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volonté de l'éclusier, que nous avions prévu, est, en fait, utilisé lorsqu'il y a du ressac et la marche du moteur à grande vitesse est également adoptée accidentellement, surtout à la fermeture, pour rattraper le mou de la chaîne, en cas de recul du vantail, et éviter qu'elle ne soit ensuite coincée entre ce vantail et le buse du radier.

Les limiteurs d'effort fonctionnent souvent et d'une façon sûre; il est possible de les régler avec une précision telle qu'ils jouent sous un courant donné à un ou deux ampères près.

L'ouverture et la fermeture d'une paire de portes se font en deux minutes environ pour chaque opération, dans des conditions normales.

Les moteurs continus des treuils prennent pour l'ouverture de 15 à 30 ampères sous 200 à 210 volts, avec des variations brusques, et de 35 à 50 ampères pour la fermeture.

La levée des vannes sur 2m 40 de hauteur se fait en 85 à 90 secondes, sous la charge d'eau maximum qui atteint 5 mètres en vives eaux par rapport au radier de l'aqueduc. Les moteurs triphasés prennent dans ces conditions de 20 à 25 ampères par phase au démarrage (180 à 200 volts entre phases), avec un fort lancé à la mise en marche, et 10 à 12 ampères en fin de course. La descente se fait dans le même temps avec 10 à 12 ampères par phase.

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La fourniture et le montage des différents appareils électriques ont été payés au prix forfaitaire total de 92.200 fr. dans lequel figurent notamment :

les deux treuils des portes d'écluse aval pour

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Avec les divers travaux exécutés en régie pour façon des

encuvements, tranchées pour canalisations, passages dans l'aqueduc, agrandissement du poste d'électricité, etc., les dépenses se sont élevées à la somme totale de... .. 112.000 fr.

La transformation des quatre vannes des aqueducs de sassement, qui a fait l'objet d'un marché spécial, a coûté.. 15.000 fr. Les installations ont été exécutées par la Société « L'Éclairage Électrique » de Paris, sous la haute direction de MM. MODELSKI et MEUNIER, Ingénieurs en chef, assistés de M. LOMBARD, Ingénieur ordinaire et de MM. CoSSEVIN, Sous-ingénieur, et ROUGERON, conducteur.

La Rochelle, le 31 juillet 1914.

No

18

CHRONIQUE

Système de prise d'eau au moyen de
Tuyaux filtrants

Par M. F. LAUNAY,

Inspecteur général des Ponts et Chaussées.

Dans la Revue : Les Travaux publics, M. Huet, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, décrit un système de prise d'eau au moyen de tuyaux filtrants, qu'il nous semble utile de faire connaître aux lecteurs des Annales.

La ville de Gien possède un service public de distribution d'eau comportant une usine élévatoire située sur le bord de la Loire. Cette usine aspirait l'eau du fleuve au moyen d'une conduite comprenant une file de tuyaux de 300 millimètres placée entre deux files de tuyaux de 200 millimètres; l'eau entrait dans la conduite par les joints en entraînant naturellement avec elle une certaine quantité de sable qui finit par l'obstruer presque complètement.

Pour remédier à cet inconvénient M. Huet a appliqué un dispositif nouveau, inspiré de l'emploi des dalles poreuses dans les bassins filtrants de la ville de Paris (1), et qui paraît lui avoir donné toute satisfaction.

Les tuyaux ont 0 m. 30 de diamètre intérieur et 0 m. 07 d'épaisseur, leur longueur est de 1 mètre; ils sont constitués comme les dalles poreuses; le béton est formé de cinq volumes de gravillon de Loire de 6 à 8 millimètres pour un volume de ciment de Portland.

(1) Voir Annales 1905-1, p. 141. BECHMANN, Note sur un nouveau dispositif des bassins filtrants à sable fin.

Les tuyaux sont moulés debout par le procédé ordinaire, leur prix de revient est de 4 francs par tuyau.

Il a été employé 300 mètres de tuyaux disposés en deux files longitudinales de 120 mètres chacune réunies par trois files transversales de 20 mètres environ. Le raccordement des files est obtenu au moyen de puisards verticaux de 0,80 de diamètre constitués par des tuyaux ordinaires en ciment. Un collecteur de 80 mètres de longueur, en tuyaux ordinaires, conduit l'eau à l'usine.

était possible.

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Epaisseur

La mise en place des tuyaux a été faite en épuisant la fouille autant qu'il

Pour exécuter les joints étanches on faisait reposer les extrémités des deux tuyaux, garnies préalablement d'une couche de mortier de ciment à prise prompte, sur un support ayant la forme indiquée au croquis ci-contre, on serrait fortement et l'on terminait le joint à la truelle avec le même mortier.

N° 19

COMPTE RENDU DES

PÉRIODIQUES

Périodiques français par MM. F. LAUNAY, Inspecteur Général, Inspecteur de l'École des Ponts et Chaussées, et A. GOUPIL, Ingénieur en Chef. Périodiques étrangers, par MM. A. GOUPIL el THERON, Ingénieurs en Chef. Électricité appliquée par M. BLONDEL, Ingénieur en Chef.

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Zeitschr. f. Betonbau (1915, 6o cahier). L. HERZKA: Procédé graphique pour rechercher l'emplacement d'un convoi déterminé donnant l'effort maximum.

Suivant la relation de Kreismeyer, l'emplacement le plus défavorable correspond à l'égalité des ordonnées limites y, et y de la ligne d'influence; l'auteur en déduit les constructions relatives aux cas les plus fréquents de la pratique. Deux exemples feront connaître la commodité du procédé Herzka:

a) Détermination de l'emplacement de deux convois de poids réparti égal circulant à distance constante el donnant le moment maximum sur l'appui central d'une poutre à deux travées continues (fig. 1).

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On prend les deux positions extrêmes des convois où la charge. répartie commencera 1° à l'appui gauche de la première travée;

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