité des ouvrages que l'on édifie dépend en grande partie de la bonne qualité des matériaux employés. Pour certains, l'apparence extérieure ou des essais physiques et mécaniques d'exécution facile, suffisent pour en apprécier la qualité. Pour d'autres, au contraire, et parmi ceux-ci la chaur et le ciment, leur apparence ne révèle rien, c'est leur composition chimique qui joue le principal rôle.

Pour la connaître, il n'est pas absolument nécessaire d'avoir recours à un laboratoire spécialement organisé; il suffit d'une simple approximation : Avec du soin, un peu d'habileté et de pratique, un opérateur peut effectuer lui-même une analyse capable de le fixer à bref délai sur la qualité du produit à employer.

C'est dans cet ordre d'idées que M. Malette a rédigé son manuel: Après avoir rappelé les opérations analytiques usuelles, il indique des procédés qui permettent d'arriver rapidement aux résultats cherchés. Comme ce travail s'adresse à des personnes qui ont pu oublier les réactions qui se produisent, l'auteur a, pour chaque dosage, indiqué le principe sur lequel il repose, le mode opératoire détaillé qu'il convient de suivre et, s'il y a lieu, le calcul qu'il faut appliquer. La liste des réactifs et des solutions avec leur degré de concentration, la nomenclature du petit matériel nécessaire, un tableau synoptique résumant la marche de l'analyse facilitent la tâche de l'opérateur.

Enfin, l'auteur a réuni tous les documents administratifs et les règlements en vigueur pour les fournitures de chaux et de ciment à faire aux services des Ponts et Chaussées. L'ouvrage se termine par un tableau qui donne un résumé des spécifications des divers cahiers des charges-types en usage dans les services des Ponts et Chaussées pour la fourniture de ciments et de chaux hydrauliques; il a sa place marquée dans la bibliothèque de tous ceux qui, de près ou de loin, s'occupent de l'exécution de travaux publics.

F. LAUNAY.

N° 12

Les Merveilles de la Science: Moteurs (à gaz, à eau, à air, à vent), par M. MAX DE NANSOUTY, Ingénieur des Arts et Manufactures. Un volume in-4o de 748 pages et 673 gravures. Boivin et Cie, éditeurs, Paris. Prix: broché, 15 francs; cartonné, 17 fr. 50; relié, 19 francs*

Nous avons déjà signalé dans les Annales (III-1910) la réédition et la mise à jour par M. Max de Nansouty de l'œuvre si appréciée de Louis Figuier les Merveilles de la Science. Le volume Electricité de cette attrayante encyclopédie à fait ici même l'objet d'une courte analyse.

Le nouveau volume qui vient de paraître est relatif à tous les moteurs autres que les moteurs à vapeur, qui avaient déjà été étudiés dans un volume intitulé Chaudières et Machines à vapeur.

Au moment de la publication faite par Louis Figuier les plus importants de ces nouveaux moteurs, les moteurs à explosion, n'existaient encore qu'à l'état embryonnaire et nul ne pouvait prévoir l'extraordinaire développement qu'ils prendraient dans ces dernières années.

M. de Nansouty étudie avec beaucoup de détails tous ces moteurs, à gaz, à essence, à alcool, etc., qui ont permis la création de l'automobilisme et de l'aviation. Tous leurs organes: cylindres, carburateurs, etc., sont par lui successivement décrits.

Après des descriptions plus sommaires des moteurs hydrauliques (roues et turbines) l'ouvrage se termine par une étude succinte des moteurs à air chaud, à air comprimé, à air raréfié et à vent.

De même que les précédents, ce nouveau volume des Merveilles de la Science est caractérisé par un choix d'illustrations qui achèvent de rendre intelligibles les explications claires et précises de l'auteur.

F. LAUNAY.

N° 13

Teoria

Pratica della Costruzione dei Ponti in legno, in ferro, in muratura. Traité et pratique de la construction des ponts en charpente, en fer, en maçonnerie. 2e édition, par F. JORINI, Professeur à l'Institut supérieur technique de Milan. Hoepli, Milan 1911,

Prix 12 fr. 50.

Dans cet ouvrage qui rappelle les excellents manuels Hoepli, l'auteur s'est proposé de présenter sous une forme simple, claire et très condensée

les notions scientifiques, les données expérimentales et les procédés de construction dont la connaissance est indispensable pour l'étude et l'exécution d'un projet de pont.

Les chapitres successifs traitent : 1o des ponts en général (emplacement, débouché, etc.); 2o des ponts en charpente avec leurs calculs de résistance; 3o des ponts métalliques; 4° des calculs d'une travée métallique droite; 5o des travées simples curvilignes; 6o des travées continues avec articulation; 70 des travées continues droites; 8° des systèmes de contreventement; 9o de l'étude des systèmes élastiques au moyen du principe des travaux virtuels; 10o de la construction des ponts métalliques en arc; 11o de leurs calculs; 12o des ponts suspendus.

Les chapitres 13 à 15 concernent les ponts en maçonnerie, le 16o les cintres, le 17° les piles métalliques et en maçonnerie pour viaducs, les deux derniers traitent des fondations.

La concision qui s'imposait pour ce traité en un seul volume n'a pas empêché l'auteur d'y mentionner, tant pour les ponts en maçonnerie que pour les ponts métalliques, les travaux très récents offrant le plus d'intérêt.

A. GOUPIL.

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