Page images
PDF
EPUB

face et de volume de la sphère comprise à l'intérieur d'un trièdre trirectangle de sommet quelconque (coordonnées du sommet par rapport au centre a, b, c).

La solution calculée par M. Sarensen donne :

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors]

Proceedings of the Royal Society (1er avril 1946, no A-640). Cecil H. LANDER: Frottement superficiel, expériences avec la vapeur et l'eau dans les tuyaux. L'existence d'une relation générale exprimant la résistance au mouvement tangentiel entre une surface solide et un fluide gazeux ou liquide a bien été envisagée par Stokes, Helmholtz et Osborne Reynolds comme une conséquence des lois du mouvement mais il était réservé à Lord Rayleigh de montrer, d'après le principe de similitude dynamique que le phénomène en question pouvait trouver une expression définie par une simple formule mathématique.

Les lois du frottement entre les surfaces solides et l'eau ont fait l'objet des recherches expérimentales de Froude, Osborne Reynolds, Darcy, etc, tandis que le cas parallèle pour le frottement des gaz parfaits a été étudié par Lahon, Brix, Stockalper et autres. En pratique ces observateurs se sont appliqués à déterminer le frottement dans le milieu dont ils se servaient et ce n'est que dans les études de Stanton et Pannell qu'on voit apparaître la préoccupation de trouver les analogies, sous certaines conditions, des mouvements de fluides notablement différents comme densité et comme viscosité.

Le frottement de la vapeur sur des surfaces métalliques ou autres a été étudié par Barry sur de longs tuyaux de vapeur dans la mine Lambrecht à Anzin (Ann. Mines, sér. 2, 1892, Ledoux) et par Car

penter dans les laboratoires du Sibley College (Proc. Inst. Mech. Eng. of America, 1893). Les expérimentateurs ont admis que la résistance s'exprimait par la formule R = kv2, v étant la vitesse moyenne. L'objet du présent travail est de recueillir des données exactes sur la résistance à l'écoulement des fluides dans les tuyaux dans le but de contrôler avec quelle exactitude la loi dimensionnelle d'Osborne Reynolds peut représenter le frottement de ces fluides. L'étude a été depuis étendue à des phénomènes auxquels la loi en question ne s'applique pas correctement et les résultats ont servi à étendre les travaux de Stanton et Pannell au cas important du frottement entre la vapeur et les surfaces métalliques.

Expressions théoriques pour l'écoulement.

L'expression mention

née plus haut comme due à Lord Rayleigh peut s'écrire :

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Antérieurement Reynolds avait montré par la théorie des dimensions que dans l'hypothèse où la résistance au frottement varierait comme la ne puissance de la vitesse moyenne, la relation entre la résistance, la viscosité, la densité et la vitesse devait être exprimée par:

[ocr errors][merged small]

L'hypothèse faite par Reynolds revient à prendre pour la fonction F la puissance n-2 dans la formule de Rayleigh, soit :

[merged small][merged small][ocr errors]

Limites des expériences actuelles. Le fluide en mouvement a été dans la plupart des cas de la vapeur sèche, saturée ou légèrement humide et le débit s'élevait habituellement à 4.000 cm. par seconde, quoique dans un petit nombre d'expériences la vitesse ait atteint 6.000 cm. par seconde. Il parut inutile de dépasser cette vitesse, attendu que les vitesses extrêmes qu'on peut aisément réaliser avec la vapeur sont associés avec une surchauffe dans les tuyaux qui rend compliquée et incertaine la correction des résultats. La valeur

vd

maxima de s'élève à environ 500 × 103 unités CGS; en opérant à

[ocr errors]

haute pression la valeur de la viscosité cinématique peut être considérablement réduite au-dessous de celle de l'air atmosphérique, et la

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors]

dans les expériences, on a pris de l'eau pour le fluide en mouvement, de la sorte la courbe s'étend en retour jusqu'à des valeurs de la fonction correspondant au point où son caractère change et audessous duquel la résistance varie directement comme la vitesse.

Résultat des expériences. L'appareil comprenait des tuyaux de vapeur en acier doux du commerce alimentés, par une chaudière Babcok et Willcox de 300 ch. permettant de maintenir la pression constante pendant les épreuves. La chute de pression était déterminée en deux points de la conduite au moyen de tubes de Pitot. Les observations comprenaient : la température initiale et la pression de la vapeur, la différence de pression entre les deux points fixés, le degré de siccité au passage du séparateur de sortie et le poids de vapeur déchargé y compris les condensations. Pour déduire la vitesse du volume de la vapeur écoulée et du diamètre de la conduite il faut déterminer ce dernier très exactement puisque la valeur de dépend de sa cinquième puissance. On y est parvenu au moyen du volume d'eau compris dans une longueur connue de la conduite.

R

pv2

[ocr errors]

Bulletin de la Sect. Scientifique de l'Académie Roumaine (12 mars 1916). – VASILESCU KARPEN: Sur la cause de l'adhérence du béton au fer dans le béton armé. L'auteur considère une barre de rayon, emprisonnée dans un bloc concentrique de béton de rayon extérieur r, et il calcule par la formule de résistance des enveloppes cylindriques la pression p, que le béton doit exercer contre le fer, en admettant que la contraction du béton se fasse comme sous l'influence d'une baisse de température; il trouve l'expression

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

E étant le coefficient d'élasticité du béton;

le coefficient de contraction ou de dilatation élastique transversale, e le coefficient de retrait dû à la prise.

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors]

Le Génie Civil.

River, à New-York.

(4 mars 1916). - Bouclier des tunnels sous l'East

Ce bouclier se compose (fig. 4) d'une enveloppe extérieure A, de 5 mètres de diamètre et de 3 m. 90 de longueur,

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

munie à son extrémité antérieure de la trousse coupante, et d'un cylindre intérieur B, de 1 m. 40 de longueur et de 3 m. 80 de diamètre,

relié au cylindre extérieur par dix-sept tronçons de poutrelles de 0 m. 60 dehauteur, qui délimitent sur toute la périphérie de ce cylindre autant de compartiments contenant chacun un des vérins V servant à l'avancement du bouclier. Ces compartiments sont fermés à l'avant par une cloison annulaire C étayée par des goussets D, et à l'arrière par une cloison E percée de trous pour le passage des cylindres des vérins. La trousse coupante est constituée par des sections F, en tôle et profilés, dans la moitié supérieure du bouclier, et par des sections G, en acier coulé, dans sa moitié inférieure. La moitié supérieure de la trousse fait saillie de 1 m. 64 par rapport au bouclier, tandis que celle de sa moitié inférieure est de 0 m. 25 seulement. L'intérieur du cylindre B est divisé en six chambres de travail par deux cloisons verticales L et une cloison horizontale H et, en raison de la nature des terrains traversés, ces chambres n'ont pas de portes et restent constamment ouvertes à l'avant et à l'arrière.

(29 avril 1916). CH. DANTIN: Fabrique de ciment et de chaux hydraulique à Casablanca (Maroc). Cette usine vient d'être établie au lieu dit « les Roches-Noires », à l'est de la ville. Les matières premières se trouvent sur place même. Le charbon est du poussier d'anthracite, que l'on mélange avec les matières pour en faire des briques qu'un élévateur à marche continue amène à la partie supérieure des fours. Ceux-ci sont du type fixe, qui consomme moins de charbon que le type rotatif. L'auteur donne la description détaillée de l'usine et donne des renseignements sur son fonctionnement et sur ses produits.

(15 avril 4946).

Appareil pneumatique pour déterminer le degré de finesse du ciment. Cet appareil a été construit par le Bureau of Standards des Etats-Unis. Le procédé employé consiste à envoyer un courant d'air sur l'échantillon de ciment et à mesurer la quantité de ciment qui est entraînée. L'appareil permet de produire des insufflations d'intensités bien déterminées, à chacune desquelles correspond l'entraînement des particules d'un ordre de grandeur également fixe, et qui peut être déterminé une fois pour toutes.

L'analyseur proprement dit (fig. 1) comprend quatre parties: le récipient A de forme cylindro-conique de 0 m. 19 de hauteur, dans lequel on met l'échantillon du ciment à analyser: au-dessus, le séparateur B, formé d'un cylindre en cuivre poli à l'intérieur de 0 m. 068 de diamètre et de 1 m. 30 de hauteur; le collecteur C, dans lequel viennent se déposer les poussières séparées et qui est formé d'un sac Jaissant passer l'air. Un còne à 60o en feuille de cuivre, dont la pointe

« PreviousContinue »