Waterloo

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D.C. Heath & Company, 1897 - Waterloo, Battle of, 1815 - 185 pages
 

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Page 73 - S'ils entrent en France, ils y trouveront leur tombeau. " Soldats ! nous avons des marches forcées à faire, des batailles à livrer, des périls à courir ; mais avec de la constance, la victoire sera à nous; les droits, l'honneur et le bonheur de la patrie seront reconquis ! " Pour tout Français qui a du cœur, le moment est arrivé de vaincre ou de périr.
Page 72 - Soldats , nous avons des marches forcées à faire , des batailles à livrer , des périls à courir ; mais avec de la constance la victoire sera à nous; les droits , l'honneur et le bonheur de la patrie seront reconquis. Pour tout Français qui a du cœur , le moment est arrivé , de vaincre ou de périr (i).
Page 72 - Aujourd'hui, cependant, coalisés entre eux, ils en veulent à l'indépendance et aux droits les plus sacrés de la France. Ils ont commencé la plus injuste des agressions. Marchons donc à leur rencontre ! eux et nous, ne sommes-nous plus les mêmes hommes...
Page 72 - Tout le bataillon frémit et se mit à crier : Vive l'Empereur! Le général leva la main, et l'on se tut en se penchant encore plus pour entendre. " Soldats, nous avons des marches forcées à faire, des " batailles à livrer, des périls à courir ; mais avec de la " constance, la victoire sera à nous, les Droits de l'hom" me1 et le bonheur de la patrie seront reconquis.
Page 118 - ... battante. comme de véritables Bohémiens, grelottant de froid, songeant à massacrer leurs semblables-, et bien heureux d'avoir un navet, une rave ou n'importe quoi pour soutenir un peu leurs forces. Est-ce que c'est la vie d'honnêtes gens? Est-ce que c'est pour cela que Dieu nous a créés et mis au monde? Est-ce que ce n'est pas une véritable abomination de penser qu'un roi, un empereur, au lieu de surveiller les affaires de son pays, d'encourager le commerce, de répandre l'instruction,...
Page 91 - C'est alors que la division se mit à crier. Vive l'Empereur! et que je le vis bien, car il arrivait juste en face du bataillon par un sentier les mains derrière le dos et la tête penchée, en écoutant un de ces vieux tout chauve. Lui ne faisait pas attention à nos cris; deux fois il se retourna, montrant le village de Ligny.
Page 1 - Je n'ai jamais rien vu d'aussi joyeux que le retour de Louis XVIII, en 1814. C'était au printemps, quand les haies, les jardins et les vergers refleurissent. On avait eu tant de misères depuis des années, on avait craint tant de fois d'être pris par la conscription et de ne plus revenir, on était si las de toutes ces batailles, de toute cette gloire, de tous ces canons enlevés, de tous ces Te Deum, qu'on ne pensait plus qu'à vivre en paix, à jouir du repos, à tâcher d'acquérir un peu d'aisance...
Page 48 - Les peuples de bons sens tiendront ensemble ; de cette façon, la paix s'établira par 25 force. Les rois seuls ont intérêt à la guerre ; les peuples n'ont pas besoin de se conquérir, pourvu qu'ils se fassent du bien par la liberté du commerce, voilà le principal ! " Dans son exaltation, il voyait tout en beau.6 Moimême je trouvais ce qu'il disait tellement naturel, que 30 j'étais sûr que l'Empereur agirait de cette manière.
Page 54 - Le père Goulden et moi, nous sortîmes donc, traversant les hautes herbes, les pissenlits jaunes qui nous montaient jusqu'aux genoux. Il faisait une grande chaleur, tout bourdonnait. Nous allâmes nous mettre à l'ombre du rucher, regardant ce magnifique soleil entre les ruches tourbillonnantes. M. Goulden pendit sa perruque derrière lui pour être plus à l'aise, je débouchai la bouteille et nous bûmes de ce bon petit vin blanc.
Page 1 - G'esl, ainsi que ces gens se conduisaient. Mais les ouvriers, les paysans et les bourgeois en masse criaient: « Vive la paix! A bas la conscription et les droits réunis! « parce que tout le monde était las de vivre comme l'oiseau sur la branche, et de se faire casser les os pour des choses qui ne nous regardaient pas.

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