Œuvres complètes, Volume 4

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Perrotin, éditeur, 1834 - Songs, French
 

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Popular passages

Page 357 - ... vis-à-vis de moi; si je le touche, signe de salut; si je le manque, signe de damnation. Tout en disant ainsi, je jette ma pierre d'une main tremblante et avec un horrible battement de cœur, mais si heureusement, qu'elle va frapper au beau milieu de l'arbre; ce qui véritablement n'était pas difficile, car j'avais eu soin de le choisir fort gros et fort près. Depuis lors je n'ai plus douté de mon salut.
Page 144 - Les crimes et délits commis par la voie de la presse ou tout autre moyen de publication...
Page 71 - L'âge suivant, sur tant de mœurs contraires, Religieux, élève un seul autel. Sois libre, esclave. Hommes, vous êtes frères. Comme ses rois le pauvre est immortel. Sciences, lois, arts, commerce, industrie, Tout naît pour tous; les flots sont maîtrisés; La presse abat les murs de la patrie, Et Dieu nous dit : Peuples, fraternisez.
Page 27 - D'autres me jettent quelques sous. Courez vite ; allez à la fête. Vieux vagabond, je puis mourir sans vous. Oui , je meurs ici de vieillesse 3L1E Parcequ'on ne meurt pas de faim. J'espérais voir de ma détresse L'hôpital adoucir la fin. Mais tout est plein dans chaque hospice , Tant le peuple est infortuné. La rue, hélas! fut ma nourrice. Vieux vagabond , mourons où je suis né. Aux artisans, dans mon jeune âge , J'ai dit : Qu'on m'enseigne un métier. Va , nous n'avons pas trop d'ouvrage...
Page 356 - Si je mourais à l'instant même, serais-je damné ? Selon mes jansénistes la chose était indubitable, mais selon ma conscience il me paraissait que non. Toujours craintif, et flottant dans cette cruelle incertitude, j'avais recours, pour en sortir, aux expédients les plus risibles, et pour lesquels je ferais volontiers enfermer un homme si je lui en voyais faire autant. Un jour, rêvant à ce triste sujet, je...
Page 14 - Mais chaque loi qu'on nous donne Te rappelle ici. Chanson , reprends ta couronne. — Messieurs, grand merci! Je croyais qu'on allait faire Du grand et du neuf; Même étendre un peu la sphère De Quatre-vingt-neuf. Mais point! on rebadigeonne Un trône noirci. Chanson, reprends ta couronne. — Messieurs, grand merci ! Depuis les jours de décembre, 3 Vois, pour se grandir, La Chambre vanter la Chambre ; La Chambre applaudir.
Page 160 - Un conquérant , dans sa fortune altière , Se fit un jeu des sceptres et des lois , Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.
Page 189 - La déesse en entrant, qui voit la nappe mise, Admire un si bel ordre et reconnaît l'Eglise, Et, marchant à grands pas vers le lieu du repos, Au prélat sommeillant elle adresse ces mots :
Page 24 - Dans ce fossé cessons de vivre ; Je finis vieux, infirme, et las. Les passants vont dire : II est ivre ; Tant mieux ! ils ne me plaindront pas. J'en vois qui détournent la tête ; D'autres me jettent quelques sous. Courez vite ; allez à la fête : Vieux vagabond, je puis mourir sans vous. Oui, je meurs ici de vieillesse, Parce qu'on ne meurt pas de faim. J'espérais voir...
Page 193 - Et se tenant derrière lui à ses pieds, elle commença à les arroser de ses larmes; et elle les essuyait avec ses cheveux, elle les baisait, et y répandait ce parfum (fc).

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