principale d, dont partent 14 conduites e de 300 millimètres, descendant, par paires, dans les puits des vannes g et s'arrêtant à une distance de Fig. 1 et 2. Installation de chauffage des puits des vannes du barrage de Shawinigan Falls (Canada). 30 centimètres environ de la surface de l'eau dans ces puits. Cet air remonte ensuite, par les puits, dans le bâtiment qui les surmonte; il est repris, à la partie supérieure de ce dernier, par la buse d'aspiration a du ventilateur. F. L. Zeitschrift des oesters. Ingen. u. Architekten Vereines (Vienne, 10 mars 1911). -H. POPP: Emmagasinement des eaux suirant le principe de Vogt. Le procédé que Karl Vogt de Munich a fait breveter le 16 juillet 1907 pour l'emmagasinement des eaux dans les parties perméables des vallées, présente une certaine analogie avec la méthode absorbante que le Comte de Beauchamp a préconisée en France, notamment pour le bassin de la Seine et sur laquelle le Conseil municipal de Paris a publié divers rapports. Tecknik und Wirtschaft (Berlin, mai 1911) et Teknisk Tidskrift (Stockholm, cahiers, 7, 8, 9, 1910). SVEN LUBECK: Règlement des lacs en Suède et dans les pays voisins pour équilibrer l'écoulement des cours d'eau. - En Suède les débits des cours d'eau varient notablement avec le cours des années et des saisons, de 30 à 100 litres par seconde au kil. carré, ils descendent à 2 ou 3 litres. Le minimum a lieu pour la Suède méridionale dans la seconde moitié de l'été, dans le Nord à l'arrière-hiver; le maximum est au printemps ou au début de l'été, rarement dans l'automne où se produit toutefois une certaine montée. Sur les grandes rivières du Noorland (aelf) qui sourdent des montagnes de la frontière orientale, la crue habituelle du commencement de l'année est suivie d'une crue dite des montagnes, provenant de la fonte des neiges, qui s'ajoute parfois à la première et peut causer des dégâts à la culture et au flottage des bois. Les usines hydrauliques souffrent sensiblement de la période d'étiage qui dure de 3 à 7 mois dans certaines régions, c'est notamment le cas des établissements qui doivent disposer toute l'année d'une force motrice à peu près constante. L'inconvénient est moins sensible pour celles qui peuvent s'accommoder d'une variation de régime comme les usines à débiter le bois et les grands établissements d'électro-chimie. Pour l'utilisation de l'énergie hydraulique, la régularité du débit est désirable non seulement pour les différentes saisons, mais encore d'une année à l'autre. mais cet idéal est difficile à réaliser, malgré l'abondance des réserves procurées par les lacs. parce qu'il faut tenir un compte équitable des autres intérêts. Il faut donc, pour le règlement des lacs, se préoccuper de concilier et de rattacher les intérêts en présence, Si l'on considère d'abord les riverains, on trouve qu'il est habituel de laisser le niveau des retenues supérieures s'abaisser avec l'étiage normal d'été, et de réaliser la tenue de régularisation par l'agrandissement ou l'approfondissement du débouché; ce qui procure en même temps un abaissement du niveau des crues de printemps au bénéfice de la culture ainsi que des constructions rurales placées en des points bas. Dans le Sud de la Suède et de la Finlande où l'eau des lacs est lâchée librement en été, on abaisse souvent par approfondissement le niveau moyen de l'été, ce qui ne se fait ni dans le Nord, ni dans les parties montagneuses de la Norvège. Pour le repeuplement des eaux, le maintien d'un niveau constant est désirable pendant l'époque du frai. La navigation sur les lacs ne peut que gagner au règlement de leur retenue. Relativement à l'influence du règlement sur le régime d'aval, il ne faut guère compter sur une amélioration pour l'écoulement des plus grandes crues. La durée des crues est naturellement réduite par l'emmagasinement de la réserve. En Norvège les dangers que les crues font courir aux dépressions en culture se sont ainsi quelquefois atténués. Une situation particulière est à signaler pour la vallée inférieure de la Torne dont les crues recouvrent les prairies riveraines d'un limon fertilisant comme celui du Nil, de sorte qu'après l'herbe pousse jusqu'à hauteur d'homme; mais la crue de montagne survenant ensuite peut troubler sérieusement la fenaison, le règlement du lac permet de l'enrayer. Le flottage dont les ouvrages sont construits en tenant compte des crues ordinaires et du niveau d'été peut également profiter du règlement des lacs. L'importance de la réserve est déterminée par la superfice du lac et par la hauteur dont l'eau peut s'abaisser. Les chutes d'eau les plus importantes de Suède sont dans des situations favorisées par la topographie de la région comme le montre le tableau ci-après des lacs les plus importants et des cours d'eau qui les traversent. Pour mentionner simplement les pays voisins ; en Finlande les << mille lacs » sont groupés pour la majeure partie à l'intérieur de la partie méridionale, ils commandent l'écoulement de la moitié environ de la superficie du pays et se trouvent sur un plateau élevé de 40m à 80m audessus de la mer. En Norvège, les cours d'eau s'écoulant vers le Sud n'ont pas autant de lacs que les cours d'eau correspondants de Suède, mais il s'en trouve de notables comme le lac de Mjö dont le règlement sera prochainement termine, les lacs des rivières de Dramm Ski et du Vid. Les rivières de l'Ouest et du Nord de la Norvège possèdent peu de lacs mais elles peuvent en compenser l'absence par l'altitude de leur lit. Les considérations exposées par N. Westerberg sont de nature à faciliter le calcul du règlement des lacs. On doit disposer d'observations de niveau embrassant une série d'années et l'on établit le diagramme des écoulements pour les diverses hauteurs et celui des apports. La relation à établir entre les divers volumes écoulés et le contenu correspondant du lac s'exprime par une courbe de régularisation, il y a lieu de tenir compte des diverses circonstances locales énumérées plus haut on étudie les courbes de régime et les conditions de retenue qui paraissent devoir être les plus avantageuses. Jusqu'ici les règlements importants de lacs pour la création de forces. hydrauliques ont été peu nombreux, par contre il a été réglé un grand nombre de lacs de faibles dimensions, surtout dans les districts miniers, cela tient à ce que la puissance hydraulique des grands cours d'eau est encore peu utilisée et que les conditions économiques n'ont pas provoqué l'association d'une majorité notable des industriels intéressés. D'autre part les formes légales et administratives auxquelles le règlement est subordonné ne sont pas de nature à encourager les initiatives. Ces défectuosités de la législation existent aussi en Finlande tandis qu'en Norvège un régime beaucoup plus favorable est introduit depuis 1887. Le relèvement des retenues peut y être effectué moyennant une indemnité convenable pour les dommages causés ou pour l'expropriation du terrain submergé." Le tableau ci-après donne les caractéristiques des principaux règlements de lacs effectués en Suède et en Norvège. |