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nom du roi, a remis à M. Thibaudeau, le secrétaire de l'administration du chemin de fer de Paris à Rouen, et à M. Locke, l'ingénieur en chef, la décoration de la Légion d'Honneur. C'étaient là deux récompenses bien méri⚫ tées; seulement, on regrettait que M. Charles Laffitte n'eit pas attendu, pour mériter sa croix d'honneur, cette imposante solennité. Par un mouvement de très bon goût, M. Thibaudeau s'est écrié en montrant sa croix et M. Locke: C'est à lui que je la dois! Ils ont été applaudis tous les deux. L'ingénieur anglais paraissait bien touché de ces temoignages unanimes d'une loyale sympathie. Mais n'était

bat, il fût à l'honneur? N'était-il pas juste qu'il eût, lui aussi, sa récompense, pour avoir traité le sol de la France comme un pays ami, comme une terre d'adoption? D'ailleurs, tant promis, tant payé. A chaque nation son jour de gloire et de justice. Aujourd'hui la France a payé à Locke l'Anglais la dette que l'Angleterre payait, il y a deux mois à peine, á Brunel le Normand. A nous le chemin de Paris à Rouen, aux Anglais le tunnel sous la Tamise. Les deux nations ont fait là, chacune de son côté, un beau, glorieux et bon marché.

Rouen, née en juillet, couronne toutes ces hauteurs; appelez à vous, dans l'appareil et sous les bannières de leur noble métier, de leur industrie, de leurs beaux arts, tous les citoyens de cette ville intelligente entre toutes; faites que de loin le grand Corneille vous apparaisse debout sur son piedestal; que les cloches sonnent à toutes volées, que le canon fasse retentir sa voix puissante; amenez à cette fête les magistrats de la cité, dignes héritiers de ces magistrats célèbres, dont la jurisprudence a été si longtemps la loi suprême; que cette noble Cour ait à,sa tête un homme aimé, honoré, bienveillant, éloquent; demandez, pour toutes ces forces réunies, la bénédic-il pas juste qu'après avoir été au comtion et les prières de ce prince de l'E. glise et de cet admirable clergé normand, courageux et dévoué, les dignes successeurs de ces nobles prêtres qui osèrent résister à la Sorbonne, et même à la cour de Rome, quand la Sorbonne et la cour de Rome furent d'avis que Jeanne-d'Arc était hérétique; appelez à vous en même temps les plus belles personnes du pays de Caux, l'orgueil des fermes de la Normandie, et tous les laboureurs normands, le bon sens et la prudence en personne, et les marins de la rivière de Seine, dont les aïeux, même avant Christophe Colomb, ont pressenti le Nouveau-Monde; oui, certes, attirez dans ces vastes prairies cette noble et utile foule; ajoutez-y les plus beaux cavaliers, les plus fiers soldats de l'armée, en même temps que le maire et les magistrats de la cité offrent à tous l'hospitalité royale de la ville, et, entin, faites que les nouveaux débarqués de Paris, le prince qui est à leur tête, les trois ministres, la Chambre des députes, la Chambre des pairs, l'Institut, les Belles Lettres, les Beaux-Arts, fraternisent avec leurs frères de la Normandie, que les Anglais et les Français, dans le commun élan de ce patriotisme européen qui vient d'enfanter une œuvre si grande, rompent le même pain et boivent dans le même verre, et vous aurez encore une faible idée de ce grand spectacle, du lieu, de la fête et des hommes, auquel nous n'avons rien à comparer.

Après quelques instants d'un repos nécessaire, M. le duc de Nemours, au

Après la revue, qu'il a passée dans le plus grand détail, M. le duc de Ne mours a fait son entrée dans la ville qui l'attendait, et où il doit coucher. Une douce pluie du printemps, utile rosée si chère à la Normandie, avait interrompu quelque peu cette féte na. tionale. Mais, à quatre heures, lorsque notre convoi s'est remis en route pour Paris, au milieu des adieux de tout un peuple, le soleil a reparu plus brillant que jamais. A dix heures moins un quart, nons étions de retour à Paris, sans un accident, sans un retard, sinon les retards volontaires de la nuit, sans un instant de fatigue ou d'ennui.

Voilà comment s'est vérifiée cette parole prophétique d'un homme qui en dit plusieurs : « Paris, Rouen, le Havre, sont une même ville, dont la Seine est ta grande rue. Seulement, la grande rue est devenue un sentier de quelques heures. La même voix avait dit aussi : L'Océan est un lac

français! Un lac français plus que jamais, grâce au chemin de fer.

Le vieux Caton, dans sa haine ardente contre Carthage, apportait au sénat des fruits fraîchement cueillis sur les figuiers de l'Afrique; ainsi il voulait prouver que Carthage était aux portes de Rome. Pour nous, dans ce moment de joie et d'orgueil, si nous voulions prouver combien, depuis ce matin, Rouen est devenu un faubourg de Paris, nous n'en voudrions pour preuve que ce chapitre, écrit par un homme qui a parcouru dans sa journée soixante-huit lieues, et qui de Rouen revenait assez à temps à Paris pour que ces lignes fussent imprimées dans le journal du lendemain.

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La zemalah d'Abd-el-Kader est prise, son trésor pillé, les fantassins réguliers tués ou dispersés. Quatre drapeaux, un canon, deux affûts, un butin immense, des populations et des troupeaux considérables sont tombés en notre pouvoir.

Voici le résumé de nos opérations: J'avais, d'après vos ordres, rassemblé à Boghar, dans les premiers jours du mois, des grains, des vivres et des moyens de transport. Le 10 mai, je quittai ce poste avec treize cents bafonnettes des 33e et 64° de ligne et des zouaves, six cents chevaux, tant spahis qué chasseurs et gendarmes, une section de montagne et un approvision. nement de vingt jours en vivres et en orge, porté par un convoi de huit cents chamaux et mulets. Je laissais à Boghar assez de vivres pour ravitailler au

besoin la colonne, et une petite garnison de deux cents cinquante hommes, commandée par le capitaine du génie Mottet, officier plein de ressources et d'intelligence, qui devait y terminer quelques travaux indispensables. Le but que vous m'aviez indiqué était d'atteindre la zemalah d'Aabd el-Kader, soit en agissant de concert avec M. de Lamoricière, soit en opérant seul, si des circonstances politiques retenaient cet officier-général dans la province de Mascara.

Des renseignements dignes de foi, fournis par l'aga des Ouled-Aïad, plaçaient la zemalah dans les environs de Goudjilah, sans déterminer sa position d'une façon exacte. Il importait donc, avant tout, d'atteindre ce pointle plus promptement possible, en tachant de dissimuler à l'ennemi la direction que nous suivions; nous ne pouvions pas espérer qu'il ignorerait notre sorlie. Grâce à d'excellents guides, nous pûmes, en suivant une vallée étroite et parallèle à celle de Narh-Ouassel, arriver à Goudjilah, sans qu'on y fût prévenu de notre approche; et le 14 mai, à la suite d'une marche de nuit, ce petit village fut cerné.

Goudjilah est peuplé de gens de métiers, que leur profession mettait en rapports continuels avec la zemalah; on en arrêta quelques uns. Nous sûmes par eux que la zemalah était à Ouessek on-Rekaï, à environ quatorze lieues au sud-Ouest.

Dans la ruit du14 au 15, la colonne se remit en route vers ce point. Quelques individus surpris dans les boinous apprirent que l'ennemi avait levé son camp la veille au soir, et s'était dirigé vers Taguin, pour de là gagner le Djebel-Amour. Cette montagne renferme des grains déjà mûrs dans cette saison, et qui devaient nourrir pendant quelque temps les nombreuses populations qu'Abd el-Kader traînait à la suite de son douar.

Je fus informé, en même temps, que le général de Lamoricière était à quelques lieues dans le sud-ouest, et que sa présence avait décidé ce brusque mouvement. L'émir l'observait avec vingtcinq chevaux, afin de pouvoir mettre sa zemalah à couvert, mais ne craignait rien de la colonne de l'est qu'il croyait rentrée à Boghar.

Cette nouvelle ne me laissait qu'un parti à prendre : c'était de gagner aussitôt Taguin, soit pour y atteindre la zemalah, si elle y était encore, soit pour lui fermer la route de l'est et la rejeter forcément sur le DjebelAmour, où, prise entre les deux colonnes de Mascara et Médéah, il lui était difficile d'échapper; car dans ces vastes plaines où l'eau est rare, les routes sont toutes tracées par les sources précieuses qu'on y rencontre.

Ce plan était simple, mais il fallait, pour l'exécuter, une grande confiance dans le dévouement des soldats et des officiers. Il fallait franchir d'une seule traite un espace de plus de vingt lieues, où l'on ne devait pas rencontrer une goutte d'eau. Mais je comptais sur l'énergie des troupes ; l'expérience a mon. tré que je ne m'étais pas trompé.

Je subdivisai la colonne en deux : l'une essentiellement mobile, composée de la cavalerie, de l'artillerie et des Zouaves, auxquels j'avais attaché 150 mulets pour porter les sacs et les hommes fatigués; l'autre, formée de deux bataillons d'infanterie et de 50 chevaux, devait escorter le convoi sous les ordres du lieutenant Chadeysson.

Après une halte de trois heures, les deux colonnes partirent ensemble, conduites chacune par des guides sûrs. Le rendez-vous était à Ras-li-aïn-emtà. Taguin.

Le 16, à la pointe du jour, nous avions déjà rencontré quelques traînards de la zemalah. Sur des renseignements inexacts qu'ils donnèrent, je fis, avec la cavalerie, une reconnais sance de quatre lieues, droit au sud, qui n'aboutit à rien. Craignant de fatiguer inutilement les chevaux, je persistai dans mon premier projet, et je repris la direction de Taguin, où toute la colonne devait se réunir.

Nous n'espérions plus rencontrer l'ennemi de cette journée, lorsque, vers onze heures, l'aga des OuledAïda, envoyé en avant pour reconnaître l'emplacement de l'eau, revint au galop me prévenir que la zemalah tout entière (environ 300 douars) était établie sur la source même de Taguin.

Nous en étions tout au plus à mille mètres; c'est à peine si elle s'était déjà aperçue de notre approche. Il n'y

avait pas à hésiter: les zouaves, que le lieutenant-colonel Chasseloup ame. nait rapidement avec l'ambulance du docteur Beuret et l'artillerie du capitaine Aubac, ne pouvaient pas, malgré toute leur énergie, arriver avant deux heures; et une demi-heure de plus, les femmes et les troupeaux étaient hors de notre portée; les nombreux combattants de cette ville de tentes auraient eu le temps de se rallier et de s'entendre; le succès devenait improbable, et notre situation très-critique. Aussi, malgré les prières des Arabes, qui, frappés de notre petit nombre et de la grande quantité de nos ennemis, me suppliaient d'attendre l'infanterie, je me décidai à attaquer immédiate

ment.

La cavalerie se déploie et se lance à la charge avec cette impétuosité qui est le trait distinctif de notre caractère national, et qui ne permit pas un instant de douter du succès.

A gauche, les spahis, entraînés par leurs braves officiers, attaquent le douar d'Abd-el-Kader, et culbutent l'infanterie régulière, qui se défend avec le courage du désespoir. Sur la droite, les chasseurs traversent toutes les tentes sous une vive fusillade, renversent tout ce qu'ils rencontrent, et vont arrêter la tête des fuyards que de braves et nombreux cavaliers cherchent vainement à dégager. Ici, mon général, ma tâche devient plus diffi cile. Il faudrait vous raconter mille traits de courage, mille épisodes brillants de ce combat individuel qui dura plus d'une heure. Officiers et soldat rivalisèrent et se multiplièrent pour dissiper un ennemi si supérieur en nombre. Nous n'étions que 500 hommes, et il y avait 5,000 fusils dans la ze malah. On ne tua que des combattants, et il resta 300 cadavres sur le terrain.

Quant les populations prisonnières virent nos escadrons qui avaient poursuivi au loin les cavaliers ennemis, elles demandaient à voir leurs vainqueurs, et ne pouvafent croire que cette poignée d'hommes eût dissipé cette force immense dont le prestige moral et réel était si grand parmi les tribus.

Nous avons eu 9 hommes tués et 12 blessés, 16 chevaux tuées et 12 blessés.

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Vous connaissez, mon général, le colonel Jussuf et le lieutenant-colonel Morris; vous connaissez leur brillant courage et leur intelligence militaire; mais je n'hésiterai pas à vous dire qu'ils se sont montrés en ce jour audessus de leur réputation. Après eux, je vous citerai, dans l'état-major, le commandant Jamin, mon aide de camp, les capitaines de Beaufort, Dur. rieux et de Marguenat; l'interprète de première classe Urbain. Dans le 33, le capitaine Dupin, de l'état-major; dans la gendarmerie, MM. GrosJean, lieutenant, le maréchal des logis Chambert; le brigadier Murel; le gendarme Formeau, blessé; dans le 1er de chasseurs, le lieutenant Litchelin, blessé; les maréchaux des logis d'Orvinsy et Pobéguin; dans le 4o de chasseurs, les capitaines d'Espinay, Grandvallet et Cadic, le lieutenant Paulze d'Ivoy, les sous-lieutenants Marchand, Drain, Canclaux et de Lage; les maréchaux des logis Dreux, Carrel, Laroche, Cambriel, Mouphoux ; les brigadiers Masson, Bertrand, Boissenay, Brioul; les chasseurs Magnin, Morel, Delacour, Perray, Lemoine et Despros; le trompette Ardouin.

Dans les spahis, le chef d'escadron d'Ailonville; les capitaines Offroy et Piat; les lieutenants Fleury, Jacquet, Frontville et Legrand; les sous-lieutenants Dubarail, Gautrot, Bréauté, de Breteuil, Piat, et Saïd, blessé grièvement; l'adjudant Olivier, les maréchaux-des-logis Mesmer, de Chamilz, Jussuf-ben-Mouelli, Abderrahmannben-Sidi Ali, Kadda-el- Aboudi; les brigadiers Garnier, Ben - Kasnadji, Hussein-ben-Bechir, Elmedani; les cavaliers Bouricho, Ouali - Hassan, Ben Aïssa, Ben-Cassens, Oulid-el-Bey, Abderrahmann-bou-Noua, Mouradbel-Habji, Moustapha et Ben-Cassem. ben-Omar.

Vers quatre heures, 'après une marche admirable, trente lieues en trente. six heures, l'infanterie arriva, fatiguée, mais en bon ordre, sans avoir laissé en arrière ni un homine ni un mulet. Grâce à quelques outres que j'avais fait remplir d'eau, on avait pu en faire une distribution le matin, afin d'étancher un peu la soif des soldats. Le lieu tenant-colonel Chadesson a conduit sa colonne avec une énergie qu'il sut

communiquer à tout le monde et qui mérite de grands éloges.

Le 17, je fis séjour; on rassembla les troupeaux; on mit le feu aux tentes et à tout le butin qu'on n'avait pu em. porter.

Le lendemain, je me remis en route. Notre marche est lente et difficile ; nos étapes, marquées par l'eau, sont longues; nous ne sommes que 1,800 combattants, et il nous faut ramener nos troupeaux et garder une force disponible pour repousser une attaque que l'on doit prévoir, et qui devient chaque jour moins probable, car depuis le combat du 16, nous n'avons pas brûlé une amorce.

Enfin, il faut escorter une population considérable, qui est tombée en notre pouvoir, et que je conduis dans la Mitidja, où vous pourrez en disposer; elle se compose en grande partie de la tribu des Hachems, où Abd-el-Kader a reçu le jour, et qu'il avait récemment enlevée de la plaine d'Egaris; elle vint me demander l'aman deux heures après le combat ; mais on découvre chaque jour des personnages plus ou moins importants étrangers à cette tribu.

Je vous envoie la liste de ceux que nous avons déjà reconnus; vous y remarquerez, entre autres, la famille toute entière, hommes et femmes, du kalifa Sidi-Embarek; celle de Laroubi, premier ministre d'Abd-el-Kader, de Bel-Ari, son conseiller intime, etc.; un neveu de l'émir; la fille de BenAratch; plusieurs membres de l'administration; des officiers et des soldats des troupes régulières. La mère et la femme d'Abd-el-Kader se sont sauvées sur un mulet avec une escorte de cavaliers que nos chevaux épuisés n'ont pu joindre.

L'heureuse issue de cette opération, dont les Arabes croyaient le succès impossible, a déjà fait une grande sensation; déjà Djedid des OuledChaïd, Djeboul-den-Ferath et BenAouda-el-Moktari, qui, tous trois, étaient dans le camp de l'émir, et qui sont, comme vous le savez, les chefs des plus grandes familles du pays, au sud de Thaza et Boghar jusqu'au BeniMasad, m'ont envoyé leurs parents et fait demander l'aman en protestant de leur soumission.

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de Mohamed-Ould-el- Hadji, agha d'Abd-el-Kader; la tante de Ouldel-Molh, ancien consul d'Abd-el-Kader à Oran; la femme de l'ex-caid de Mascara; la femme de Poukilbih-el-mal d'Abd el-Kader; - la femme de l'ex-cadi de Tadgdempt; - le monnezein d'Abd-el-Kader et sa famille ; la famille du second secrétaire d'Abd-el-Kader; le fils de la tante d'Abd-el-Kader et sa femme; la fille de Ben-Arrach ;- Sidi-elAradji, un des plus grands marabouts des Hachems; plusieurs familles importantes de la tribu des Hachems;

le Bach-Tobji (chef de l'artillerie) et quelques canonniers d'Abd-el-Kader, un khodjah de l'infanterie ; vingt-deux fantassins réguliers.

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FRANCE. PARIS, 44 juin. - Prix de l'Académie française. — L'Académie française a terminé aujourd'hui sa distribution annuelle des prix et des récompenses qu'elle accorde aux ouvrages qui lui paraissent pouvoir exercer quelque salutaire influence sur les mœurs. La distribution a été faite dans l'ordre suivant: Un prix de 3,000 fr. à M. Willm, de l'Académie de Strasbourg, auteur d'un ouvrage intitulé: Essai sur l'Education du Peuple; un prix de 2,500 fr. à M. Salmon, procureur du roi à Toul, pour le livre des Conférences sur les devoirs des instituteurs primaires; et un prix de 2,000 fr. à Mlle Louise Bertin, pour son li vre de poésies ayant pour titre : Glanes; un encouragement de 1,500 fr. à Madame Félicie d'Aysac, pour un re. cueil de poésies intitulé: Soupirs; un encouragement de 4,500 fr. à M. Mary Lafon, auteur d'une Histoire du Midi de la France; un encouragement de 1,000 fr. à M. Ernest Fouinet, pour une Histoire de Gerson; et un encou ragement de 4,000 fr. à Mile Anais Martin, pour un ouvrage qui a pour ti tre L'Ami des Jeunes personnes. L'Académie a aussi décerné une médaille d'or à Madame Agénor de Gasparin, comme une preuve d'estime pour son ouvrage intitulé: Le Mariage chrétien. Cet ouvrage n'était pas entré dans le concours pour les prix Monthyon.

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