Charges partielles. d'élasticité, les indications suivantes concordent avec celles qui ont été observées sur deux autres échantillons du même acier : Expériences du 10 mai 1861 sur une pareille barre d'acier doux, cc n° 2, trempé et recuit. Section 0.01 x 0.010,0001; distance entre les repères 1.515. 192 192 2112 2112 192 2496 2496 192 2688 2688 192 192 192 192 192 192 192 4032 192 4 224 496.26 0.60 793.64 0.48 -0.12 495.96 0.30 793.16 0.48 495.62 0.34 792.66 0.50 495,32 0.30 792.24 0.42 2880 2880 495.04 0.28 791.78 0.46 3072 3072 494.72 0.32 791.38 0.40 3264 3264 494.38 0.34 790.84 0.54 0.20 2.46 3456 3456 494.12 0.26 790.38 0.46 0.20 2.66 1.755 3648 3648 493.76 0.36 790.00 0.38 0.02 2.68 1.769 3840 3840 493.52 0.24 789.54 0.46 0.22 2.90 1.914 4032 493.22 0.30 789.16 0.38 0'08 2.98 1.962 4224 492.94 0.28 788.76 0.40 0.12 3.10 2.046 4416 492.62 0.32 788.16 0.60 0.28 3.38 4608 492.32 0.30 787.84 0.32 0.02 3.40 492.04 0.28 787.44 0.40 0.12 3.52 491.80 0.24 787.04 0.40 0.16 491.52 0.28 786.60 0.44 0.16 3.84 491.28 0.24 786.08 0.52 491.00 0.28 785.68 0.40 TABLEAU IX. Expériences du 26 mars 1861 sur une barre de tôle d'acier doux, cc n° 2, trempé et recuit. Section, 0.005 × 0.005 0.000025; distance entre les repères : 1.661. Les indications sont très-concordantes avec celles qui ont été déduites de l'expérience précédente sur une barre d'une plus grande section, et elles se résument ainsi qu'il suit : Si nous comparons maintenant les résultats des expériences 5 et 6 à ceux des expériences 8 et 9 sur l'acier trempé, nous voyons que la résistance à la rupture augmente en moyenne de 57 à 85 par l'effet de la trempe, suivie d'un recuit, et qu'en même temps la limite d'élasticité étant beaucoup éloignée, les allongements ne cessant pas pour ainsi dire de rester proportionnels aux charges, on n'a, en définitive, qu'un allongement de rupture extrêmement faible : 6 et 4 millimètres, au lieu des 34 et 44 millimètres que les mêmes aciers ont supportés, lorsqu'ils n'étaient ni trempés ni recuits. Afin de mieux apprécier dans leur ensemble les nombreux résultats de ces expériences, nous en avons formé le tableau suivant, qui, à certains égards, complète les données que les tracées graphiques n'expliqueraient pas d'une manière assez concluante. Tableau général des expériences sur la résistance des tôles d'acier fondu pour chaudière. Considérés dans leur ensemble, les résultats de ces expériences donnent lieu aux observations suivantes : 1o Les aciers désignés sous le nom d'aciers doux n'ont supporté qu'un allongement maximum de 44 millimètres par mètre avant la trempe, tandis que les aciers désignés comme vifs se sont un peu mieux comportés sous ce rapport. Le plus grand allongement de rupture ne dépasse pas cependant 65 millimètres par mètre, ou un quinzième. 2o Les coefficients d'élasticité de tous ces aciers diffèrent très-peu les uns des autres; on peut calculer leur valeur moyenne ainsi qu'il suit : Aciers doux avant la trempe. 17.273(a) Aciers vifs avant la trempe. 20.764 Aciers vifs après la trempe. 19.199 (a) Nous laissons de côté dans cette évaluation le résultat anormal de l'expérience n° 6. Et de ces chiffres on doit conclure que la trempe suivie du recuit ne modifie pas sensiblement le coefficient d'élasticité des aciers. 3o Les charges qui correspondent à la limite d'élasticité sont en moyenne les suivantes : Aciers vifs non trempés. . . 2.532 Aciers doux non trempés... 2.400 L'augmentation résultant de la trempe suivie d'un recuit est manifeste; elle est doublée pour les aciers vifs; triplée même pour les aciers doux, si l'on rejette l'expérience n° 7, qui a constaté une cause accidentelle de rupture, avant l'altération de l'élasticité. 4o Les derniers allongements élastiques sont : Aciers vifs non trempés. . . 1.236 .... 2.618 Aciers doux non trempés.. .... 1.368 3.767 Les conséquences sont les mêmes que pour les charges correspondant à la limite d'élasticité ce qui, du reste, peut être considéré comme une conséquence de ce que nous ne considérons, dans l'un et l'autre cas, les charges et les allongements que dans les limites de l'élasticité. 5o Les résistances vives d'élasticité n'étant autre chose que la mesure du travail à dépenser pour vaincre l'élasticité |