Histoire des insurrections de Lyon, en 1831 et en 1834: d'après des documents authentiques : précédée d'un essai sur les ouvriers en soie et sur l'organisation de la fabrique |
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23 novembre armes ateliers attaque avaient barricades bataillon blessés Brotteaux carlistes cause cent chefs d'atelier citoyens classe coalitions combat commandant commerce conseil conseil des prud'hommes Courrier de Lyon Croix-Rousse déja Delort désordre dragons Dumolart ennemis étoffes de soie événements fabri fabricants factieux faubourg fesaient force fusils garde nationale garnison Gasparin général Roguet gouvernement Grand'Côte Granier Guillotière heures hommes indus industriels insurgés insurrections INSURRECTIONS DE LYON intérêts jour journaux journées d'Avril journées de Novembre Jules Favre l'autorité l'Hôtel-de-Ville l'insurrection l'opinion l'ouvrier liberté lieutenant-général maire maisons de fabrique ment mesures métiers militaire mille misère municipal mutuellistes nombre ouvriers en soie pendant Perrache place place des Terreaux police politique pont population position poste pouvoir Précurseur Préfecture préfet du Rhône proclamation prud'hommes quai question républicains république révolte révolution de Juillet rues s'est Saint-Polycarpe salaire sera seul société soieries soldats systême tarif Terreaux tion tisseurs toyens travailleurs troupe de ligne vriers
Popular passages
Page 186 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen, appelé ou saisi en vertu de la loi, doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance.
Page 32 - Lyon, des enfants très jeunes sont placés au rouet destiné à faire les canettes ; là, constamment courbés, sans mouvements, sans pouvoir respirer un air pur et libre, ils contractent des irritations qui deviennent par la suite des maladies scrofuleuses ; leurs faibles membres se contournent et leur épine dorsale se dévie ; ils s'étiolent, et dès leurs premières années, sont ce qu'ils devront être souvent toujours, débiles et valétudinaires.
Page 229 - En le prenant pour ministre , la royauté a donc adopté toutes les pensées , toutes les haines de cet homme! Elle va donc leur laisser un libre cours!... Pauvre France , descendras-tu au degré d'esclavage et de honte auquel on te conduit?...
Page 90 - Lyon, glorieusement émancipé par ses enfants, doit avoir des magistrats de son choix, des magistrats dont l'habit ne soit pas souillé du sang de leurs frères. — Nos défenseurs nommeront des syndics définitifs, pour présider avec toutes les corporations respectives à la représentation de la ville et du département du Rhône. — Lyon aura ses comices ou assemblées primaires : les besoins du peuple provincial seront enfin entendus, et une nouvelle garde citoyenne sera organisée Plus de...
Page 229 - Mais l'acte le plus significatif de la royauté, c'est la nomination de Persil au ministère de la justice!... Persil, citoyens, c'est un pourvoyeur d'échafauds !... C'est Persil qui a voulu faire rouler les têtes des hommes les plus patriotes de la France, et si les jurés les lui ont refusées, ce n'est pas faute d'insislance de sa part!...
Page 214 - J tète sous un joug aussi abrutissant , que leurs réunions ne seront point suspendues; et, s'appuyant sur le droit le plus inviolable, celui de vivre en travaillant, ils sauront résister , avec toute l'énergie qui caractérise des hommes libres, à toute tentative brutale, et ne reculeront devant aucun sacrifice pour la défense d'un droit qu'aucune puissance humaine ne saurait leur ravir.
Page 229 - France, souffrirez- vous les maux dont on vous menace'? consentirez-vous à courber vos têtes sous le joug honteux qu'on prépare à votre patrie? Non, c'est du sang français qui coule dans vos veines, ce sont des cœurs français qui battent dans vos poitrines; vous ne pouvez donc être assimilés à de vils esclaves. Vous vous entendrez tous pour sauver la France et lui rendre son titre de première de* nations.
Page 90 - Des magistrats perfides ont perdu de fait leurs droits ala confiance publique ; une barrière de cadavres s'élève entre eux et nous ; tout arrangement devient donc impossible. Lyon , glorieusement émancipé par ses enfants , doit avoir des magistrats de son choix , des magistrats dont l'habit ne soit pas souillé du sang de leurs frères...
Page 92 - Braves ouvriers , qui m'avez appelé votre père, aidez-moi à sauver la ville des malheurs qui la menacent encore , afin que je puisse m'occuper de vos intérêts. Vous n'abandonnerez pas la cause de l'ordre, c'est la vôtre, parce que, sans ordre, point de travail . Nos ennemis de l'intérieur et de l'extérieur jouissent de nos dissensions ; ils sont prêts a en profiter.
Page 93 - Nous sommes animés des sentiments les plus purs et les plus fervents pour la liberté publique, la prospérité de la France, et nous détestons toutes les factions qui tenteraient de leur porter atteinte. < Nous vous prions d'insérer cette déclaration solennelle dans votre prochain numéro.