(29 mai 1808.) Napoléon lui recommande d'empêcher les dilapidations autour de lui : Le pays est content de vous, faites qu'il le soit aussi de vos subordonnés, 234. V. PORTUGAL. (2 octobre.) L'Empereur le suppose arrivé déjà à Lorient ou à Rochefort; il attend de lui l'exposé complet des événements qui ont amené la convention de Cintra; sans savoir encore s'il doit approuver cette convention, il ne la juge pas contraire à l'honneur, 531. V. CoNVENTION DE CINTRA. Lettres adressées à ce général. Voir la liste de la page 633. JUNTE générale extraordinaire DE BAYONNE, assemblée de députés convoquée par l'Empereur pour statuer sur la succession au trône d'Espagne et donner une nouvelle constitution à ce royaume. (6 mai 1808-4 juin.) Napoléon pense qu'il convient de réunin à Bayonne des députés de toutes les provinces de l'Espagne, 71, 76. La junte sera de 100 ou 150 membres; elle se composera, par tiers, de nobles, de prêtres choisis moitié dans le haut et moitié dans le bas clergé, et de représentants du tiers état, 111.-Décret du 25 mai, portant que la junte se réunira à Bayonne le 15 juin, 204. - M. d'Azanza est invité à rassurer les députés présents à Bayonne quant à l'avenir de l'Espagne; Napoléon compte sur leurs efforts pour déjouer les projets ambitieux des Anglais à l'égard des Amériques, 273. = (5 juin-8 juillet. ) Dans une proclamation du 8 juin, là junte exhorte les Espagnols à se rallier sincèrement au roi Joseph, en leur montrant, d'un côté, la régénération de leur patrie comme conséquence de leur soumission, de l'autre, la ruine de l'Espagne comme résultat de leur résistance, 273. - La junte expédie cette proclamation par un courrier à Saragosse et charge une députation de représenter aux Aragonais les malheurs que leur révolte attirera sur eux, Le 274. Napoléon est assez content de l'esprit de la junte, 301. grand-duc de Berg mentionnera dans les journaux que la junte s'est réunie le 15 juin, qu'elle a résolu de se porter en corps chez le Roi pour lui présenter une adresse, enfin que ses comités s'occupent de poser les bases de la nouvelle constitution de l'Espagne, et d'améliorer les différentes branches de l'administration, 312. Le prince de Neuchâtel informera le général Savary que les observations de la junte sur la constitution de l'Espagne doivent être remises le 2 juillet à l'Empereur, 343. Napoléon envoie à Alexandre fer la copie de la constitution arrêtée par la junte de Bayonne, 359. JUNTE suprême de gouvernement DE MADRID, conseil de régence institué par Ferdinand VII pour gouverner en son absence, et présidé par son oncle, don Antonio. (25 avril-4 mai.) Le grandduc de Berg fera connaître par la presse l'engagement que la junte a pris de gouverner au nom du Roi, sans désigner le prince auquel ce titre s'applique, 40. La junte continue à correspondre à Bayonne avec Ferdinand, 51. Murat devra la porter à demander pour roi Joseph Napoléon, 55. Elle reçoit de Charles IV l'ordre de considérer le grand-duc de Berg comme lieutenant général du royaume, 58. (5 mai-15 mai. ) Napoléon a des preuves que l'insurrection du 2 mai a été tramée par la junte, 62. La surveiller et l'exiler si elle refuse de reconnaître l'autorité du grand-duc de Berg, Il fera partir sous bonne escorte pour Bayonne le président don Antonio, et révoquera les membres suspects, 61, 63. Ferdinand recommande, le 6 mai, à la junte de rester unie avec Charles IV et Napoléon, 69. La junte rendra publique la cession faite de tous leurs droits à Napoléon par Charles IV et Ferdinand, l'intention de l'Empereur de consulter le pays sur la nomination d'un nouveau souverain, et la convenance de faire un choix dans la famille impériale, afin de cimenter l'union des deux peuples, 76. 62, 132. Le grand-duc de Berg fera écrire par la junte à Valladolid et en Galice, où des troubles sont à craindre, 97. LA BOUILLERIE (DE), payeur général de la LACUÉE, général de division, ministre d'É marine, 555. LABRADOR, 162, 167. a LACÉPÈDE (DE), grand chancelier de la Légion d'honneur. Napoléon regrette que sa dernière lettre ait affligé le grand chancelier Personne ne désire plus que moi vous donner des preuves d'estime et de considération, 418. LACOMBE SAINT-MICHEL, général de division, 305, 361, 446. LACOSTE, Colonel du génie, 316, 317. Note qu'il reçoit de l'Empereur sur le plan d'attaque de Saragosse, 398. V. SARAGOSSE. LACROSSE, Contre-amiral, commandant la marine à Boulogne. Garnira de chaloupes canonnières toute ligne d'embossage de la rade de Boulogne, 223. - Enverra en Angleterre, sur un de ses bâtiments, les deux courriers français et russe, porteurs de la lettre écrite à Georges III par Napoléon et Alexandre, 558. - LA CUESTA (Don Gregorio DE), capitaine général de la Vieille-Castille. — (25 mai 1808-30 juillet. ) L'Empereur lui offre la vice-royauté du Mexique et lui conseille d'emmener avec lui quelques officiers de confiance, auxquels il donnera le commandement de Vera-Cruz et d'autres points importants, 204. - - Le grand-duc de Berg fera préparer à Cadix une frégate, ou, à défaut, des avisos pour le conduire avec sa suite à destination, 212. Napoléon regrette que la mauvaise santé de la Cuesta l'ait empêché d'accepter le poste du Mexique, et l'invite à lui désigner quelqu'un à sa place, 256. - Il sera prié d'envoyer un de ses officiers à Santander pour montrer aux habitants les dangers de la révolte, 264, 265. Défait et mis en fuite, le 14 juillet, à Medina de Rio Seco par le maréchal Bessières, 397, 416, 422. V. MEDINA DE RIO SECO. LAFOREST, ambassadeur de France en Espagne, 97, 117, 124, 133, 188, 225, 226, 310, 330, 347.=(17 mai 1808.) Devra éclairer le grand-duc de Berg sur des trames qu'il n'aperçoit pas et qui ont amené l'insurrection du 2 mai, 147. LAGRANGE, général de division, 9, 13, 14, 109. Désigné par l'Empereur comme un bon général qui peut être employé au siége de Saragosse, 471. LAHOUSSAYE, général de division, 444, 453. Lamartillière, sénateur, général de division, 292, 295, 325, 326, 406. V. COLONNES MOBILES DE LA FRONTIÈRE ES LA ROCHEFOUCAULD (Mme DE), dame d'honneur de l'Impératrice. - (6 septembre 1808.) Le général Marescot s'étant déshonoré en attachant son nom à la capitulation de Bailen, sa femme ne peut rester dame du palais; lui faire demander sa démission avec tous les ménagements possibles, 490. LASALLE, général de division, comman dant la réserve de cavalerie du corps du maréchal Bessières. (15 avril 1808.) Attendu à Bayonne, 7. (3 juin-8 juin.) Ordre de le diriger sur Santander, 264. Envoyé par le maréchal Bessières contre la ville de Valladolid LEFEBVRE-Desnoettes, général de division de cavalerie, du corps du maréchal Bessières. (15 avril 1808.) Chef d'état-major par intérim de ce maréchal, à Burgos. = (30 mai-18 juin.) Se rendra à Pampelune pour y prendre le commandement d'une colonne mobile, avec laquelle il marchera contre les insurgés de l'Aragon, 242, 245. Reçoit l'ordre de concentrer ses forces à Tudela, 269, 276, 284, 291. Met les Aragonais en déroute, le 8 juin à Tudela, et le 13 à Mallen, 300, 314. Des troupes sont parties de Pampelune pour renforcer le général Lefebvre, qui se prépare à marcher sur Saragosse, 301. Un renfort d'artillerie lui sera envoyé pour qu'il puisse prendre cette ville, 321. XVII. la conscription de 1808, qui voyaient LEVAL, général de division, 402. LIGER-BELAIR, général de brigade, 158. le feu pour la première fois, 402, 406; -au corps du général Dupont, pour les combats de Cordoue et de Jaen, cent décorations, dont six à des conscrits de 1808; quarante décorations à la première division du maréchal Moncey, et trente-deux au corps du général Duhesme, 406. Napoléon demande, pour l'exercice 1808, le budget des revenus et des dépenses du trésor de la Légion d'honneur, avec indication du nombre des légionnaires, 154. Instructions à M. de Lacepède au sujet de la maison de la Légion d'honneur située à Écouen, 398, 418. LEGRAND, général de division, 553. LEGRAND, ancien page de l'Empereur, 76. LEON (Royaume de), province d'Espagne. (11 mai 1808-7 septembre.) Le géné ral Junot enverra 4,000 hommes à Almeida, pour contenir Salamanque, Valladolid et le royaume de Léon, 99. 378. Mouvements prescrits dans le même but aux troupes françaises et portugaises du maréchal Bessières, 110. Les généraux Lasalle, Frère et Verdier se dirigeront de Burgos, de Ségovie et de Vitoria, contre les insurgés du royaume de Léon, 283, 293, 314. Victoire de Lasalle à Torquemada, soumission de Palencia et de Valladolid, 283, 313. V. VALLADOLID. La position occupée par le maréchal Bessières dans le royaume de Léon est la plus importante de l'armée; le général Savary doit le faire appuyer, 333, 344, Grande bataille de Medina de Rio Seco gagnée, le 14 juillet, par Bessières sur les Espagnols, 402. Ordre à ce maréchal de se porter à Léon et de là dans les Asturies, 402, 403. Bessières annonce la soumission du royaume de Léon, abandonné par l'armée fugitive de don Gregorio de la Cuesta, 422. L'évacuation de Madrid reporte le corps du maréchal Bessières sur Valladolid, 424, 428. Après la retraite de l'armée sur la ligne de l'Ebre et le décret du 7 septembre qui la réorganise, l'Empereur signale la reprise du royaume de Léon comme une des premières opérations à entreprendre, 494. LE Roy, consul de France à Cadix, 225. LESCALIER, préfet maritime à Gênes, 194, 232. 165. On pour LIGNES DE DÉFENSE DE L'ITALIE. rait en établir trois sur la Piave, l'Adige et le Mincio, 246, 248, 249. La plus importante serait celle de la Piave, qui couvrirait Venise, 248. Viendrait ensuite celle de l'Adige, permettant de ne point isoler Porto-Legnago, Mantoue et Peschiera, et de grossir l'armée active des 10,000 hommes qui forment la garnison de ces places, 249. La ligne du Mincio offre aussi un intérêt spécial; car, pendant son occupation, Mantoue n'est point abandonnée, 249. Le prince Eugène comparera la dépense et les avantages respectifs de chacun de ces projets, et indiquera celui par lequel on doit commencer, 249. LIGNE DE DÉFENSE DE LA PIAVE. (8 mai 1808.) Ordre d'en lever le plan, la Piave commence dans des montagnes inaccessibles pour se terminer dans des terrains marécageux; trois ou quatre têtes de pont permettraient à une petite armée de résister à une plus forte et d'agir contre elle efficacement, 78. (21 mai.) Raisons stratégiques qui conseillent de fortifier la Piave, pour garder Venise et recevoir à temps des renforts, 175. Trois places seraient à construire l'une, sur le grand chemin; la seconde, au débouché des montagnes; la troisième, sur un point choisi de telle sorte qu'elle ne laissât que des marais entre elle et la mer, 175. S'il fallait évacuer cette ligne, on se rejetterait sur celle de l'Adige, et, cette deuxième ligne forcée, il resterail celle du Mincio, 175, = (27 juin.) L'Empereur attend, pour prendre une décision, la reconnaissance que doit faire le prince Eugène, 334. LINIERS (DE), émigré français, ayant chassé, en 1806, les Anglais de Buenos-Ayres. 186, 214. LISBONNE. - (15 mai-1808-2 juin.) Le général Junot fera savoir à l'Empereur s'il est facile de sortir de Lisbonne malgré la croisière anglaise, 135. Il formera une escadre dans ce port et s'arrangera pour qu'elle puisse mettre à la voile le 1er juillet, 188, 235. Décret pour la formation à Lisbonne de cinq nouveaux équipages de vais- seau; organisation particulière qui sera donnée à ces équipages: plus de Fran- çais que de Portugais et un officier français toujours de quart, 223. — Le ministre d'Etat, Laçuée, a reçu l'ordre de diriger sur Bayonne 500 conscrits pour recruter les équipages qu'on or- ganise à Lisbonne, 257. Camp de 30,000 hommes pour appuyer l'escadre de Lisbonne, 219, V. CAMPS DES PORTS LIVOURNE. (11 mai 1808-26 mai. ) Il conviendrait, pour les communications avec la Corse et l'île d'Elbe, de main- tenir à Livourne plusieurs bâtiments supérieurs aux corsaires de la Méditer- ranée et n'ayant à craindre que les fré- gates, 90. Les frégates peuvent- elles entrer dans ce port? 90. Or dre d'y mettre en chantier deux de ces navires, afin d'occuper les ouvriers, de dépenser de l'argent dans le pays et de LOGRONO, ville de la Vieille-Castille. - Le 6 juin, 2,000 insurgés de la Vieille- Castille, leur prend sept pièces de ca- non et 80,000 cartouches, 283. Quand l'armée française est retirée sur la ligne de l'Ebre, Napoléon recom- mande aux corps des maréchaux Bes- sières et Moncey de se lier le mieux LOISON, général de division, 100, 118, LOMET, adjudant commandant, 61, 294, LORIENT. (11 mai 1808-1er juin.) Le ministre de la marine ordonnera aux officiers qui commandent des vaisseaux en rade de Lorient de faire de fréquents appareillages et de présenter le combat aux croisières ennemies inférieures en force, 92. L'Empereur veut savoir si l'on pourrait réunir à Lorient, avant le 1er septembre, vingt bâtiments de diverses natures, avec 4,600 hommes expédition partirait la première, ravi- taillerait l'île de France, et mettrait cette colonie à l'abri de toute attaque, 113, 289. La pénurie de l'Angle- terre est grande dans les Indes; l'expé- dition de Lorient, combinée avec celle de Brest, porterait à ses affaires un coup mortel, 149. V. EXPÉDITIONS MA- RITIMES. - On peut avoir, à la fin d'août, quatre bons vaisseaux à Lorient, ce qui serait inappréciable pour les projets de l'Empereur, 156. V, ESCADRES DES PORTS pour appuyer l'escadre de Lorient, 219. rient doit être rangé, avec Anvers et le Louis NAPOLÉON, roi de Hollande, (25 avril 1808.) Est invité à faire ar- rêter les contrebandiers qui infestent la frontière hollandaise de l'Empire fran- félicite au sujet de la naissance d'un jeune prince, 57. (15 mai.) Mesu- res que Louis Napoléon doit prendre pour empêcher les Anglais d'attaquer les escadres du Texel et de Flessingue et de débarquer dans l'île de Cadzand, 137.= (17 août.) L'échange du Bra- bant contre les provinces du nord de l'Empire ne plaisant pas à Louis Napo- léon, l'Empereur renonce à cet arran- gement, 449. = (12 octobre.) Le gouvernement hollandais n'observe pas les lois du blocus; tous les Français se plaignent du ministère; le roi Louis est trop raisonnable pour obliger l'Em- pereur à fermer à la Hollande le Rhin LOUISE, reine de Prusse. (14 septem- bre 1808.) Napoléon se réjouit de sa rentrée à Berlin, et il espère qu'une entente cordiale s'établira de nouveau entre la France et la Prusse, 510. Louise, reine d'Etrurie, fille de Charles IV. (5 mai 1808-15 juillet.) Arti- cle secret et séparé du traité de Bayonne, stipulant en sa faveur une rente en France, comme dédommagement de la portion du Portugal qui lui avait été cédée par le traité de Fontainebleau, Quitte cette ville avec Charles IV pour se rendre à Fontainebleau et à Compiègne, 82. L'Empereur assure 77. - |