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CONFÉDÉRATION GE

comprendre l'Autriche, la Pi

(2) La population totate de la confédération

DANEMARCK (royaume frégates. germanique etait estimée en 1820 à 30,165,700 ha

FRÉDÉRIC VI.—1768=180gicks.

ESPAGNE (royaume).

bitans, et l'armée fixée, d'après les matricules, à 301,637 hommes.

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Colonies.

FERDINAND VII.—1784=1

ÉTATS ROMAINS. es. Liox XII.-2 août 1760=

GRANDE-BRETAGNE (dè ligne.

Colonies

GEORGES IV.-1762=1820,

de guerre,

rmement.

PAYS-BAS (royaume). g. 36 corv.
Colonies. batimens.

GUILLAUME-FRédéric.—177

PORTUGAL (royaume)-frégates

DONA-MARIA.-1819=18pâtimens. l'infant DON MIGUEL.

PRUSSE (royaume).
FREDERIC-GUILLAUME III.—

RUSSIE (empire.) Europe ligne.
Asie et Amériqes.

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HISTORIQUE UNIVERSEL

POUR 1828.

PREMIÈRE PARTIE.

HISTOIRE DE FRANCE.

CHAPITRE PREMIER.

État des partis au commencement de 1828. — Réunions de députés à Paris. Inquiétudes et intrigues. · Formation d'un nouvean ministère.

nions exprimées à ce sujet,

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ture de la session législative. la Chambre des pairs.

Actes d'administration publique.

Opi

- Ouver

Discours du Roi. premières séances de Discussion de l'adresse de cette Chambre, en

réponse au discours de S. M. Discours du ministre des affaires étran

gères. Adoption et présentation de l'adresse au Roi.

opérés dans les directions générales.

Changemens

Les événemens qui ont terminé l'année 1827 avaient changé la face des affaires; ils faisaient prévoir des conséquences qu'on ne peut bien apprécier sans se rendre compte de l'état des partis au commencement de celle-ci.

Les dernières élections, ouvrage ou effet d'une coalition si étrange d'opinions et d'intérêts jusque là bien contraires, devaient amener à la Chambre des députés une majorité hostile au ministère. Il se débattait en vain contre l'évidence de sa défaite, par des distinctions subtiles sur des opinions qui, monarchiques ou libérales, n'étaient plus pour lui. Mais cette majorité d'accord pour renverser le ministère pouvait se diviser sur les remplacemens à faire et le système politique à suivre. On s'en aperçut aux premières réunions de députés qui se formèrent, à mesure qu'ils arrivaient à Paris. La plus nombreuse, qui se tenait, comme l'année dernière, rue Ann. hist. pour 1828.

I

Grange-Batelière, offrant l'élite du parti libéral, signalée dans le parti opposé comme un nouveau club de jacobins, se composait ou s'est successivement composée de cent cinquante à cent soixante membres du côté ou du centre gauche, auxquels vinrent se joindre quelques députés du centre droit. D'accord sur les principes et contre le ministère, ayant les journaux les plus populaires pour organes, ils ne s'entendaient pourtant pas encore sur la marche à tenir, sur les garanties à demander, ni sur la grande question déja soulevée de l'accusation du ministère.

La seconde réunion, formée des députés restant de l'ancienne société Piet, réélus sous l'influence du ministère, était encore dans son esprit, dans ses principes et à sa dévotion, mais réduite à cent vingt ou cent trente membres par l'effet des élections et par la dislocation de la majorité royaliste commencée depuis quelques sessions, et consommée dans la dernière.

Des deux fractions qui s'en étaient détachées, l'une, dont la force n'a pas été bien fixe ou bien connue, sortie de l'extrême droite, ayant à sa tête M. le comte de La Bourdonnaye, appuyée par de hautes influences, voulait la chute du ministère aussi ardemment que le cercle de la rue Grange-Batelière, mais par des causes et dans des vues fort différentes. Dans cette opinion, le ministère, parvenu au pouvoir par les royalistes, ne s'était perdu ou égaré que pour les avoir négligés ou divisés, et pour avoir fait trop de concessions à l'esprit révolutionnaire. On lui reprochait surtout l'hésitation qu'il avait mise à faire la guerre d'Espe, la reconnaissance de l'indépendance d'Haïti, le traite. ervention en

faveur des Grecs. On réclamait bien aussi dans ce parti la liberté de la presse périodique, mais avec des lois fortement répressives: ses chefs, effrayés du triomphe des libéraux dans les dernières élections, n'étaient pas éloignés de revenir à leurs anciens co sociétaires, mais à condition que ceux-ci leur sacrifieraient au moins le président du conseil. Ce n'était guère pour eux qu'une querelle de personnes.

L'autre fraction, celle que les écrivains du ministère Villèle ont nommée la défection royaliste, qui commença à se détacher du côté

droit à l'époque où M. de Chateaubriand fut si brusquement renvoyé du ministère, se composait d'une trentaine de députés la plupart ses amis (M. Agier, chez qui elle se réunissait, MM. Hyde de Neuville, Bertin de Veaux, de Lalot, de Beaumont, de Preissac, etc. etc.). Cette fraction mi-parti, moins importante par le nombre que par les capacités qu'elle réunissait ou qui s'y rattachaient, dont la monarchie avait reçu de grands services, et dont les doctrinės étaient devenues plus libérales, avait eu beaucoup d'influence dans les dernières élections. Elle demandait « la Charte avec toutes ses « conséquences, la liberté de la presse comme une nécessité politi«que. Elle se flattait de donner la majorité au parti vers lequel elle se porterait, d'opérer une fusion, de faire un ministère de coalition, où l'on aurait appelé des royalistes qui avaient défendu les libertés publiques, et des libéraux qui avaient servi la restauration : elle était bien disposée à voter comme ceux de la rue Grange-Batelière sur des questions de principes, mais non pas sans réserve, ni sans quelque défiance et sans quelque inquiétude aussi de les trouver si nombreux et si ardens.

Il ne faut pas s'étonner que, dans cette incertitude sur la force, les moyens ou les vues des partis divers, et sur la possibilité d'y opérer des défections, le ministère, ou du moins le chef du ministère, quoique harcelé sans relâche dans les journaux, se soit encore maintenu dans cette tourmente politique, comme un vaisseau battu de plusieurs vents opposés, et qu'il se soit même flatté de conserver le gouvernail en faisant tour à tour aux meneurs des partis des offres ou des sacrifices, en les admettant dans les hauts emplois ou en éloignant ceux de son administration qui étaient le plus en butte aux attaques de ses ennemis (1); mais, soit que ces concessions parussent trop tardives, soit qu'elles inspirassent peu de confiance ou qu'elles trahissent trop de faiblesse, il ne paraît pas

(1) Il a été publié quelques mois après la chute du ministère une brochure dont l'auteur (M. Flandin) prétendait avoir été l'agent secret de M. le président du conseil dans ces négociations. Elle contient des détails piquans mais dout l'exactitude ne nous paraît pas assez démontrée pour lui donner place dans l'histoire.

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