Le tableau suivant donné le détail de ces trois périodes triennales. La 3 de ces moyennes dépasse la fre de 620 millions; c'est-à-dire, qu'en neuf années les opérations de la Banque ont presque doublé (1). C'est à la fin de la 1re de ces périodes que les comptoirs ont été établis; c'est au commencement de la 2e que l'escompte est devenu journalier, et que produit net des borderaux a été payé le jour même de leur présentation. Ces deux mesures ont exercé une notable influence sur les heureux résultats des opérations. Mais le rétablissement de l'ordre, le maintien de la paix et le déve loppement de la prospérité publique y ont eu la meilleure part. (1) Depuis l'an vir jusq. et y compris 1833, les opér. de la Banque se sont montées à 20,055,000,000 En déduisant 111 millions pour les opérations des sept derniers mois de l'an viu, et 94 millions pour les operations du dernier trimestre de 1806; soit. il restera pour les opérations de trente-trois années.. dont la moyenne est de.. 205,000,000 19,850,000,000 601,000,000 Cette moyenne est inférieure de 92 millions à celle des années 1834, 1835 et 1836, bien qu'au commencement de cette période triennale le commerce se ressentit encore de l'ébraulement causé par la Revolution de Juillet. Les diminutions s'élèvent ensemble à. dont voici le détail : 73,803,277 1841. 1842. Diminutions. D la 13,031,897 Compensation faite des augmentations et diminutions, masse des opérations de la Banque centrale, comparativement à l'année 1841, offre un accroissement de.. Le chiffre de l'escompte du papier sur Paris n'a été dépassé qu'une seule fois (1). En 1839, année tout-à-fait exceptionnelle, ces escomptes s'étaient élevés à.......... Ceux de 1842 ont surpassé de 58 millions les escomptes de 1841, et de 15 millions ceux de 1840. L'escompte des effets de commerce, payables dans les villes Ces escomptes ont été, en 1839 de.......... en 1841 de ... en 1842 de.... Les avances sur rentes ont augmenté de....... ....... La moyenne des prêts sur rentes a augmenté de........ L'escompte des bons du trésor a augmenté de. ... ...... Une diminution de 7,643,897 fr. de l'escompte des bons de la Monnaie s'explique par la stagnation des opérations de l'hôtel des Monnaies de Paris. Les avances sur lingots vont toujours en décroissant: En 1840 elles s'étaient élevées à.. En 1841 elles sont tombées à.. En 1842 à... .... La marche des escomptes a été três régulière. Pendant le 1er 1,047,054,700 219,900 2,074,700 3,336,700 8,474,900 26,055,400 7,000,000 985,780 150,000 25,069,620 2,259,000 241,786,400 93,320,000 28,146,600 (1) Avant l'exercice 1843, l'escompte du papier sur Paris ne s'est élevé que quatre fois au-dessus du chiffre de 600 millions, savoir: En 1844 la moyenne du portefeuille avait été de........ ..... Le nombre des effets escomptés augmente, tandis que leur valeur et leur échéance moyennes diminuent. Ainsi, en 1840, la Banque a escompté.....effets de com... 1841 ........... En 1839, année dont les comptes ont dépassé de 103 millions ceux de 1842, le nombre n'avait été que de............ Le nombre des effets de 999 fr. et au-dessous avait été en 1840 de..... .. ....... ... ............ En 1841 de.. 479,000,000 464,000,000 15,000,000 131,617,000 188,988,000 640,617 622,556 670,709 638,622 329.271 399,004 En 1842 il a été de. 413.739 En 1839 (année exceptionnelle) il avait été seulement de.. 845,000 Effets au comptant. La somme, le nombre et la valeur mo Réserves et circulation. Le mouvement tend à s'égaliser; dans le cours des trois dernières années, le maximum des réserves a successivement présenté les chiffres de 249, 241 et de 229 millions, et le minimum, les chiffres de 206, de 169 et de 174 millions. Le maximum le plus fort surpasse de 20 millions le maximum le plus faible, et le minimum le plus faible s'est trouvé inférieur de 30 millions au minimum le plus fort. Dans les années antérieures à 1840, ces variations s'étaient fréquemment élevées à 50, à 60 millions, et même à des sommes plus fortes. Les maximum de la circulation ont été de 251 millions en 1840, de 249 millions en 1841, et de 247 millions en 1842. Les minimum ont été de 200 millions, de 209 et de 215. Les maxi mum ont varié de 4 millions, et les minimum de 15. Les moyennes de la circulation ont été de 221, de 224 et 227 millions. Les moyennes des réserves présentent des différences qui, sans cesser d'être modérées, ont été un peu plus marquées que celles de la circulation. Ces moyennes sont descendues de 238 millions à 210, et de 210 à 202. Mouvement général des caisses. Entre celui de 1840 et celui de 1844, il s'était présenté une différence de 1,090,500.000 fr., c'est-à-dire, de 1/11 environ, au détrimentde 1841; mais entre le mouvement général de 1841, montant à 10,282,571,000 fr., et le mouvement général de 1842, montant à 10,125,049,000 f., il n'existe qu'une différence de 157,521,000 fr., c'est-à-dire, de 1/65 environ. Effets tombés en souffrance. Leur montant s'est élevé en 1842 à.... Sur lesquels la Banque a touché. Restait dû...... Actions transferées. En 1841, 13,335 actions avaient été transférées, savoir: 10,282 par suite des ventes, ei 3,053 par suite de décès. En 1842, 11,449 actions seulement ont changé de mains, savoir: 8,679 par suite de ventes, et 2,770 par suite de décès. Le nombre des actionnaires s'est accru de 30 seule. ment dans le cours de l'année. Dépenses administratives. Les dépenses administratives de toute nature se sont élevées, en 1842, à. Mais en déduisant 129,000 fr. pour droit de timbre et de patente, et 84,400 fr. pour dépenses extraordinaires, il reste pour les dépenses ordinaires. En 1844, les dépenses de toute nature étaient montées à... Mais en opérant la déduction des droits de timbre et de patente, et les dépenses extraordinaires, il était resté pour les dépenses ordinaires. D'où il suit que les dépenses ordinaires de 1842, comparativement à celles de 1841, offrent une réduction de.... Ilme PARTIE. Opérations des comptoirs. 22,147 47,365 4,782 1,193,600 985,500 1,162,000 989,000 3,500 Si la Banque centrale marche lentement vers l'uniformité, les comptoirs, jeunes encore, s'evancent d'un pas plus rapide et leurs opérations s'accroissent d'année en année. En 1842 les opérations de la Banque ont augmenté d'un peu moins de 2 p. 0/0, celles des comptoirs se sont accrues de plus de 20 p. 0/0. Ces résultats si remarquables sont dus, bien moins à l'augmentation du nombre des comptoirs, qu'au développement des opérations des quatre premiéres succursales que la Banque a fondées. Cette vérité ressort de la décomposition des résultats de 1842, présentée dans le tableau svivant: Les escomptes de tous les comptoirs se sont subdivisés ainsi qu'il suit : Escompte des effets sur Paris..... payables sur place.. ..... de comptoirs sur comptoirs.. Somme égale..... 426,232,000 104,958,000 4,333,000 229,993,000 |