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Sarthe

Société Archéologique du Maine, au Mans.

Savoie (Haute-)

Société Florimontane d'Annecy.

Seine

Société Nationale des Antiquaires de France (Palais du Louvre), à Paris.

Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (Palais de l'Institut), à Paris.

Société Nationale d'Agriculture de France, 18, rue de Bellechasse, à Paris.

Revue de Géographie, 55, rue Claude-Bernard, à Paris.

Annales du Musée Guimet, 30, avenue du Trocadéro, à Paris.

Feuille des Jeunes Naturalistes. Directeur: M. Dolfus, 35, rue Pierre-Charron, à Paris.

L'Ami des Monuments (M. Charles Normand, directeur de), 98, rue de Miromesnil, à Paris.

Revue des Études historiques. Picard, éditeur, 82, rue Bonaparte, à Paris.

Société Française d'Archéologie (Bulletin Monumental). Directeur M. Lefèvre-Pontalis, 13, rue de Phalsbourg, à Paris.

Somme

Société des Antiquaires de Picardie, à Amiens. Secrétaire perpétuel, 6, rue Gloriette.

Société d'Émulation d'Abbeville, 3, rue des Grandes-Écoles.

Tarn-et-Garonne

Société Archéologique du Tarn-et-Garonne, à Montauban.

Vienne

Société des Antiquaires de l'Ouest, à Poitiers.

Vienne (Haute-)

Société Archéologique et Historique du Limousin, à Limoges.

Archives départementales de la Haute-Vienne (Bureaux de

la Préfecture), à Limoges.

Société Botanique du Limousin, 3, place des Carmes, à Limoges.

Société des Amis, Sciences et Arts, à Rochechouart.

SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES

Angleterre

Société des Antiquaires de Londres: Burlington house Piccadilly. W. Londres.

Belgique

Société d'Archéologie de Bruxelles. Secrétaire général, 11, rue Ravenstein, à Bruxelles.

Société des Bollandistes. Boulevard militaire 775, à Bruxelles. Revue Bénédictine de l'Abbaye de Maredsous.

Suède

Académie royale des Belles-Lettres, d'Histoire et des Antiquités de Stockholm.

STATION PREHISTORIQUE

DE LA

Coumba-del-Bouïtou

PRÈS BRIVE (CORRÈZE)

Par les abbés L. BARDON, A. et J. BOUYSSONIE

(Suite)

On peut répartir ceux des foyers inférieurs en deux groupes, assez artificiellement, car entre eux existent bien des transitions.

Dans le premier groupe, le front est à peu près semicirculaire et voisin de la verticale (fig. 8, nos 1 à 7). Certaines pièces sont extrêmement courtes et trapues (n° 5) et arrivent à une forme pyramidale (n° 2, 4 et 6).

Cette dernière forme se perpétue dans les séries magdaléniennes et devient ce que nous appelons le rabot proprement dit, que la fig. 9 n° 10, grattoir caréné double, représente assez bien. On peut aussi y rattacher les nuclei utilisés après coup et qui forment, à proprement parler, des grattoirs nucléiformes. Mais ces pièces sortent de la série que nous étudions; elles sont atypiques.

D'autres pièces présentent une partie à peine dégrossie qui permet de les saisir à pleine main (fig. 8, no 1); quand cette sorte de manche est plus large que la partie retouchée, celle-ci s'en détache comme un nez ou un museau plus ou

T. XXX

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moins proéminent (fig. 8, n° 7). Cette forme, en s'exagérant, donne naissance à un grattoir-museau curieux, abondant dans ce gisement (fig. 8 et 9, nos 8 et 9 a) (voir plus loin).

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Grattoirs carénés : 9 et 10, doubles; 11 à 19, à front elliptique et très oblique (2/3 gr. nat.). Coumba-del-Bouïtou (Corrèze), foyers inférieurs.

Dans le deuxième groupe, le front est plutôt une courbe empruntée à l'ellipse, tantôt dans sa partie large (fig. 9, no 14, 18), tantôt dans sa partie étroite fig. 9, nos 12 13, 19). Mais surtout le profil de ce front est beaucoup plus oblique par rapport à la base. Les lamelles sont en général plus régulières.

Il est bien difficile de se prononcer sur l'usage ou les usages de ces diverses pièces : les poussait-on en avant comme un rabot (1), ou les ramenait-on à soi comme un grattoir? peut-être l'un et l'autre. Telle pièce, comme le no 1 de la figure 8, ne pouvait pas être employée comme un rabot, à moins que la face plane ne fut en avant. D'autres sont de dimensions extrêmement réduites (fig. 9, no 15).

Une particularité assez étrange se remarque sur un bon nombre de pièces. La partie la plus saillante et la mieux retouchée ne porte presque aucune trace d'usage. Mais à côté de cette partie, le plus souvent à gauche du grattoir, parfois des deux côtés, la pièce est fatiguée et comme écrasée assez profondément, jusqu'à faire une encoche, visible seulement par dessous (fig. 8, nos 6 c, 8; fig. 9, nos 9 b, 15 b. Piette signale quelque chose d'analogue, et attribue cette usure à ce que ces pièces ont servi de compresseurs ou de retouchoirs; M. Chabas aussi, à propos de celles de Germolles (2). Lartet et Christy ont émis l'idée qu'elles pourraient être des pierres à faire du feu (3).

Nous avons parlé plus haut de retouches par lamelles; cette belle retouche lamellaire (4), qui paraît aussi bien aurignacienne, a porté aussi sur des éclats ou des bouts de lames

(1) Voir les discussions engagées sur ce point à la Société préhistorique de France, 1905-1906.

(2) Loc. cit., p. 275; ailleurs l'auteur y voit des tarières (p. 261). (3) Cf. Reliq. Aquitan., p. 85 et 139 de la description des planches, et fig. 18, 19, 26 et 27.

(4) Cette retouche lamellaire arrivera à son apogée dans le Solutréen. Mais il y a bien des manières, en dehors du procédé solutréen qui est bien connu, de retailler le silex. Dans l'Aurignacien supérieur, il y a des lames à dos rabattu, dont le bord a subi un écrasement qui constitue un mode bien différencié. Il y a encore la retaille par percussion violente que nous verrons plus loin. La retouche ordi

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